Avec presque 6 mois de pandémie de COVID-19, des cas de coronavirus sont aussi survenus chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), qu'elles soient séropositives, mais avec une charge virale indétectable, ou encore en phase de SIDA. La communauté scientifique a maintenant un peu plus de recul pour se prononcer sur la dangerosité du SRAS-CoV2 , et de la sévérité de l'atteinte qui en découle.
On s’attendait à ce que le risque de tomber gravement malade de la COVID-19 soit faible pour une personne séropositive en bonne santé qui suit son traitement, qui a une charge virale indétectable et un compte de CD4+ normal ou presque normal (le traitement est efficace)
C'est ce qui a été observé. On ne compte pour l'instant pas d'excès de cas parmi les PVVIH, indépendamment d'autres facteurs de risque existant de contracter la COVID-19. Les risques se situent donc en amont, c'est à dire, dans l'approvisionnement en médicaments anti-rétroviraux. Tel qu'observé à plusieurs…