Dépistage

Dépistage des ITSS : les professionnels doivent être proactifs

Comme vous le savez, la plupart des ITSS sont asymptomatiques ou s’accompagnent de symptômes qui passent souvent inaperçus. Conséquemment, plusieurs personnes peuvent en être atteintes sans même le savoir. Par exemple, dans le cas du VIH, l’Agence de santé publique du Canada estime qu’il y aurait 18 000 personnes vivant avec le VIH au Québec, mais une sur quatre l’ignorerait.

Ces personnes, ignorant qu’elles sont atteintes d’une ITSS, ne peuvent pas adopter des stratégies pour éviter de la transmettre à leurs partenaires ni même bénéficier des soins de santé dont elles auraient besoin. Or, la plupart des ITSS peuvent être guéries. À tout le moins, leurs effets peuvent être contrôlés grâce à la médication et aux interventions médicales. Ce faisant, on prolonge l’espérance de vie et accroît la qualité de vie des personnes atteintes.

Une pratique efficace : le dépistage

Le dépistage est une pratique clinique préventive efficace qui permet de diagnostiquer une ITSS…

Attitudes des professionnels face au dépistage de routine du VIH au Royaume-Uni

Marie-Claude Drouin vous propose un article sur les attitudes des professionnels face au dépistage de routine du VIH au Royaume-Uni

Exploring staff attitudes to routine HIV testing in non-traditional settings: a qualitative study in four healthcare facilities
Une exploration des attitudes du personnel sur le dépistage de routine du VIH dans des milieux non traditionnels : une étude qualitative dans quatre centres de santé [traduction libre]
Thornton, A.C, Rayment, M., Elam, G., et al. 2012. | Paru dans Sex Transm Infect, vol. 88; 601-606

Les lignes directrices du Royaume-Uni en matière de dépistage du VIH recommandent le dépistage de routine dans les milieux de soins généraux là où la prévalence des infections diagnostiquées dépasse 2 par 100 personnes-années âgées de 15 à 59 ans.

En vue de comprendre comment le dépistage du VIH peut être intégré dans la pratique courante, l’étude présentée ici visait à décrire les attitudes et les…

Tests multi-sites

Karine Blouin vous propose un article sur les tests multi-sites

The value of testing multiple anatomic sites for gonorrhoea and chlamydia in sexually transmitted infection centres in the Netherlands, 2006-2010
La valeur de tester plusieurs sites anatomiques pour la gonorrhée et la chlamydia dans des centres de traitement des infections transmissibles sexuellement aux Pays-Bas, 2006-2010.  [Traduction libre]
Koedijk FD, van Bergen JE, Dukers-Muijrers NH, van Leeuwen AP, Hoebe CJ, van der Sande MA. On behalf of the Dutch STI centres. Paru en octobre 2012.

Dans cette étude menée aux Pays-Bas à partir de données de surveillance nationales, un nombre relativement important de cas de gonorrhée et de chlamydia n’auraient pas été détectés si des tests de détection à plusieurs sites anatomiques n’avaient pas été effectués. 

Les auteurs suggèrent d’investiguer davantage cet enjeu afin de déterminer si le dépistage de routine de la gonorrhée et de…

Aide-mémoire pour les médecins en intervention préventive ITSS

Cet aide-mémoire a été conçu de façon à ce que les omnipraticiens puissent y inscrire les renseignements recueillis et les interventions réalisées. Ainsi, les médecins travaillant en cabinet privé peuvent le conserver au dossier du patient, soit pour remplacer la note qu’ils mettent habituellement au dossier ou pour la compléter.

Cet outil est aussi disponible sur le site Internet de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec.

 

Intervention préventive des ITSS - Visite initialeIntervention préventive des ITSS - Visite subséquente

Nouvelle stratégie de prévention en VIH-Sida

Karine Blouin vous propose un article sur une nouvelle stratégie de prévention en VIH-Sida

Test-and-Treat : the end of the HIV epidemic?
« Tester et traiter » : la fin de l’épidémie de VIH ?  [Traduction libre]
Cambiano V., Rodger A.J., Phillips AN. Paru en 2011

Cette revue de littérature présente l'approche « test-and-treat / tester et traiter », une stratégie de prévention qui vise la promotion d’une couverture élevée de dépistage du VIH et l’initiation des traitements antirétroviraux dès le diagnostic, peu importe le niveau de lymphocytes T CD4. Les auteurs se penchent plus particulièrement sur une critique de la faisabilité de cette stratégie de prévention au niveau populationnel. À lire!

Consultez le résumé de cet article

SPOT : « Une place pour faire le point »

L'Institut national de santé publique du Québec recommande aux HARSAH qui sont sexuellement actifs de se faire dépister à tous les 3 à 6 mois. Plusieurs obstacles peuvent faire en sorte que les individus ne se font pas dépister ou ne retournent pas chercher leurs résultats.

SPOT est un projet de recherche-intervention visant à améliorer l'accès au dépistage auprès des HARSAH moins enclins à utiliser les services de dépistage et de santé existants.

Situer la différence

Sous le slogan « Une place pour faire le point », SPOT offre un dépistage rapide, anonyme et gratuit du VIH aux HARSAH depuis juillet 2009.

Robert Rousseau, co-chercheur au sein du projet SPOT et directeur général de l'organisme communautaire RÉZO1explique : « Malgré des efforts importants réalisés au Québec dans l'adaptation des services pour mieux rejoindre les HARSAH et les membres d'autres minorités sexuelles, plusieurs individus provenant de ces groupes éprouvent des…

ITSS chez les réfugiés nouvellement arrivés

Myriam Troesch vous propose son article du mois

Sexually transmitted infections in newly arrived refugees: is routine screening forNeisseria gonorrheae and Chlamydia trachomatis infection indicated?
Infections sexuellement transmissibles chez les réfugiés nouvellement arrivés: est-ce qu’un dépistage systématique de Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis est indiqué?[Traduction libre]
Willian M Stauffer  |  Paru en février 2012

Il s’agit d’un article portant sur la première étude qui traite de la pertinence d’effectuer un dépistage systématique deNeisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis auprès de réfugiés arrivant aux États-Unis. Le but premier de l’article a été d’obtenir la prévalence de chlamydia et gonorrhée dans cette population de réfugiés. Les auteurs de l’article ont donc effectué une étude rétrospective sur 25,779 réfugiés qui ont complété une évaluation de leur état de santé au Minnesota. Dû à…

Les intervenants de Chaudière-Appalaches expérimentent le mapping : le pari de prévenir les ITSS là où elles sont

Avec le souci de mieux planifier leurs démarches de prévention des ITSS chez les personnes ayant des activités à risque au sein des populations vulnérables, des intervenants de la région de Chaudière-Appalaches ont choisi de mener un projet de Mapping.

Ils se sont inspirés de l’esprit que propose le Centre de collaboration nationale en maladies infectieuses dans sa récente publication GUIDE DE PLANIFICATION DES SERVICES D’APPROCHE à l’intention des praticiens qui travaillent dans le domaine des maladies infectieuses auprès de populations vulnérables. Leur projet représentait un défi de taille, soit celui de mettre sur pied une méthodologie particulière afin de localiser géographiquement les concentrations de clientèles à haut risque d’ITSS en Chaudière-Appalaches.

Les intervenants sont à présent heureux de partager avec vous le  rapport synthèse de leurs activités en vue de dresser un bilan de cette première expérimentation du projet Mapping…

Projet Moi, je fais le test

Découvrez le projet Moi, je fais le test, une campagne de sensibilisation et de promotion du dépistage rapide auprès des populations africaines et haïtienne.

Mme Geneviève Némouthé, coordonnatrice du projet Moi, je fais le test et Dr Réjean Thomas, médecin fondateur de la clinique l'Actuel qui soutient le projet s'entretiennent tous les deux de ce projet particulier visant à prévenir l'infection par le VIH chez les populations haïtienne et africaines de Montréal.

Les nouvelles lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin

L’Institut national de santé publique du Québec est heureux de rendre disponibles ses Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec.

Le dépistage du cancer du col utérin : un moyen efficace de prévention?

Aucun doute : le dépistage de cette maladie est efficace, car il permet de découvrir et de traiter les états précurseurs du cancer. Par ailleurs, au cours des dernières années, la découverte du lien causal entre le VPH et le cancer du col utérin a permis de considérer autrement l’évolution naturelle de la maladie. L’infection persistante par le même type  de VPH  oncogène – on en répertorie une quinzaine – accroît en effet le risque de cancer du col utérin, mais des années peuvent s’écouler avant l’apparition du cancer. La visée du dépistage est donc de détecter le plus tôt possible les anomalies à traiter et d’ainsi diminuer l’incidence de ce cancer.

Pourquoi des lignes directrices?

Les lignes directrices…