Infection à streptocoque

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2007

Les infections invasives à Streptococcus pneumonieae (IIP) sont relativement fréquentes et affectent aussi bien l’enfant que l’adulte avec toutefois une incidence plus élevée aux extrêmes d’âge. En 1996, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) a mis sur pied un programme de surveillance en laboratoire des souches invasives de Streptococcus pneumoniae en étroite collaboration avec les laboratoires hospitaliers du Québec. Cette surveillance permet de suivre l’incidence des IIP, la résistance aux antibiotiques et le sérotype des souches, données indispensables pour évaluer l’impact des programmes d’immunisation et formuler des recommandations quant au traitement.

Il existe plus de 90 sérotypes de pneumocoque. Des vaccins contenant les sérotypes les plus fréquemment associés aux IIP sont disponibles. Un premier vaccin polysaccharidique contenant 23 sérotypes a été homologué au Canada en 1983 pour les personnes âgées de deux ans et plus. En 1999, un programme de vaccina…

Impact du programme d'immunisation par le vaccin pneumococcique conjugué heptavalent (VPC-7), au Québec, Canada

En décembre 2004, le ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec implantait un programme universel d'immunisation contre le pneumocoque avec le vaccin pneumococcique conjugué heptavalent (VPC-7). Le calendrier comprend 3 doses plutôt que les 4 recommandées par le fabricant. L'objectif du projet actuel consiste à évaluer l'impact de ce programme sur les infections invasives à pneumocoque (IIP). Il comporte une mesure de la couverture vaccinale, un suivi continu d'indicateurs de surveillance et une mesure de l'efficacité vaccinale. Cinq sources d'information serviront à évaluer l'impact du programme soit une étude de la couverture vaccinale, les déclarations d'IIP dans le fichier des maladies à déclaration obligatoire, les données de surveillance en laboratoire et les données d'hospitalisations ainsi que celles recueillies au cours de l'enquête cas-témoins servant à estimer l'efficacité vaccinale. Le projet est d'une durée totale de 10 ans (2005 à 2014). Les données présen…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2006

Les principaux faits saillants du programme de surveillance en laboratoire des infections invasives à pneumocoque de 2006 se résument ainsi :

A. Surveillance globale pour l'ensemble de la population du Québec

  • L'incidence des infections invasives à pneumocoque, basée sur la déclaration des 104 laboratoires hospitaliers, s'établit à 11,5 cas/100 000 habitants par rapport à 13,8 cas en 2005 et à 16,5 cas en 2004.
  • La proportion des sérotypes inclus dans le vaccin 23-valent (incluant le 6A) chez les personnes de 65 ans et plus est de 87,2 % en 2006 comparativement à 81,1 % en 2005 et à 91,3 % en 2004.
  • La distribution des sérotypes continue à évoluer. Le sérotype 14, toujours au premier rang de 1996 à 2004, avait été remplacé par le sérotype 3 en 2005. En 2006, on retrouve les sérotypes 4, 19A et 22F presqu'à égalité alors que le sérotype 3 occupe la 4e place et que les sérotypes 6B et 14 se retrouvent en 7e…

Évaluation d'une campagne de vaccination visant à contrôler une éclosion de pneumonies causée par une souche virulente de Streptococcus pneumoniae de type 1A au Nunavit

Entre février et juin 2002, une campagne de vaccination de masse avec le vaccin pneumocoque polysaccharidique 23-valent (VPP-23) a été réalisée afin de contrôler une épidémie de pneumonie sévère, causée par une souche virulente de Streptococcus pneumoniae de sérotype 1 au Nunavik, province de Québec.

Notre étude a pour objectif d'évaluer l'impact de cette campagne sur l'incidence des infections invasives à pneumocoque (IIP) et sur la fréquence des hospitalisations possiblement associées aux infections pneumococciques (HPAIP) dans la population âgée de 10 à 64 ans au Nunavik.

Les cas d'IPP ont été recensés dans le fichier des maladies à déclaration obligatoire (MADO), qui contient les informations transmises par le Laboratoire de Santé publique du Québec. Les cas d'HPAIP ont été recensés dans le fichier provincial des résumés d'hospitalisation MedEcho, en utilisant une série de codes compatibles avec une infection pneumococcique.

Trois périodes ont ét…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2005

Le Streptococcus pneumonaie est un pathogène qui continue d’être responsable de nombreux cas d’infections graves telle la pneumonie et la méningite, particulièrement chez les jeunes enfants, les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que celles présentant des conditions médicales particulières. À ces infections sévères, sont associées de la morbidité et de la mortalité importante dans le traitement s’est vu compliqué compte tenu de l’augmentation de la résistance aux antimicrobiens notée à travers le monde.

Le pneumocoque est une germe encapsulé qui est classifié en au moins 90 sérotypes. Cependant, la majorité des cas sont associés à un nombre plus restreint de sérotypes et au cours des ans, des vaccins ont été développés pour prévenir ces infections.  Un premier vaccin polysaccharidique contenant 23 des sérotypes les plus courant et ciblant les personnes de deux ans et plus a  été homologué au Canada en 1983. En 1999, débutait un programme de vaccinatio…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2004

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) / Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

De plus, plusieurs centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles (n = 24 en 2004). Leur collaboration se traduit par l'envoi de toutes leurs souches de pneumocoque isolées de sites normalement stériles quelle que soit leur sensibilité à la pénicilline G, accompagnées des renseignements suivants : données démographiques du patient, foyer infectieux et devenir du patient. Il est à noter que depuis janvier 2005, l’information sur le foyer infectieux et le devenir du patient n’est plus requise.

Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à leur sensibili…

Évaluation de la pertinence d'un programme d'immunisation contre les infections pneumococciques chez l'enfant comportant un nombre réduit de doses de vaccin conjugué - Édition révisée

À la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, le présent avis a été préparé afin d'évaluer la pertinence d'un programme d'immunisation contre les infections pneumococciques de l'enfant comportant un nombre réduit de doses de vaccin pneumococcique conjugué 7-valent (VPC-7). Cet avis fait suite à un premier avis émis en 2002 et tient compte des résultats de nouvelles études. La stratégie de vaccination de routine qui comporte 4 doses de VPC-7 (2, 4, 6 et 12 mois) est celle qui sert de référence. Les stratégies qui lui sont comparées comportent trois doses administrées à l'âge de 2, 4 et 6 mois, ou à l'âge de 2, 4 et 12 mois, ou encore une stratégie comportant 2 doses administrées à 2 et 4 mois. Un modèle de simulation a été développé pour estimer les bénéfices et coûts marginaux de différents calendriers et des résultats préliminaires sont présentés. Comme il n'existe aucune donnée sur l'efficacité d'un nombre réduit de doses de vaccins pour prévenir les inf…

Comité sur l'immunisation du Québec

Surveillance du pneumocoque : rapport 2003

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) / Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites. La collaboration de chaque laboratoire se traduit par :

  1. L'envoi mensuel sur formulaire du nombre total de souches-patients de S. pneumoniae isolées en laboratoire à partir de sites normalement stériles ainsi que l'information sur les sites de prélèvement;
  2. La mention du nombre de souches trouvées non sensibles à la pénicilline G;
  3. L'envoi des souches non sensibles à la pénicilline au LSPQ de la part de tous les centres hospitaliers.

De plus, plusieurs centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles (n = 24 en 2003). Leur collaboration se…

Surveillance du pneumocoque : rapport 2002

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) / Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

De plus, plusieurs centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles (n = 24 en 2002). Leur collaboration se traduit par l'envoi de toutes leurs souches de pneumocoque isolées de sites normalement stériles quelle que soit leur sensibilité à la pénicilline G, accompagnées des renseignements suivants : données démographiques du patient, foyer infectieux et devenir du patient.

Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à leur sensibilité aux antibiotiques et leur sérotype. Les sensibilités à la pénicilline G et à la ceftriaxone, au chloramphénicol, à l’érythromycine, à la rifampicine, au trimét…

Utilisation d'un vaccin antipneumococcique conjugué au Québec

Les enfants et particulièrement ceux de moins de 2 ans présentent un risque important d'infections à pneumocoque. Elles se manifestent surtout par la bactériémie, la méningite, la pneumonie et l'otite moyenne aiguë. Les taux d'infections pneumococciques invasives les plus élevés surviennent chez les jeunes enfants. Le taux d'incidence d'infections invasives à pneumocoque est maximal chez les enfants âgés entre 6 et 11 mois; il est estimé à 118 cas par 100 000 annuellement pour les nourrissons québécois. Pour les otites moyennes aiguës, l'incidence atteint 118 cas par 100 personnes-années dans ce même groupe, et on considère que 30 à 40 % des otites sont causées par le pneumocoque. Bien que tous les jeunes enfants du Québec soient à risque, ceux du Nunavik sont particulièrement vulnérables à ces infections. Le taux annuel d'infections invasives des enfants du Nunavik de moins de 2 ans s'élève à 458 pour 100 000 pour la période entre 1997 à 2001…