Virus du papillome humain

Prévalence des infections orales par le VPH aux États-Unis

Patricia Goggin vous propose son article d'intérêt

Prevalence of oral HPV infection in the United States, 2009-2010
Prévalence des infections orales par le VPH aux États-Unis, 2009-2010 [Traduction libre] 
Gillison ML, Broutian T, Pickard RK, Tong ZY, Xiao W, Kahle L, Graubard BI, Chaturvedi AK.  |  Paru en février 2012

Les virus du papillome humain (VPH) sont associés à plusieurs sièges de cancer anogénitaux, dont le cancer du col utérin. On leur reconnaît également un rôle dans certains cancers oropharyngés, notamment ceux des amygdales et de la base de la langue.

Plusieurs pays ont noté une augmentation de l’incidence de ces cancers au cours des dernières années et les sujets atteints ont un profil différent lorsque le VPH est détecté dans les tumeurs (sujets plus jeunes, pas nécessairement fumeurs, etc.). Un nombre élevé de partenaires sexuels ainsi que les relations sexuelles orogénitales  ont été montrés comme des facteurs…

La prévention secondaire des maladies liées au VPH

Dans le domaine des ITS, la prévention secondaire réfère habituellement à des stratégies de dépistage ou à des stratégies de contrôle en vue de limiter la propagation ou le risque de transmission aux partenaires sexuels.

Les limites de la prévention primaire des infections causées par le VPH

Dans le cas du VPH, la protection offerte par le port du condom n’est pas aussi efficace que pour d’autres ITS.

Même avec une méthode de prévention primaire efficace comme la vaccination, il n’y a pas de garantie totale contre l’acquisition d’un VPH, car les vaccins actuels protègent contre un nombre limité de VPH :

les VPH oncogènes 16 et 18 pour le vaccin bivalent Cervarix® et le vaccin quadrivalent Gardasil®; ces deux VPH sont responsables d’environ 70 % des cancers du col utérin;les VPH 6 et 11, pour le vaccin quadrivalent Gardasil®; ces deux VPH sont responsables d’environ 85 % des condylomes.

Or, il existe une quarantaine de VPH pouvant affecter la région…

Rapport sommaire de l'Atelier de santé publique sur le VPH

Thème

Un atelier de santé publique a été organisé les 3 et 4 juillet 2010 au Palais des Congrès de Montréal dans le cadre de la 26e Conférence internationale sur le virus du papillome humain (VPH). On vous présente ici le rapport sommaire de cet événement.

Les objectifs de l'Atelier consistaient à :

améliorer l'application des connaissances en santé publique relativement aux données probantes concernant le VPH;déterminer les répercussions des nouveaux enjeux de santé publique liés au VPH sur les politiques;identifier les lacunes et les possibilités en matière d'intervention en santé publique;offrir des occasions de réseautage, de partenariat et de collaboration entre des participants de différentes disciplines.Public cible

L'Atelier a été coorganisé par l'Agence de la santé publique du Canada et l'Institut national de santé publique du Québec. L’événement de deux jours s’adressait aux responsables de la santé publique, aux gestionnaires de programme, aux…

Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec

Comité sur l’immunisation du Québec

Rédacteurs : Ève Dubé, Bernard Duval, Vladimir Gilca et Patricia Goggin

Thème

Publié en 2007, le présent rapport s’intéresse à la problématique de la prévention des maladies attribuables aux virus du papillome humain (VPH). Il est divisé en deux parties :

un résumé exécutif soulignant les principaux éléments de la problématique et énonçant les recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ);une synthèse détaillée des connaissances.

Sans occulter les autres maladies causées par le VPH, le rapport se concentre sur la prévention du cancer du col utérin.

Public cible

Le rapport devrait intéresser principalement les intervenants, chercheurs et décideurs en santé publique, particulièrement ceux travaillant dans le domaine de la prévention des maladies évitables par la vaccination, dans celui des infections transmises sexuellement ou encore dans celui du cancer.

Il intéressera également les cliniciens…

Les nouvelles lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin

L’Institut national de santé publique du Québec est heureux de rendre disponibles ses Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec.

Le dépistage du cancer du col utérin : un moyen efficace de prévention?

Aucun doute : le dépistage de cette maladie est efficace, car il permet de découvrir et de traiter les états précurseurs du cancer. Par ailleurs, au cours des dernières années, la découverte du lien causal entre le VPH et le cancer du col utérin a permis de considérer autrement l’évolution naturelle de la maladie. L’infection persistante par le même type  de VPH  oncogène – on en répertorie une quinzaine – accroît en effet le risque de cancer du col utérin, mais des années peuvent s’écouler avant l’apparition du cancer. La visée du dépistage est donc de détecter le plus tôt possible les anomalies à traiter et d’ainsi diminuer l’incidence de ce cancer.

Pourquoi des lignes directrices?

Les lignes directrices…

L'innocuité des vaccins contre le VPH

Les vaccins que je recommande à mes patientes sont-ils sécuritaires?

Plusieurs personnes sont inquiètes des effets secondaires possibles des vaccins contre le VPH. Avec plus de 80 millions de doses distribuées dans le monde pour les deux vaccins préventifs, nous pouvons déclarer que leur profil de sécurité est excellent.

Voici des messages pertinents à communiquer à vos patients en vue de mieux distinguer les mythes de la réalité avec eux.

Les vaccins peuvent-ils donner la maladie? 

Les vaccins sont basés sur une particule des VPH, la protéine L1, et non pas sur le virus en entier. Cette protéine est en fait une reproduction d’une composante de l’enveloppe du virus. Le vaccin lui-même ne contient donc pas de virus ou de matériel génétique qui permettrait que le VPH puisse se répliquer et causer l’infection ou la maladie chez les personnes immunisées.

C’est le même principe que celui utilisé pour le vaccin de l’hépatite B où on prend seulement l’…

La prévention primaire des maladies liées au virus du papillome humain (VPH)

Les infections par le virus du papillome humain (VPH) sont très fréquentes et certains génotypes du virus causent des lésions aux régions anogénitale et oropharyngée. Il s’agit en fait de l’infection transmissible sexuellement (ITS) la plus courante au monde. On rapporte d’ailleurs que 7 à 8 personnes sexuellement actives sur 10 seront atteintes par au moins un des génotypes de VPH infectant la région anogénitale au cours de leur vie.

La prévention primaire : de quoi parle-t-on?

Les moyens à prendre avant d’être exposé(e) à un partenaire potentiellement infecté font partie de ce qui est appelé la prévention primaire. Comme professionnel de la santé, vous pouvez contribuer à cette prévention en communiquant à vos patients des informations claires, précises et à jour. Cette fiche souhaite vous outiller en ce sens.

Prévenir les infections au VPH avant leur acquisition permet d’éviter des conséquences importantes pour la santé, tant sur le plan physique (…

Trends in Anal Cancer Incidence in Québec

Tendances de l’incidence du cancer anal au Québec

Communication affichée présentée au congrès HPV 2005, Vancouver, Canada

Thème

 

 

Dans plusieurs pays, la fréquence du cancer anal augmente. Grâce aux données du Fichier des tumeurs du Québec, nous dressons ici un portrait provincial des tendances observées quant à l’incidence du cancer anal de 1984 à 2001.

Public cible

Analysées dans le cadre des travaux préparatoires aux décisions d’inclure ou non la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) dans nos programmes, les données présentées ici sont intéressantes pour les décideurs et les épidémiologistes ainsi que pour les médecins de soins primaires et de soins spécialisés. Elles intéresseront en particulier les professionnels des domaines du VPH et de la prévention du cancer.

Faits saillants

L’étude illustre que le cancer anal est en nette augmentation chez les hommes de la région de Montréal et chez les femmes hors de Montréal…

Avis du comité sur l'immunisation du Québec sur la vaccination des femmes de 18 ans et plus contre les virus du papillome humain (VPH)

Comité sur l’immunisation du Québec

Rédacteurs : Chantal Sauvageau et Vladimir Gilca

Thème

Cet avis présente les recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) quant à la pertinence d’élargir l’accès à la vaccination gratuite contre les virus du papillome humain (VPH) aux femmes âgées de 18 ans et plus.

L’évaluation porte plus précisément sur trois groupes :

les femmes infectées par le VIH; les femmes immunosupprimées et les femmes fréquentant les refuges.

L’avis analyse également la situation d'autres groupes pouvant présenter des risques particuliers liés aux VPH.

Public cible

Rédigé à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, ce document est intéressant pour les intervenants, chercheurs et décideurs en santé publique, particulièrement ceux travaillant dans le domaine de la prévention des maladies évitables par la vaccination, dans celui des infections transmises sexuellement ou…

Avis sur l'optimisation du dépistage du cancer du col utérin au Québec

Patricia Goggin, Marie-Hélène Mayrand et collaborateurs

Thème

Ce rapport portant sur le dépistage du cancer du col de l’utérus s’inscrit dans la foulée des travaux sur la prévention des maladies causées par les virus du papillome humain (VPH). Il fait suite à l’avis intitulé Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec publié par l’Institut national de santé publique du Québec en 2007, et à l’élaboration d’un devis d’évaluation du programme de vaccination implanté au Québec.

Cet avis a pour objectif de repréciser la pertinence du dépistage du cancer du col utérin à l’ère de la vaccination et, surtout, d’identifier les conditions, stratégies et moyens pour maximiser l’efficacité et l’efficience du dépistage de ce cancer au Québec.

Public cible

Rédigé d’abord à l’intention des décideurs du ministère de la Santé et des Services sociaux, le rapport est également pertinent pour tous les intervenants, chercheurs…