Infection transmissible sexuellement et par le sang

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2018 et projections 2019

Ce portait portrait s’inscrit dans le cadre du Programme national de santé publique. Il fait état de la situation épidémiologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, de l’infection gonococcique, de la syphilis, de la lymphogranulomatose vénérienne, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Principaux constats

Chlamydia trachomatis

  • L’infection à Chlamydia trachomatis est la plus fréquente des infections transmissibles sexuellement à déclaration obligatoire et touche particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. L’incidence des cas déclarés augmente de manière presque constante depuis plusieurs années. Pour la première fois depuis 2005, le taux projeté chez les femmes pour l’année 2019 est inférieur à celui de l’année précédente.

Infections gonococciques

  • Le taux d’incidence de cas déclarés d’infectio…

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2018

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2018

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Depuis 1988, le Laboratoire de santé publique du Québec, en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux, maintient un programme de surveillance des infections gonococciques. L’analyse des données du programme permet d'établir un portrait de l’antibiorésistance chez les souches isolées au Québec avec une emphase sur les résultats obtenus au cours de l'année 2018, particulièrement en ce qui a trait aux données de sensibilité réduite aux céphalosporines de troisième génération (C3G) et de résistance à l’azithromycine. Les détails méthodologiques sont disponibles dans les rapports de surveillance antérieurs déposés sur le site web du LSPQ.

Résultats

Les incidents et accidents transfusionnels signalés au système d’hémovigilance du Québec en 2017

Le présent rapport fait état des accidents survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017 et qui ont été signalés au Système d’hémovigilance du Québec. Il présente les nombres et les taux d’incidence des réactions transfusionnelles associées aux produits labiles et à certains produits stables. Il fait état également des résultats d’analyse des tendances des taux de réactions transfusionnelles au cours de la période 2000 à 2017. Les observations pertinentes sont illustrées sous couvert des divers tableaux et figures ci-joints.

À partir de 2016, le système d’hémovigilance du Québec a décidé de retirer l’hémosidérose et les réactions hypertensives isolées de la liste des réactions transfusionnelles à signaler. Ce type de réaction a représenté en moyenne, 4,0 % des réactions transfusionnelles d’imputabilité possible à certaines déclarées annuellement entre 2009 et 2015.

Un accident transfusionnel découle soit d’une erreur de…

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport annuel 2017

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002.

Ce rapport décrit principalement les caractéristiques des cas nouvellement diagnostiqués en 2017, ainsi que la tendance du nombre annuel de nouveaux diagnostics de la maladie depuis 2008.

Malgré ses limites, le programme permet de dresser un portrait de l’infection par le VIH au Québec et d’identifier des tendances. Le virus est encore actif au Québec et une proportion relativement élevée de cas est diagnostiquée tardivement et ne semble pas bénéficier d’un traitement précoce.

Les hommes et particulièrement les HARSAH demeurent les plus touchés. Chez les femmes, la catégorie d’exposition dominante est constituée d’immigrantes de pays où le virus est endémique. Un nombre relativement élevé de cas continue d’être observé chez les personnes qui on…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2017

En 2017, le programme de surveillance a permis de mettre en évidence les faits suivants :

  • Parmi les 83 laboratoires participants (80 laboratoires du réseau public et 3 laboratoires privés), 65 ont rapporté au moins une souche de N. gonorrhoeae;
  • Parmi les 1486 souches retenues pour analyse (1 souche/personne/14 jours), 1267 avaient été isolées chez des hommes, 217 chez des femmes et 2 chez des personnes dont le sexe n’était pas connu;
  • Des analyses de sensibilité aux antibiotiques ont été faites pour 1478 souches (1261 hommes, 215 femmes et 2 personnes dont le sexe n’était pas connu);
  • Parallèlement au programme de surveillance du Laboratoire de santé publique du Québec, selon le fichier des maladies à déclarations obligatoires, 6142 cas ont été déclarés au Québec en 2017 (4810 chez les hommes, 1318 chez les femmes et 14 chez des personnes dont le sexe n’était pas disponible). Des souches…

Évaluation du webinaire sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) pour les infirmières scolaires – 2017

Ce rapport présente les résultats de l’évaluation de la satisfaction des participantes au webinaire portant sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) offert en septembre 2017. Depuis 2016, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) offre une formation annuelle (de type webinaire, en mode synchrone), afin de soutenir les infirmières vaccinatrices dans leur travail.

Le webinaire offert en septembre 2017 incluait des données sur le programme de vaccination contre les VPH, des informations et des stratégies pour répondre aux questions des parents ou pour les soutenir dans leur prise de décision vaccinale.

Les participantes ayant participé au webinaire ont été invitées à remplir un formulaire d’évaluation en ligne de l’activité.

  • Cent soixante-dix-neuf (179) personnes ont rempli le formulaire d’évaluation selon les données transmises par le Campus virtuel, la grande majorité exerçait en tant qu’infirmières (94 % sur 178…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogues par injection - Épidémiologie du VIH 1995-2017 - Épidémiologie du VHC 2003-2017

Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique chez les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI) implanté au Québec et à Ottawa depuis 1995. Son objectif est la surveillance des infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC) parmi les personnes UDI ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Plusieurs changements ont été observés au cours des années, et les analyses effectuées ont souvent permis d’adapter les interventions auprès des personnes UDI.

Pour être recrutés, les participants doivent avoir fait usage de drogue par injection dans les six derniers mois et être âgés de 14 ans ou plus. Un questionnaire est administré par un intervieweur et un prélèvement oral est obtenu pour la mesure des anticorps contre le VIH et le VHC1.

Le…

Groupes supplémentaires qui pourraient être visés par une vaccination gratuite contre les virus du papillome humain (VPH)

À la suite de différentes demandes reçues et pour répondre à la question du MSSS du 24 janvier 2018 qui en découle, à savoir si d’autres groupes devraient être visés par une vaccination gratuite contre les virus du papillome humain (VPH), les données disponibles ont été revues et le présent document a fait l’objet d’une révision par les membres du CIQ à l’automne 2018.

Le Programme québécois gratuit de vaccination contre les VPH est parmi les plus étendus répertoriés.

Depuis le début du programme en 2008, les femmes maintenant âgées de 27 ans et moins ont été admissibles à la vaccination gratuite au Québec.

Plusieurs groupes de personnes, dont ceux considérés les plus à risque de développer des complications associées aux VPH, ont déjà accès à la vaccination gratuite contre les VPH au Québec.

Les personnes ayant déjà eu des condylomes ou une lésion précancéreuse ou cancéreuse du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus, ou d’autres sites asso…

Comité sur l'immunisation du Québec

Optimiser le dépistage du virus de l’immunodéficience humaine au Québec à l’ère des nouvelles stratégies de prévention

  • L’ONUSIDA croit qu’il est maintenant possible de mettre fin à l’épidémie du sida si trois cibles, connues sous le concept « 90-90-90 », sont atteintes. Il s’agit de faire en sorte que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 90 % des personnes qui se savent infectées soient sous traitement et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale durablement supprimée.
  • Les données épidémiologiques canadiennes et québécoises sur le VIH suggèrent que les stratégies actuellement en place au Québec ne permettent pas d’atteindre les cibles fixées par l’ONUSIDA.
  • Pour réduire de manière significative les nouvelles infections par le VIH, plusieurs stratégies efficaces sont à mettre en oeuvre, eu égard au contexte québécois, dont l’intensification du dépistage du VIH. Pour ce faire, il faut inévitablement mettre fin à l’exceptionnalisme du dépistage du VIH et à la stigmatisation du test de dépistage et de l…
Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Les incidents et accidents transfusionnels signalés au système d’hémovigilance du Québec en 2016

Le présent rapport fait état des accidents survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016 et qui ont été signalés au Système d’hémovigilance du Québec. Il présente les nombres et les taux d’incidence des réactions transfusionnelles associées aux produits labiles et à certains produits stables. Il fait état également des résultats d’analyse des tendances des taux de réactions transfusionnelles au cours de la période 2000 à 2016. Les observations pertinentes sont illustrées sous couvert des divers tableaux et figures ci-joints.

À partir de 2016, le système d’hémovigilance du Québec a décidé de retirer les réactions hypertensives isolées de la liste des réactions transfusionnelles à signaler. De 2009 à 2015, ce type de réaction a représenté annuellement, en moyenne 4,0 % des réactions transfusionnelles d’imputabilité possible à certaine.

Un accident transfusionnel découle soit d’une erreur de procédure ou d’un produit…