Scientific advisory

Écrit exprimant clairement une prise de position officielle de l’INSPQ, des recommandations ou des pistes d’action à privilégier sur une question de santé publique et visant à appuyer une prise de décision publique. Il est le résultat d’une démarche qui peut avoir nécessité un consensus d’experts, qui s’appuie sur l’état actuel des connaissances ainsi que sur des principes et des méthodes explicites et adaptées à l’objet de la recherche, au contexte de production et au niveau de preuve requis.

Advisory on a Québec Policy to Fight Environmental Noise: Towards Healthy Sound Environments

Environmental noise, defined as noise emitted from all sources excluding those in the workplace, is pervasive and constitutes a risk to health and quality of life.

The review of the scientific literature shows that noise is a public health issue that can have multiple consequences, both physical and psychosocial. Environmental noise can be a source of sleep disturbance, interference with the ability to learn at school, cardiovascular disease, annoyance (discomfort, disturbance), hearing loss and tinnitus.

Environmental noise is a source of complaints and lawsuits, which are indicative of social acceptance issues. Public reactions attest to diverging interests in society, particularly with regard to the model and overall vision of land development and the need for tranquillity.

According to a conservative estimate, the societal costs associated with the effects of environmental noise amount to some $680 million per year in Québec.…

Avis sur une politique québécoise de lutte au bruit environnemental : pour des environnements sonores sains

Le bruit environnemental, défini comme le bruit émis par toutes sources excluant celles en milieu de travail, est répandu et constitue un risque à la santé et à la qualité de vie de la population. La recension de la documentation scientifique montre que le bruit est un enjeu de santé publique qui peut avoir de multiples conséquences tant physiques que psychosociales. Le bruit environnemental peut être source de troubles du sommeil, problèmes d’apprentissage en milieu scolaire, maladies cardiovasculaires, nuisance (gêne, dérangement), perte auditive et acouphènes. Le bruit environnemental est source de plaintes et de poursuites, révélant des problèmes d’acceptation sociale. Ces réactions citoyennes témoignent des divergences au sein de la société, notamment dans la vision et le modèle de développement du territoire, et les besoins de quiétude. Les coûts sociétaux des effets du bruit environnemental s’élèveraient à près de 680 M$ par année au Québec selon une évaluation…

Expert Consensus: Viral Load and the Risk of HIV Transmission

Sous-comité Charge virale et risque de transmission du VIH

A more recent publication based on new studies has just been issued by the Ministère de la Santé et des Services sociaux. This update is titled «L'effet du traitement des personnes vivant avec le VIH sur le risque de transmission sexuelle de l'infection» (The impact of treating people living with HIV on the risk of sexual transmission of the infection) can be found here: http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-002173/ (french only).

The CITSS working group was mandated to assess the effect of undetectable viral load on HIV transmission risk in order to support updating the Estimation du risque associé aux activités sexuelles , a resource designed to help guide risk-reduction counselling and to support the assessment of STBBI reports according to section 95 of Québec's Public Health Act.

The CITSS has established that…

Consensus d'experts : charge virale et risque de transmission du VIH

Sous-comité Charge virale et risque de transmission du VIH

Un avis plus récent, basé sur de nouvelles études, vient d'être publié.  Veuillez dorénavant vous référer au contenu de la position du ministère de la Santé et des Services sociaux L'effet du traitement des personnes vivant avec le VIH sur le risque de transmission sexuelle de l'infection  en cliquant sur le lien suivant: http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-002173/

Mesures de prévention et contrôle des infections à l'urgence

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Chaque année, les urgences du Québec reçoivent plus de 3 millions de patients qui arrivent sur pieds ou par ambulance, incluant plusieurs cas d'infections transmissibles. Au Québec, des documents de référence sont disponibles à propos de l'organisation et l'aménagement des urgences. Toutefois, peu de recommandations visant la prévention et le contrôle des infections (PCI) adaptées pour la pratique dans un contexte de soins d'urgence sont actuellement disponibles dans la littérature.

Le présent document s'inscrit dans le cadre de l'action 8 du Plan d'action sur la prévention et le contrôle des infections nosocomiales 2010-2015 du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Il vise à émettre des recommandations quant à la PCI dans les urgences des milieux hospitaliers du Québec.

Les recommandations visent principalement les centres hospitaliers de soins généraux et spécialisés. Des adaptations seront requises selon la mission de l'établissement,…

Infection Prevention and Control Measures in the Emergency Department

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Every year, over 3 million patients, including many cases of transmissible infections, arrive at Québec's emergency departments on foot or by ambulance. In Québec, reference documents are available on emergency department organization and design. However, at present, there are few recommendations for infection prevention and control (IPC) in the literature that focus on practice in an emergency care setting.

This document has been prepared in connection with Action 8 of the Ministère de la Santé et des Services sociaux' (MSSS) Plan d'action sur la prévention et le contrôle des infections nosocomiales 2010-2015 [2010-2015 Action plan for healthcare-associated infections prevention and control]. Its purpose is to make recommendations for IPC in the emergency departments of Québec's hospitals. The recommendations are primarily intended for general and specialized hospital centres. They will have to be adapted according to the facility's mission, the patient…

HPV Immunization of Quebec Pre-Adolescents: Two or Three Doses?

Comité sur l'immunisation du Québec

In 2007, the Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommended an extended schedule exclusively for immunization against the human papilloma virus (HPV) starting in grade 4 (0, 6, 60 months); the committee also stated that the third dose should be administered “if judged necessary.” Since the introduction of the Québec HPV immunization program in 2008, similar programs (two doses administered six months apart and a possible third dose if necessary) have been introduced in Mexico and British Columbia. In 2012, the committee of immunization experts in Switzerland recommended for pre-adolescents a schedule comprising two doses administered six months apart. In recent years, a number of studies have been published on the immunogenicity of HPV vaccines administered according to alternative schedules and other studies are presently underway to document the efficacy of one, two, or three doses administered at different intervals.

The present advisory report, which is…

La vaccination des pré-adolescents contre les virus du papillome humain (VPH) au Québec : deux ou trois doses?

Comité sur l'immunisation du Québec

En 2007, le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a recommandé un calendrier allongé uniquement pour la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) débutant en 4e année du primaire (0, 6, 60 mois) en mentionnant que « la 3e dose devrait être administrée… si cela s'avérait nécessaire ». Depuis que le programme de vaccination contre les VPH a été implanté au Québec en 2008, des programmes analogues ont été implantés au Mexique et en Colombie-Britannique, soit l'administration de deux doses espacées de 6 mois avec la possibilité de reconsidérer la nécessité d'une 3e dose. En 2012, le comité d'experts en immunisation de la Suisse a, quant à lui, recommandé un calendrier à deux doses à six mois d'intervalle pour la vaccination des préadolescentes. Au cours des dernières années, des études ont été publiées sur l'immunogénicité des vaccins contre les VPH en utilisant des calendriers alternatifs et certaines sont en cours pour documenter l'…

HPV Vaccination in Québec: Knowledge Update and Expert Panel Proposals

Comité sur l'immunisation du Québec

The human papillomavirus (HPV) belongs to the Papillomaviridae family, which includes at least 100 genotypes affecting the skin and mucous membranes. Of these, about 40 affect the anogenital area in particular, and approximately 15 are oncogenic. Genotypes 16 and 18 are responsible for 70-76% of cervical cancer cases worldwide. Genotypes 6 and 11 are non-oncogenic but are responsible for most cases of condyloma (anogenital warts [AGW]).

HPV prevalence and incidence data are estimated on the basis of epidemiological studies and are better documented in women than men. HPV prevalence varies widely by geographic region, age, the selected subpopulation and HPV detection method. In women, the overall age-adjusted prevalence of genital infections worldwide is estimated at 11.7%. It peaks in young women aged 20-24 and declines subsequently with age. The risk of acquiring HPV infection is particularly high in the first few years after sexual activity begins.…

La vaccination contre les VPH au Québec : mise à jour des connaissances et propositions du comité d'experts

Comité sur l'immunisation du Québec

Les virus du papillome humain (VPH) appartiennent à la famille des Papillomaviridae, qui comprend au moins une centaine de génotypes affectant la peau ou les muqueuses. Parmi ces derniers, une quarantaine affectent plus particulièrement la région anogénitale et une quinzaine sont oncogènes. Les génotypes 16 et 18 sont responsables de 70-76 % des cancers du col utérin dans le monde. Les génotypes 6 et 11, non oncogènes, sont responsables de la plupart des cas de condylomes.

Les données de prévalence et d'incidence des infections aux VPH sont estimées à partir d'études épidémiologiques et sont mieux documentées chez les femmes que chez les hommes. La prévalence des VPH varie largement selon la région géographique, l'âge, la sous-population sélectionnée et la méthode de détection des VPH utilisée. Chez les femmes, la prévalence globale des infections génitales au niveau mondial (ajustée pour l'âge) est estimée à 11,7 %. Elle présente un pic chez les jeunes…