Infection transmissible sexuellement et par le sang

Portrait de l’incidence et de la mortalité des cancers associés aux virus du papillome humain (VPH) : mise à jour de l’incidence 2008-2010 et de la mortalité 2008-2012

  • Au Québec, le programme public de vaccination contre les VPH a été introduit en 2008. Ce programme, qui s’adressait aux jeunes filles de la 4e année du primaire, a été élargi en 2016 pour inclure les garçons du même âge.
  • En 2013, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) publiait un premier portrait des cancers associés aux VPH au Québec, pour la période prévaccination de 1984 à 2007.
  • Le présent rapport fait une mise à jour de l’incidence des cancers associés aux VPH ainsi que de la mortalité attribuable à ces cancers, pour évaluer le fardeau de la maladie et celui potentiellement évitable par la vaccination. Bien que l’effet de la vaccination sur les cancers ne sera visible que dans les années futures, l’évolution temporelle de l’incidence et de la mortalité des cancers associés aux VPH a également été révisée, afin d’inclure les dernières années disponibles dans l’analyse des tendances. 
  • Les données utilisées…

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2017 et projections 2018

Principaux constats

Chlamydia trachomatis

  • L’infection à Chlamydia trachomatis est la plus fréquente des infections transmissibles sexuellement à déclaration obligatoire et touche particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. L’incidence des cas déclarés augmente de manière constante depuis 1997, surtout chez les hommes. Cette hausse de cas déclarés pourrait être expliquée en partie par l’évolution de la détection de cette infection.

Infections gonococciques

  • Le taux d’incidence et le nombre de cas déclarés d’infections gonococciques ont presque doublé entre 2013 et 2017. Cette hausse s’est accentuée depuis 2015 chez les hommes. La hausse rapide et importante du nombre de cas déclarés d’infections gonococciques semble expliquée en partie par la possibilité de détecter plus facilement les infections extragénitales grâce à des analyses plus sensibles que l…

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2017 - Sommaire modifié

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Le sommaire publié en juin 2019 remplace celui publié en octobre 2018. Suite à une reprise d’analyse, le sommaire comprend maintenant 2 souches non sensibles à la céfixime (0,5 mg/L) au lieu d’une souche. Cette souche dont la céfixime a été confirmée à 0,5 mg/L était anciennement à 0,25 mg/L (sensible).

Depuis 1988, le Laboratoire de santé publique du Québec, en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux, maintient un programme de surveillance des infections gonococciques. L’analyse des données du programme permet d'établir un portrait de l’antibiorésistance chez les souches isolées au Québec avec une emphase sur les résultats obtenus au cours de l'année 2017, particulièrement en ce qui a trait aux données de sensibilité réduite aux céphalospori…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2016

En 2016, le programme de surveillance a permis de mettre en évidence les faits suivants :

  • 50 des 80 laboratoires participants (78 laboratoires du réseau public et 2 laboratoires privés) ont rapporté au moins une souche de N. gonorrhoeae;
  • Parmi les 1264 souches retenues pour analyse (1 souche/personne/14 jours), 1071 avaient été isolées chez des hommes, 185 chez des femmes et 8 chez des personnes dont le sexe n’était pas disponible. Parallèlement au programme de surveillance du Laboratoire de santé publique du Québec, selon le fichier des maladies à déclarations obligatoires, 4774 cas ont été déclarés au Québec en 2016 (3752 chez les hommes et 996 chez les femmes, 23 personnes dont le sexe n’était pas disponible et 3 personnes transgenres). Des souches ont donc été obtenues pour 29 % des cas déclarés chez les hommes et pour 19 % des cas déclarés chez les femmes;
  • Une résistance à au moin…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection - Épidémiologie du VIH de 1995 à 2016 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2016

Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique chez les personnes UDI implanté au Québec et à Ottawa depuis 1995. Son objectif est la surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les personnes UDI ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Ce rapport s’adresse à tous ceux qui, dans les différentes régions du Québec, sont impliqués dans la lutte contre les ITSS auprès des personnes qui utilisent des drogues par injection. Ces données seront utiles pour ceux qui œuvrent en santé publique dans le domaine de la réduction des méfaits chez les personnes qui utilisent des drogues par injection ainsi qu’à leurs partenaires communautaires et institutionnels.

Plusieurs changements ont été observés au cours des années, et les analyses effectuées ont souvent permis d’adapter les interventions auprès des personnes UDI.

Pour être recrutés, les participants doivent avoir fait usage de drogues par injection dans les six derniers mois…

Traitement accéléré des partenaires pour les infections à Chlamydia trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae

  •  Au Québec, les approches recommandées pour l’intervention préventive auprès d’une personne atteinte d’une infection transmissible sexuellement et leurs partenaires (IPPAP) sont :
    • Dans tous les cas, l’approche passive : la personne infectée informe ses partenaires de l’exposition à l’infection avec le soutien d’un professionnel de la santé, incluant la remise de documentation à son partenaire
    • Dans les cas prioritaires, une approche négociée réalisée par un professionnel mandaté par la santé publique où la notification des partenaires est partagée selon une entente établie entre le professionnel mandaté et la personne infectée.
  • Le traitement accéléré du partenaire (TAP) consiste en deux avenues :
    • une prescription écrite au nom du partenaire et remise à la personne infectée ou transmise au pharmacien par voie verbale ou par télécopieur,
    • la remise des comprimés directement à la personne inf…

Utilisation des immunoglobulines non spécifiques intraveineuses et sous-cutanées au Québec 2016-2017

Cette deuxième publication sur l’utilisation des immunoglobulines (Ig) au Québec fait état de l’utilisation des Ig non spécifiques entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017 selon ce qui a été saisi dans la base de données Trace Line en date du 2 novembre 2017.

Les banques de sang situées dans les établissements de santé reçoivent les produits sanguins provenant directement d’Héma‑Québec, les entreposent, puis les distribuent selon les besoins. À la suite de la prescription d’un clinicien, la demande d’immunoglobulines est acheminée à la banque de sang de l’installation concernée par le biais d’un formulaire papier ou d’une requête informatique. On y précise entre autres la quantité d’Ig requise et l’indication d’utilisation. L’information est par la suite saisie dans le progiciel Trace Line par un technologiste médical. Ce système permet de documenter toutes les transactions reliées aux activités des banques de sang et assu…

Avis sur le calendrier de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH)

Plusieurs nouvelles données sur l’immunogénicité et l’efficacité de moins de trois doses de vaccins contre les VPH sont devenues disponibles depuis la publication du rapport du CIQ sur la mise à jour des connaissances en 2012. Le calendrier à deux doses est devenu une norme bien reconnue dans le monde. Un tel calendrier est présentement utilisé dans plus de la moitié des pays (48/82) où existent des programmes de vaccination contre les VPH. C’est de plus le calendrier accepté et recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi que le Global Alliance for Vaccines and Immunization (GAVI).

Certaines études cliniques et écologiques ont même présenté des résultats intéressants et prometteurs en ce qui concerne l’immunogénicité et l’efficacité d’une seule dose de vaccin contre les VPH. Les études d’immunogénicité montrent des taux de séroconversion après une dose de vaccin qui souvent dépassent 95 %, mais généralement avec des TMG considérablement plus…

Comité sur l'immunisation du Québec

Avis sur la pertinence d’un dépistage du VHC chez les baby-boomers au Québec

En 2012, les Centers for Diseases Control and Prevention ont recommandé le dépistage au moins une fois à vie de l’hépatite C (VHC) chez tous les baby-boomers (personnes nées entre 1945 et 1965). Une prévalence plus élevée de l’infection par le VHC au sein de cette cohorte des naissances a motivé les autorités de santé des États-Unis à émettre cette recommandation en addition au dépistage ciblé selon les facteurs de risque. L’Agence de santé publique du Canada s’est aussi penchée sur cette question et a confié au Groupe d’études canadien sur les soins de santé préventifs le mandat d’émettre des recommandations quant à la pertinence de dépister les adultes canadiens asymptomatiques pour le VHC sans facteurs de risque. Au Québec, l’Institut national de santé publique (INSPQ) a été mandaté par le Service de lutte contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang du ministère de la Santé et des Services sociaux pour évaluer la pertinence de dépister l’hépatite C chez…

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2016

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En 1988, le Laboratoire de santé publique du Québec a initié, en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux, un programme de surveillance des infections gonococciques. L’analyse des données du programme de surveillance permet d'établir un portrait de l’antibiorésistance chez les souches isolées au Québec avec une emphase sur les résultats obtenus au cours de l'année 2016 particulièrement en ce qui a trait aux données de sensibilité réduite aux céphalosporines de troisième génération et de résistance à l’azithromycine.

Résultats

En 2016, toutes les souches sont sensibles à la ceftriaxone (tableau 1). Par contre, une souche non sensible à la céfixime (CMI de 0,5 mg/L) a été identifiée.