2 décembre 2010

Évaluation de l'observance de faire bouillir l'eau potable : principaux constats

Article

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Pour les intervenants de l’équipe santé et environnement de la Direction de santé publique et de l’évaluation de Chaudière-Appalaches, le degré d’observance des avis de faire bouillir l’eau chez les citoyens concernés constitue une préoccupation importante afin de mieux apprécier l’efficacité de ce type d’intervention. Cette préoccupation est d’autant plus grande lorsque les avis de faire bouillir se prolongent.

L’émission d’un avis de faire bouillir l’eau est une intervention qui se rattache au cadre théorique entourant la communication du risque, lequel est appuyé par une littérature abondante. C’est en suivant ces fondements théoriques que cette étude examine différents facteurs potentiellement en lien avec le comportement d’observance ou de non-observance des individus. Toutefois, il faut préciser qu’elle ne vise pas à établir de lien de causalité entre ces éléments, mais plutôt à faire ressortir des facteurs importants à considérer afin d’améliorer les interventions réalisées pour accroître l’observance de la population.

Ainsi, l’objectif de cette étude est d’abord d’évaluer l’influence des avis de faire bouillir l’eau de nature prolongée (plusieurs mois) sur les habitudes de consommation d’eau des populations concernées, de même que sur certaines de leurs perceptions à cet égard. En détail, elle vise à répondre aux quatre objectifs spécifiques suivants :

  1. Déterminer quelle proportion de la population observe les avis prolongés de faire bouillir l'eau et décrire les comportements d'observance et de non-observance.
  2. Connaître l'opinion des exploitants quant aux processus d'émission et de diffusion des avis de faire bouillir l'eau.
  3. Connaître les caractéristiques des avis de faire bouillir l'eau émis par les exploitants de la région.
  4. Examiner si certains facteurs semblent être en lien avec l'observance des avis de faire bouillir l'eau chez les populations.

Cette étude repose sur l’utilisation de méthodes mixtes. Elle combine une méthode quantitative, soit la réalisation d’un sondage téléphonique à l’aide d’un questionnaire structuré auprès de citoyens concernés par l’émission prolongée d’avis de faire bouillir l’eau et deux méthodes qualitatives, soit la réalisation d’entrevues téléphoniques semi-structurées auprès d’exploitants de réseaux municipaux de distribution d’eau potable et l’analyse de contenu des différents avis de faire bouillir émis par les mêmes exploitants.

Cet article est une synthèse du rapport intitulé Évaluation de l’observance des avis de faire bouillir l’eau potable. Pour consulter ou commander ce rapport de recherche, veuillez communiquer avec le centre de documentation de l’Agence de la santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches, au (418) 386-3558, ou visiter le site Web : www. rrsss12. gouv.qc.ca.

Collecte des données

  • 603 citoyens provenant de quatre municipalités en avis prolongé de faire bouillir (depuis plus de 3 ans) ont répondu au sondage téléphonique, pour un taux de réponse de 67 %.
  • 40 exploitants de réseaux d’aqueduc municipaux de Chaudière-Appalaches ont été interrogés par l’entremise d’entrevues téléphoniques réalisées par la chercheuse principale.
  • 35 des 40 exploitants participants aux entrevues téléphoniques ont été en mesure de transmettre à la responsable du projet le message d’avis de faire bouillir qu’ils utilisent.
  • Le sondage à la population s’est déroulé sur une période de trois semaines, à savoir entre le 2 septembre et le 19 septembre 2008, et la collecte de données auprès des exploitants sur une période d’environ trois mois, soit du 28 janvier au 21 avril 2009.

Analyse des données

  • Sondage à la population : Afin de comparer les résultats obtenus entre les groupes et de déterminer la présence de différences significatives, l’analyse consistait à appliquer les intervalles de confiance bâtis à partir de la marge d’erreur globale obtenue (3,47 %, 19 fois sur 20, pour les 603 questionnaires). Les résultats qui en découlent sont présentés sous forme de pourcentage et seules les différences significatives sont exposées dans le texte.
  • Entrevues auprès des exploitants : Afin de décrire les résultats obtenus par les entrevues auprès d’exploitants, les angles d’analyse rejoignaient les critères de sélection utilisés, soit le type d’avis vécu (ponctuel ou prolongé, préventif ou non) et la taille du réseau (population desservie). Étant donné les petits nombres parfois générés par l’analyse, les résultats sont présentés en nombre plutôt qu’en pourcentage pour éviter de donner trop de poids à certains constats.
  • Messages émis par les exploitants : Afin de décrire les caractéristiques des messages utilisés par les exploitants, une analyse de contenu des messages a été effectuée en se basant sur les principaux éléments de contenu suggérés par la fiche synthèse sur l’avis d’ébullition de l’eau (INSPQ 2003). Deux scores étaient calculés pour chacun des messages : un score de comportements à risque (score maximum de 7 points, selon la présence ou non des 7 comportements à risque sélectionnés pour l’analyse) et un score d’exhaustivité du message (score maximum de 15 points, selon la présence ou non des 8 mentions d’exhaustivité retenues et des 7 comportements à risque sélectionnés).
  • Facteurs potentiellement en lien avec l’observance : Afin de vérifier si certains facteurs semblent liés à l'observance des avis chez les populations des quatre municipalités, l’analyse consistait à comparer les trois sources de données. Ainsi, les perceptions des populations des quatre réseaux municipaux participants ont été comparées avec l’opinion des quatre exploitants des mêmes réseaux et avec les caractéristiques des avis de faire bouillir qui leur correspondaient. Pour comparer les populations des quatre municipalités et déterminer la présence de différences significatives entre elles, les intervalles de confiance bâtis à partir des marges d’erreur obtenues pour chacune (variant de 6,3 % à 9,9 %) étaient utilisés.

Principaux constats

Dans quelle proportion la population observe-t-elle les avis prolongés de faire bouillir l'eau? Comment les gens décrivent-ils leur comportement d’observance ou de non-observance?

Pour évaluer l’influence de l’avis de faire bouillir sur les habitudes de consommation d’eau des individus, la variable consommation d’eau pour boire est regroupée en deux catégories : les buveurs d’eau bouillie et d’eau embouteillée sont fusionnés pour former la catégorie des individus adoptant un comportement non à risque; les buveurs d’eau du robinet et d’eau traitéea sont réunis pour établir celle des individus adoptant un comportement à risque (voir tableau 1). La proportion d’individus adoptant un comportement non à risque lors de la consommation d’eau pour boire est plus élevée chez ceux qui déclarent avoir reçu un avis de faire bouillir l’eau (71 %), par comparaison à ceux qui perçoivent ne pas en avoir reçu (39 %). L’avis de faire bouillir semble donc avoir un effet sur le type d’eau consommée pour boire.

Tableau 1. Les habitudes de consommation d’eau pour boire selon la perception d’avoir reçu ou non un avis de faire bouillir

Selon le tableau suivant, l’influence de la réception d’un avis de faire bouillir est également observable à travers les raisons qu’évoquent les gens pour expliquer pourquoi ils ne boivent pas l’eau directement du robinet (77 % des buveurs d’eau bouillie, 54 % des buveurs d’eau embouteillée et 36 % des buveurs d’eau traitée). Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que certains individus désignent d’autres raisons que la réception d’un tel avis pour expliquer leur comportement, et ce, particulièrement chez les buveurs d’eau embouteillée (46 %) et d’eau traitée (64 %). Sachant que les buveurs d’eau embouteillée étaient classés dans la catégorie des individus adoptant un comportement non à risque pour évaluer le degré d’observance, ceci porte à croire que l’incidence réelle des avis de faire bouillir émis est un peu moins accentuée que ne l’indiquent les données recueillies.

Tableau 2. Raisons pour ne pas boire directement l’eau du robinet selon le type d’eau consommée (%)

En outre, une analyse similaire effectuée avec la variable consommation d’eau pour la préparation des jus et des glaçons montre que les avis de faire bouillir l’eau semblent avoir un effet moins prononcé que pour la consommation d’eau pour boire (voir tableau 3). En effet, la proportion d’individus adoptant un comportement non à risque pour la fabrication de jus et de glaçons est plus élevée chez ceux qui déclarent avoir reçu un avis de faire bouillir l’eau (60 %), que chez ceux qui disent ne pas en avoir reçu (34 %).

Tableau 3. Les habitudes de consommation d’eau pour fabriquer des jus et des glaçons selon la réception d’un avis de faire bouillir 

*Note : Spécifions que 160 répondants sont ici exclus, car ils disaient ne pas fabriquer de jus et de glaçons à la maison.

Pour mieux comprendre cette dernière observation, les deux variables de consommation d’eau sont croisées entre elles. Il est ainsi constaté que, parmi les personnes qui disent avoir reçu un avis de faire bouillir et qui adoptent un comportement non à risque pour boire, 12 % utilisent plutôt l’eau du robinet non bouillie pour préparer des jus et des glaçons. Ce constat relatif à l’observance incomplète de l’avis de faire bouillir chez certains individus s’explique probablement par le fait que les quatre municipalités à l’étude pour le sondage diffusent toutes des avis généraux, qui ne mentionnent pas les comportements à risque associés à l’utilisation de l’eau contaminée, par exemple pour la préparation des breuvages, le lavage des fruits et des légumes ou le brossage des dents. En définitive, quoique la mention des différents comportements à risque ne soit pas une obligation pour les exploitants (si l’on se réfère au Règlement sur la qualité de l’eau potable1), ces constats témoignent de la pertinence que les exploitants les incluent dans leurs futurs messages d’avis de faire bouillir afin que les utilisateurs s’exposent le moins possible au risque associé à la consommation de l’eau contaminée.

Quelle est l'opinion des exploitants quant aux processus d'émission et de diffusion des avis de faire bouillir l'eau?

Les exploitants interrogés paraissent bien comprendre les différents rôles entourant l’émission et la diffusion d’avis de faire bouillir l’eau. De plus, la majorité semble accorder un degré d’importance élevé à leur travail entourant la distribution de l’eau potable. Par contre, plusieurs exploitants perçoivent que les contextes prolongés ou répétitifs d’avis d’ébullition sont néfastes pour les municipalités, soit pour la réputation des politiciens municipaux et pour le secteur de l’immobilier; deux personnes reconnaissent que cela influence les manières de communiquer l’avis aux citoyens. Quoique les exploitants à l’étude paraissent, pour la plupart, conscients de leur responsabilité, il ne faut pas oublier que certains ont possiblement fait preuve de désirabilité sociale dans le cadre des entrevues. On peut donc se demander si, dans la réalité, les contextes prolongés ou répétitifs d’avis d’ébullition n’ont pas davantage d’impact sur les décisions et les façons de faire lors de communications du risque aux citoyens.

Quelles sont les caractéristiques des avis de faire bouillir émis par les exploitants interrogés?

L’analyse de contenu des messages montre d’abord que plus de la moitié d’entre eux (20 sur 35) n’évoque pas les différents comportements à risque suggérés par la fiche synthèse sur l’avis d’ébullition de l’eau de l’INSPQ2. De plus, elle montre que peu de messages évoquent les recommandations relatives aux biberons et aux aliments pour bébés de même qu’aux bains et aux pataugeoires des jeunes enfants (voir la figure 1).

Figure 1. Fréquence de mention de chacun des comportements à risque

Note : Comme plusieurs réseaux combinent différentes mentions de comportements à risque, le total excède 35.

En outre, même si la plupart des exploitants pensent qu’il est important de parler des conséquences de la consommation de l’eau contaminée dans un avis d’ébullition de l’eau, ils sont en réalité très peu nombreux à le faire dans leur propre message. Ce constat est révélateur si l’on estime que l’un des objectifs de la communication d’un avis de faire bouillir est d’informer les citoyens sur les risques pour leur santé. Enfin, la présence de détails techniques ou scientifiques est dénotée dans près de la moitié des messages examinés. Pourtant, il ne paraît pas nécessaire d’inclure de tels détails dans un avis de faire bouillir destiné à des citoyens, puisqu’ils peuvent nuire à la compréhension du message.

Est-ce que certains facteurs semblent être en lien avec l’observance des avis de faire bouillir?

L’examen des données recueillies permet d’identifier certains facteurs qui paraissent en lien avec l’observance des avis de faire bouillir l’eau. D’une part, il ressort que les citoyens des municipalités où la proportion d’individus adoptant un comportement non à risque est plus élevée sont significativement plus nombreux à percevoir un risque élevé d’avoir des problèmes de santé en buvant directement l’eau du robinet. Cette observation suggère ainsi que la perception du risque serait en lien avec les habitudes adéquates de consommation d’eau, ce qui rejoint la littérature sur la communication du risque3, 4,5.

D’autre part, la perception et l’attitude des exploitants quant à leur situation prolongée d’avis de faire bouillir paraissent en lien avec le comportement d’observance des populations à l’étude. En effet, dans les municipalités où la proportion d’individus adoptant un comportement non à risque est significativement plus faible, les exploitants ont une attitude négative lorsqu’ils sont questionnés sur la situation et qu’ils pensent qu’il ne serait pas nécessaire d’émettre un avis de faire bouillir l’eau aux citoyens. L’inverse est observé dans les municipalités où la proportion d’individus adoptant un comportement non à risque est plus élevée.

Ces résultats semblent s’apparenter à certains écrits indiquant notamment que l’émetteur du message représente l’un des éléments déterminants de la perception du risque chez les populations, où les actions, les mots utilisés et les attitudes non verbales influencent cette perception 5, 6. Au regard de ce constat, des activités éducatives destinées aux exploitants des réseaux de distribution d’eau potable de la région permettraient d’améliorer leur attitude et leurs perceptions relatives à la contamination bactériologique de l’eau et aux avis de faire bouillir.

Les différentes situations d’avis de faire bouillir, par leurs caractéristiques particulières, semblent aussi influencer la perception du risque chez les populations. Par exemple, quelques exploitants expliquent que, lors d’un avis de faire bouillir de type préventif, la notion d’urgence est beaucoup moins présente, ce qui influencerait la gestion de la communication du risque. Les résultats obtenus auprès des exploitants vivant des situations prolongées d’avis d’ébullition montrent aussi que le rappel des avis est peu fréquent lorsqu’ils sont préventifs, par comparaison aux avis de type non préventif. Ces résultats sont probablement influencés par le fait que les avis de faire bouillir de type préventif ne sont pas visés par le Règlement sur la qualité l’eau potable, contrairement aux avis de type non préventif. Également, quelques exploitants perçoivent que les avis préventifs sont généralement moins observés, parce que la situation serait perçue comme moins à risque aux yeux des citoyens. Pourtant, sur le plan de l’intervention, il paraîtrait souhaitable que les exploitants et les populations considèrent les avis préventifs de faire bouillir avec autant d’importance que les non préventifs. Cette idée renvoie à l'un des principes directeurs de gestion des risques pour la santé, celui de la prudence, qui préconise l'adoption d'une attitude vigilante afin d'agir de manière à éviter tout risque inutile, tant en contexte de relative certitude (prévention) que d'incertitude scientifique (précaution) 7.

En outre, selon les exploitants interrogés, les avis d’ébullition de longue durée seraient moins respectés par les populations, par comparaison aux avis ponctuels. D’aucuns, en effet, aux prises avec une telle situation perçoivent qu’il est plus difficile de convaincre les utilisateurs de suivre la recommandation de faire bouillir l’eau lorsque l’avis est prolongé. Certes, le sondage auprès des populations ne permet pas de confirmer directement cette perception, puisqu’il ne visait pas à comparer des contextes prolongés à des contextes ponctuels d’avis d’ébullition. Néanmoins, selon le sondage aux populations, tout comme le pensent plusieurs exploitants, les gens qui ne respectent pas les avis prolongés adoptent ce comportement souvent en raison de l’absence de malaises ressentis après avoir bu de l’eau du robinet. Les données du sondage et celles des entrevues indiquent aussi que les oublis et l’effet d’habituation au message pour les populations exposées de manière prolongée à un avis de faire bouillir ont un impact négatif sur l’observance.

Conclusion

En somme, considérant que le déroulement et les retombées des avis de faire bouillir l’eau n’ont jamais été formellement évalués en contexte québécois, nous estimons que cette étude évaluative a permis de faire ressortir des renseignements-clés non seulement pour les responsables en santé environnementale de la région de la Chaudière-Appalaches, mais également pour ceux des autres régions du Québec. Cette étude a également mis en évidence différentes pistes de réflexion axées sur l’intervention afin d’accroître l’efficacité des communications relatives à la contamination bactériologique de l’eau, de même que différentes pistes de réflexion axées sur la recherche. Par exemple, cette étude a permis d’identifier des éléments concrets d’amélioration quant au contenu des messages. De plus, elle laisse entrevoir le besoin de développer des activités éducatives destinées aux exploitants des réseaux de distribution d’eau potable de la région relativement aux contextes d’avis de faire bouillir l’eau. En outre, certains des résultats appellent les professionnels de santé publique à la réflexion, par exemple concernant la compréhension des citoyens à l’égard du vocabulaire utilisé dans les messages d’avis de faire bouillir.

Notes

a Les buveurs d’eau traitée interrogés utilisent tous, selon Santé Canada8, des systèmes qui ne permettent pas d’éliminer adéquatement les contaminants microbiologiques dans l’eau, soit un pichet filtrant, un adoucisseur d’eau, un appareil à osmose inverse, un filtre à charbon ou un filtre au sel. C’est pourquoi ils sont classés dans la catégorie des personnes qui adoptent un comportement à risque.

Références

  1. Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (2005). Règlement sur la qualité de l'eau potable, Loi sur la qualité de l’eau potable, gouvernement du Québec, dernière révision le 1er décembre 2009, [En ligne] www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/Q_2/Q2R18_1_1.htm(Consulté le 14 janvier 2010).
  2. Groupe scientifique sur l’eau (2003). Avis d’ébullition de l’eau, dans Fiches synthèses sur l’eau potable et la santé humaine, [En ligne] www.inspq.qc.ca/pdf/publications/198-CartableEau/AvisDeBouillir.pdf (Consulté le 15 avril 2009), 6 p.
  3. Covello, V.T. (1995). « Communication et perception des risques », Revue canadienne de santé publique, vol. 86, no 2.
  4. Lévesque, Guy (1993). « Acceptabilité sociale du risque : importance de considérer l’évaluation populaire », Bulletin d’information en Santé Environnementale, vol. 4, no 1, p.1-3.
  5. Messely, Marie-Claude (1992). « La communication du risque : plus que la simple divulgation d’information scientifique », Bulletin d’information en Santé Environnementale, vol. 3. no 5, p.1-3.
  6. Covello, V.T. (1992). « Trust & Credibility in Risk Communication », Health & Environment Digest, vol. 6, no 1, p.1-3.
  7. Ricard, Sylvie (2003). Cadre de référence en gestion des risques pour la santé dans le réseau québécois de la santé publique, Québec, Institut national de santé publique du Québec, [En ligne] www.inspq.qc.ca/pdf/publications/163_CadreReferenceGestionRisques.pdf (Consulté le 14 janvier 2010, 85 p.)
  8. Santé Canada (2008). « Qu'est-ce qu'il y a dans votre puits? Un guide de traitement et d'entretien de l'eau de puits », Qualité de l’eau – rapports et publications, [En ligne], www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/water-eau/well-puits-fra.php (Consulté le 15 février 2010).