Gestion des risques

Indicateur de risque des pesticides du Québec – IRPeQ – Santé et environnement - 2e édition

L'indicateur de risque des pesticides du Québec, identifié par l'acronyme « IRPeQ », est un outil de diagnostic et d'aide à la décision conçu pour optimiser la gestion des pesticides. Il comprend un volet santé (IRPeQ-santé) et un volet environnement (IRPeQ-environnement).

Cet outil résulte de la comparaison d'indicateurs de risque des pesticides mentionnés dans la littérature scientifique. La sélection et la définition des critères de l'indicateur sont le fruit d'une collaboration étroite entre :

  • le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ);
  • le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP);
  • l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Les deux versions (2001 et 2004) de l'approche préconisée par le ministère norvégien de l'Agriculture ont servi de modèles pour élaborer l'IRPeQ, en particulier son volet envi…

Quatre types d'évaluation d'impact utilisés au Canada

L’évaluation prospective des impacts potentiels de projets, de programmes et de politiques est effectuée au Canada depuis 1974, date à laquelle une politique du Cabinet fédéral a été mise au point pour examiner les impacts environnementaux des décisions fédérales. Aujourd’hui, on utilise différents types d’évaluation d’impact au Canada et à l’étranger pour déterminer les effets non désirés des initiatives prises par les secteurs public et privé sur la santé humaine et sur l’environnement.

L’existence d’une grande variété d’évaluations d’impact est source de confusion (Rattle, 2009), car il n’existe pas de frontière nette entre les différentes approches. Par exemple, les évaluations des impacts environnementaux peuvent évaluer (ou non) les effets sur la santé humaine ou sur les déterminants sociaux de la santé; les évaluations d’impact sur la santé peuvent aborder (ou non) les questions d’équité, alors que les évaluations d’impact sur la santé axées sur l’équité permettent d’…

Antennes de téléphonie mobile et santé publique : état des connaissances

Quoique la contribution des antennes relais au bilan de l’exposition aux RF soit faible, les préoccupations de la population se cristallisent souvent au niveau de ces infrastructures, principalement lors de leur implantation. La gestion des télécommunications étant du domaine de juridiction exclusif du fédéral (Santé Canada et Industrie Canada), la gestion des plaintes auprès du réseau de la santé du Québec, bien qu’en augmentation, demeure somme toute assez marginale. Pour protéger la santé de la population quant aux émissions de RF issus des antennes relais, la plupart des pays se basent sur les limites d’exposition proposées par l’ICNIRP ou l’IEEE et il en est de même au Canada. Selon ces organisations, ces limites sont établies en fonction du poids de la preuve scientifique, basées sur les risques d’effets aigus sur la santé. Aucune limite n’a été retenue par ces organisations quant au risque associé à l’exposition chronique, les données scientifiques ne permettant pas d’appuyer…

Évaluation du risque de transmission et d'une exposition significative au plomb associé à la transfusion de sang

L'Institut national de santé publique du Québec a reçu à l'automne 2003 le mandat d'évaluer pour Héma-Québec le risque d'une exposition au plomb lié à la transfusion de sang.

La base des préoccupations soulevées par les gestionnaires d'Héma-Québec faisait suite à la parution d'un article publié en 2003 dans la revue scientifique The Lancet. Selon les auteurs de cet article, le contenu en plomb des poches de sang destinées à la clientèle des enfants nés prématurément ne devrait pas dépasser 0,09 μmol/l. Dans cette étude, 36 % des unités de sang analysées dans le cadre de cette étude dépassaient ce seuil (Bearer et al., 2003). Héma-Québec, en tant qu'unique fournisseur de sang au Québec, est responsable de la qualité des produits dans le domaine de la médecine transfusionnelle. De même, en vertu de la Loi sur Héma-Québec et sur le comité d'hémovigilance, le comité d'hémovigilance a pour mandat de donner au ministre son avis sur l'état des risqu…

Évaluation du risque et opinion sur le port d'un appareil de protection respiratoire de type N-95 lors du retraitement d'un bronchoscope potentiellement contaminé par un bacille tuberculeux

En juin 2008, le Centre provincial de référence en stérilisation demandait au Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) son avis sur le risque encouru de contracter une tuberculose lors du retraitement des bronchoscopes et sur l'indication du port d'un appareil de protection respiratoire (APR) N-95 par les employés en charge du retraitement de ces équipements en considérant que, dans certains milieux, cette tâche est réalisée dans le secteur clinique où s'effectue la bronchoscopie alors que, dans d'autres, elle s'effectue à la centrale de stérilisation. En lien avec cette demande, ce document présente une analyse du risque de transmission de la tuberculose au personnel attitré au retraitement des bronchoscopes, selon que la procédure est effectuée directement dans la salle de bronchoscopie ou qu'elle soit effectuée dans un autre local.

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Exposition aux champs électromagnétiques : mise à jour des risques pour la santé et pertinence de la mise en oeuvre du principe de précaution

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a confié à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) le mandat d'évaluer la pertinence d'appliquer le principe de précaution à l'égard de l'exposition aux champs électromagnétiques (CEM). L'INSPQ devait pour cela faire le point sur les plus récents développements en matière d'effets sur la santé au regard des CEM et documenter l'exposition de la population aux fréquences de 60 Hz (extrêmes basses fréquences). Comme la plupart des études ont évalué la composante champ magnétique (CM) des CEM, tant au niveau de l'exposition que pour l'évaluation du risque à la santé, cet élément se reflète dans ce document où le volet CM est prédominant.

L'analyse des études d'exposition aux CEM nous confirme la variabilité des champs en milieu résidentiel selon plusieurs facteurs, notamment : le milieu urbain ou rural, la configuration du réseau électrique, les caractéristiques de la résidence ou encore l'utilisation o…

Étude exploratoire d'approches de gestion de risque lors des dépassements des normes chimiques dans l'eau potable

La gestion de l’eau potable est un élément vital pour la protection de la santé publique. Pour cette raison, il existe un grand nombre de normes régissant sa qualité. Les procédures à suivre lorsque la contamination microbiologique excède les normes sont généralement bien établies. Toutefois, dans le cas des normes chimiques, il existe peu d’indications sur les règles à suivre. En effet le Règlement sur la qualité de l’eau potable du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) prévoit que dans de tels cas, l’exploitant doit voir à rétablir la situation et doit aviser la direction régionale du MDDEP et la direction de la santé publique (DSP) concernée. Celle-ci a bien sûr un devoir de protection du public, mais le règlement est silencieux quant aux décisions à prendre en attendant le retour au respect de la norme, comme l’émission ou non d’avis de non consommation.

L’approche la plus connue traitant de ces situations consiste en…

Indicateur de risque des pesticides du Québec : IRPeQ : Santé et environnement

L'indicateur de risque des pesticides du Québec, identifié par l'acronyme « IRPeQ », est un outil de diagnostic et d'aide à la décision conçu pour optimiser la gestion des pesticides. Il comprend un volet santé (IRPeQ-santé) et un volet environnement (IRPeQ-environnement).

Cet outil résulte de la comparaison d'indicateurs de risque des pesticides mentionnés dans la littérature scientifique. La sélection et la définition des critères de l'indicateur sont le fruit d'une collaboration étroite entre :

  • le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ);
  • le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP);
  • l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Les deux versions (2001 et 2004) de l'approche préconisée par le ministère norvégien de l'Agriculture ont servi de modèles pour élaborer l'IRPeQ, en particulier son volet envi…

Profil toxicologique du 2,4-D et risques à la santé associés à l'utilisation de l'herbicide en milieu urbain

Le Code de gestion des pesticides interdit actuellement l'utilisation du 2,4-D ainsi que certains autres pesticides sur les surfaces gazonnées des espaces verts publics, parapublics et municipaux et il est prévu que la même interdiction s'applique pour les surfaces gazonnés des espaces verts privés et commerciaux dès le mois d’avril 2006. Or, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) a évalué cet herbicide en 2005 et considère qu’il ne présente pas de danger pour la santé humaine lorsqu’il est utilisé sur les gazons et ce, même si plusieurs incertitudes persistent encore sur l’innocuité de ce produit. Considérant les résultats de cette nouvelle évaluation, le ministère de la santé et des services sociaux du Québec (MSSS) a demandé au Groupe scientifique sur les pesticides de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) de produire un avis sur la toxicité du 2,4-D et sur ses impacts potentiels sur la santé dans le contexte de son utilisation en milieu u…

Le risque relié au virus du Nil occidental au Québec et les interventions à privilégier

L’introduction du virus du Nil occidental (VNO) sur le continent nord-américain en 1999 a nécessité l’adoption et la mise œuvre d’un plan d’intervention gouvernemental ayant pour but de protéger la santé de la population québécoise. Ce plan d’intervention a été adopté en 2002 et a fait l’objet de mises à jour en 2003, 2004 et 2005.

Pour l’année 2005, le Plan d’intervention gouvernemental de protection de la santé publique contre le VNO prévoyait la mise en place d’un programme de surveillance des cas humains, des moustiques vecteurs et des oiseaux infectés par le VNO de même que l’adoption de mesures de protection personnelle, domestique et communautaire (Gouvernement du Québec, 2005). Sur les recommandations de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) (Bolduc et al., 2005), un programme de réduction du risque de transmission du VNO avec des larvicides a également été mis en oeuvre. Des applications de larvicides à des fins de contrôle ont au…