VIH

Clinique régionale de soins intégrés en VIH-sida : expérience infirmière en Abitibi-Témiscamingue

Aucun doute: le rôle de l'infirmière est en constante évolution depuis l'adoption de la Loi 90. Qu'en est-il aujourd'hui? Comment les régions jonglent-elles avec les innovations, les nouvelles responsabilités et les pistes de collaboration?

Danielle Gélinas nous en parle ici avec un savant mélange de conviction et de réalisme.

L'infirmière clinicienne nous entretient d'abord d'un projet fort inspirant qui a vu le jour en Abitibi-Témiscamingue: la Clinique régionale de soins intégrés en VIH-sida, une plateforme qui fait travailler l'infimière autrement, tout en étant davantage à l'écoute des besoins des patients.

Le deuxième extrait permet à Mme Gélinas d'explorer avec nous les raisons qui font de l'Abitibi-Témiscamingue une région florissante, et bien souvent au-devant lorsqu'il s'agit d'innover.

L'entrevue fait également un bref détour pour mieux comprendre l'approche de réduction de méfaits, cette stratégie à la base de nombreux projets…

Nouvelle stratégie de prévention en VIH-Sida

Karine Blouin vous propose un article sur une nouvelle stratégie de prévention en VIH-Sida

Test-and-Treat : the end of the HIV epidemic?
« Tester et traiter » : la fin de l’épidémie de VIH ?  [Traduction libre]
Cambiano V., Rodger A.J., Phillips AN. Paru en 2011

Cette revue de littérature présente l'approche « test-and-treat / tester et traiter », une stratégie de prévention qui vise la promotion d’une couverture élevée de dépistage du VIH et l’initiation des traitements antirétroviraux dès le diagnostic, peu importe le niveau de lymphocytes T CD4. Les auteurs se penchent plus particulièrement sur une critique de la faisabilité de cette stratégie de prévention au niveau populationnel. À lire!

Consultez le résumé de cet article

19e Conférence internationale sur le sida, AIDS 2012, à Washington D.C., États-Unis : espoirs et pistes d'action

La conférence était divisée en 5 thématiques :

sciences fondamentales;sciences cliniques;sciences épidémiologiques et prévention;sciences sociales, droits humains et sciences politiques; et finalement, sciences de l’implantation, systèmes de santé et économie.

Sous le thème Turning the tide together, la 19e conférence internationale sur le sida a été remplie d’optimisme concernant le progrès scientifique, mais plutôt tiède en ce qui a trait aux enjeux de financement des programmes de prévention et de traitement et au respect des droits humains des personnes vulnérables et des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

Deux innovations à l’avant-plan

Avec l’avancée des connaissances dans le domaine du VIH,  l’intégration efficace de différentes stratégies de prévention dans les programmes est un défi, tout comme le financement de ces programmes. L’approche Test and treat - Link and retain to Care et la prophylaxie pré-exposition sont deux…

Lignes directrices canadiennes en matière de planification de la grossesse en présence du VIH

Grâce à la réduction du risque de transmission verticale, de plus en plus de femmes séropositives (et certains hommes séropositifs) songent à avoir des bébés. Plusieurs études menées au Canada et ailleurs ont permis de documenter le désir qu'éprouvent de nombreuses personnes vivant avec le VIH d'avoir des enfants.

Ainsi, comme le souligne la Dre Mona Loufty, spécialiste des maladies infectieuses et chef de file de la recherche au Canada , « Un counseling spécialisé, des services et du soutien s’avérent nécessaires pour répondre aux besoins [des personnes séropositives qui souhaitent avoir un bébé]. »

Toutes les informations sur cette publication sont disponibles sur le site: http://www.catie.ca/fr/nouvellescatie/2012-06-21/nouvelles-lignes-directrices-canadiennes-matiere-…

SPOT : « Une place pour faire le point »

L'Institut national de santé publique du Québec recommande aux HARSAH qui sont sexuellement actifs de se faire dépister à tous les 3 à 6 mois. Plusieurs obstacles peuvent faire en sorte que les individus ne se font pas dépister ou ne retournent pas chercher leurs résultats.

SPOT est un projet de recherche-intervention visant à améliorer l'accès au dépistage auprès des HARSAH moins enclins à utiliser les services de dépistage et de santé existants.

Situer la différence

Sous le slogan « Une place pour faire le point », SPOT offre un dépistage rapide, anonyme et gratuit du VIH aux HARSAH depuis juillet 2009.

Robert Rousseau, co-chercheur au sein du projet SPOT et directeur général de l'organisme communautaire RÉZO1explique : « Malgré des efforts importants réalisés au Québec dans l'adaptation des services pour mieux rejoindre les HARSAH et les membres d'autres minorités sexuelles, plusieurs individus provenant de ces groupes éprouvent des…

Aider les patients à parler du VIH

Marie-Claude Drouin vous propose son article du mois

Helping patients talk about HIV: Inclusion of messages on disclosure in prevention with positives interventions in clinical settings
Aider les patients à parler du VIH: inclure des messages sur la divulgation dns la prévention avec des interventions positives en milieu clinique  [Traduction libre]
A. Maiorana, KA Koester, et al.  |  Paru en avril 2012

Le dévoilement du statut sérologique est une stratégie de prévention puisqu'il facilite souvent les stratégies de réduction des risques de transmission lors des relations sexuelles. Or, le dévoilement du statut sérologique peut être difficile pour une personne vivant avec le VIH (PVVIH) à cause de plusieurs enjeux psychosociaux (crainte de rejet, stigmatisation, isolement, etc.).

Une étude américaine a exploré par des entrevues auprès de 52 PVVIH ayant participé à des ateliers pour les PVVIH les messages qui avaient le plus d'influence sur…

Débuts de l'épidémie de VIH en Afrique

Karine Blouin vous propose son article VIH du mois

The expansion of HIV-1 in colonial Leopoldville, 1950s: driven by STDs or STD control?
L’expansion du VIH-1 dans la ville coloniale de Léopoldville (Kinshasa) dans les années 50 : déterminée par les infections transmissibles sexuellement ou par leur contrôle? [Traduction libre]
Jacques Pépin  |  Paru en février 2012

Il s’agit d’un article intéressant, rédigé par Jacques Pépin, qui traite des débuts de l’épidémie de VIH en Afrique. Il tente ici d’exposer les facteurs qui ont conduit à l’épidémie fulgurante du VIH au cours des années ’50 au Congo. L’auteur explore la possibilité que l’éclosion de l’épidémie soit d’abord liée à une transmission parentale, puis à une transmission lors de relations sexuelles un peu plus tard seulement.

Pour aller encore plus loin, il est possible de se procurer en librairie un livre récemment publié sur le même sujet, par le même auteur.

La prévention du VIH : la fin de la pandémie est-elle à notre portée, même sans vaccin?

Dr Michel Alary propose un texte de réflexion sur la prévention du VIH

Bien plus qu’une question de vaccin

À la toute fin de 2011, l’annonce par une équipe de l’Université de Waterloo en Ontario de la mise en route dès janvier 2012 d’un programme d’essais cliniques sur un nouveau vaccin contre le VIH développé au sein de cette université par l’équipe du Dr Chil-Yong Kang a suscité beaucoup d’intérêt, particulièrement au Canada1,2. Même si ce vaccin, utilisant un virus entier tué après qu’il ait été génétiquement modifié, constitue une approche novatrice, il s’agit d’une approche parmi tant d’autres,   alors que la recherche sur le développement d’un vaccin efficace contre le VIH se heurte à toutes sortes d’embûches depuis des années3.

Imaginez : lors de la première Conférence internationale sur le Sida à laquelle j’ai assisté (c’était à Montréal en 1989), on parlait de la disponibilité d’un vaccin dans les 5 années qui suivraient. Au début des années…

Mémoire déposé à la Cour Suprême - Criminalisation du non-dévoilement du statut séropositif

Thème

Dans le présent mémoire, déposé à la Cour Suprême du Canada en février 2012, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) soumet à la Cour que la « surcriminalisation » nuit à la santé publique et pourrait même favoriser la propagation du VIH. Compte tenu de l'avancement de la science depuis les dernières années, l'INSPQ s'inquiète d'un usage excessif du droit criminel contre les personnes vivant avec le VIH.

Public cible

Cet écrit a été rédigé pour être déposé en Cour suprême du Canada, mais il est d'intérêt pour tout ceux qui souhaitent mieux comprendre en quoi la criminalisation excessive du non-dévoilement du statut séropositif peut nuire aux actions de santé publique.

Faits saillants

L'INSPQ est convaincu que la surcriminalisation du non-dévoilement du statut séropositif risque de nuire gravement:

(1) à la prévention du VIH en décourageant les personnes à se faire dépister ou à dévoiler leur état de santé (dû au risque de poursuites…