Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Analyses de laboratoire recommandées lors du dépistage des infections à Chlamydia trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae

Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Le Comité d’experts sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS (CALI) a mis à jour ses recommandations émises en 2013 sur les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l’infection à C. trachomatis et à N. gonorrhoeae. Cette mise à jour permettra au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) d’appuyer les recommandations du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang.

Optimiser le dépistage du virus de l’immunodéficience humaine au Québec à l’ère des nouvelles stratégies de prévention

Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang L’ONUSIDA croit qu’il est maintenant possible de mettre fin à l’épidémie du sida si trois cibles, connues sous le concept « 90-90-90 », sont atteintes. Il s’agit de faire en sorte que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 90 % des personnes qui se savent infectées soient sous traitement et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale durablement supprimée. Les données épidémiologiques canadiennes et québécoises sur le VIH suggèrent que les stratégies actuellement en place au Québec ne permettent pas d’atteindre les cibles fixées par l’ONUSIDA. Pour réduire de manière significative les nouvelles infections par le VIH, plusieurs stratégies efficaces sont à mettre en oeuvre, eu égard au contexte québécois, dont l’intensification du dépistage du VIH.

Résultats du sondage sur les analyses de laboratoire en lien avec les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Le Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS (CALI) a été formé en janvier 2011. Il est un comité permanent d'experts formé avec l'accord du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et de l'Association des médecins microbiologistes-infectiologues du Québec (AMMIQ). Il relève de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et est rattaché au directeur du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) pour les aspects de laboratoire ainsi qu'au directeur de la Direction des risques biologiques et de la santé au travail (DRBST) pour les aspects de santé publique. Les travaux du CALI visent à documenter les meilleures pratiques de laboratoire en matière d'ITSS par l'émission de recommandations et d'avis. Ils favorisent l'adoption de ces meilleures pratiques par les médecins microbiologistes, les responsables de laboratoire et les cliniciens de première ligne. Le CALI participe à l'atteinte des objectifs du Programme national de santé publique (…

Optimiser le dépistage et le diagnostic de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine

Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Au Québec, comme dans d'autres pays ayant une épidémie concentrée (affectant particulièrement des populations vulnérables), l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) s'est propagée au sein de certaines populations sans s'être installée solidement dans la population générale. Elle touche particulièrement les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH), les utilisateurs de drogues injectables (UDI) et les personnes originaires de pays où l'infection par le VIH est endémique.

En 2009, 21,5 % des Québécois qui ont reçu un premier diagnostic d'infection par le VIH présentaient une infection symptomatique chronique ou étaient déjà au stade sida lors du dépistage, et seulement 10,8 % d'entre eux étaient au stade de primo-infection lors du diagnostic. Par ailleurs, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) estimait qu'à la fin de 2008, plus du quart des 65 000 Canadiens possiblement infectés par le VIH l'ignoraient…