Des réalités différentes chez les personnes homosexuelles ou bisexuelles : pourquoi parle-t-on d'adaptation de nos interventions?

En 1993, Michel Dorais, professeur en sciences sociales à l’Université Laval écrivait : « Bien que l’homosexualité ne soit plus considérée par la médecine comme une maladie à combattre, il reste beaucoup à faire pour développer une compréhension accrue de ses manifestations. » Les choses ont-elles vraiment changé?

La formation offerte par l’Institut national de santé publique du Québec a récemment été adaptée pour les infirmiers et infirmières en vue de les outiller à mener une consultation-santé tenant compte de la diversité des orientations sexuelles.

Les histoires de cas proposées et le travail en sous-groupe permettent de mieux comprendre les facteurs de vulnérabilité, particulièrement en ce qui a trait aux ITSS, en plus de déconstruire les principaux mythes véhiculés sur l’homosexualité et la bisexualité.

Pour améliorer la qualité des services offerts, il est nécessaire d’accroître nos connaissances quant aux facteurs de vulnérabilité propres à ces clientèles tout en identifiant les habiletés d’intervention efficaces à mettre en place. Voici quelques thématiques abordées au cours des deux jours de formation :

  • La prévention du VIH chez les HARSAH
  • La notion de vulnérabilité et son évaluation chez les HARSAH
  • Les lieux de rencontres et les pratiques homosexuelles
  • Les facteurs qui nuisent à la prévention du VIH chez les HARSAH

Vous cherchez à vous outiller en ce sens? Cette formation est pour vous!

Pour en apprendre davantage ou vous inscrire à une session de formation, consultez le Répertoire des Programmes nationaux de formation sur les ITSS et sur les stratégies d'intervention auprès des populations vulnérables

Rédigé par
Espace ITSS
Date de publication
2 mai 2012