Infection transmissible sexuellement et par le sang

Les incidents et accidents transfusionnels signalés au système d’hémovigilance du Québec en 2015

Le présent rapport fait état des accidents qui sont survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015 et qui ont été signalés au Système d’hémovigilance du Québec. Il présente les nombres et les taux d’incidence des réactions transfusionnelles associées aux produits labiles et à certains produits stables ainsi que l’analyse des tendances des taux de réactions transfusionnelles au cours de la période 2000 à 2015. Les observations pertinentes sont illustrées dans les divers tableaux et figures ci-joints.

Un accident transfusionnel est soit une erreur de procédure ou de produit administré qui a été décelée après le début d’une transfusion, soit une réaction indésirable reconnue chez un receveur. Les déclarations d’accidents sont saisies par l’intermédiaire de l’application Lotus Notes « RIAT en ligne ». En 2015, tous les centres de santé québécois dotés d’une banque de sang (98 centres au total, soit 29 centres relevant de 20 établissements « désignés » et 69 relevant de 65…

Matériel d’injection et d’inhalation pour prévenir la transmission du VIH et des hépatites B et C chez les personnes qui utilisent des drogues par injection au Québec : avril 2015 à mars 2016

La distribution de matériel d’injection stérile pour prévenir la transmission du VIH et des hépatites B et C chez les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI) est une stratégie de santé publique reconnue efficace. Elle fait partie de l’offre de services de santé publique décrite dans le Programme national de santé publique 2015-2025 (MSSS, 2015) et appuyée par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ, 1998) et l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ, 1998).

Ce rapport présente les quantités de matériel d’injection et d’inhalation qui sont remises par les directions de santé publique (DSP) aux centres d’accès au matériel d’injection (CAMI). Les CAMI participant à ce programme de prévention sont des organismes communautaires (OC), des pharmacies, des CLSC, des centres hospitaliers (CH), des cliniques, des groupes de médecine familiale, ainsi que des centres de réadaptation en dépendance.

L’accès au matériel d’injection stérile contri…

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2016 et projections 2017

Principaux constats

  • L’infection à Chlamydia trachomatis est la plus fréquente des infections transmissibles sexuellement à déclaration obligatoire. Elle touche particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. L’incidence des cas déclarés augmente de manière constante, surtout chez les hommes. Cette hausse de cas déclarés pourrait être expliquée en partie par l’évolution des méthodes de détection de cette infection et par l’augmentation du nombre de tests de détection effectués.
  • Le taux d’incidence et le nombre de cas déclarés d’infection gonococcique ont plus que doublé entre 2012 et 2016. Cette hausse s’est accentuée en 2016 et en 2017 chez les hommes. La hausse rapide et importante du nombre de cas déclarés d’infection gonococcique semble expliquée en partie par la possibilité de détecter plus facilement les infections extragénitales grâce à des analyses plus sensibles que la culture. Le nombre d’infections extragénitales déclarées en 2016 est…

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport annuel 2016

Contexte

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002.

Ce rapport décrit principalement les caractéristiques des nouveaux diagnostics enregistrés en 2016, ainsi que la tendance du nombre annuel de nouveaux diagnostics de la maladie.

Faits saillants

Au total, 622 cas d’infection par le VIH sont rapportés pour l’année 2016. Ce nombre comprend 294 nouveaux diagnostics, 322 anciens diagnostics1 et 6 cas non classés dans l’une ou l’autre de ces catégories. Toutes ces personnes sont infectées par le VIH.

Plus de quatre-vingts pour cent (83,0 %) des nouveaux diagnostics sont enregistrés chez des hommes.

La majorité (59,5 %) des nouveaux diagnostics sont enregistrés à Montréal. Les régions de la Montérégie et de la Capitale-Nationale suiven…

Les incidents et accidents transfusionnels signalés au système d’hémovigilance du Québec en 2014

Le présent rapport fait état des accidents qui sont survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014 et qui ont été signalés au Système d’hémovigilance du Québec. Il présente les nombres et les taux d’incidence des réactions transfusionnelles associées aux produits labiles et à certains produits stables ainsi que l’analyse des tendances des taux de réactions transfusionnelles au cours de la période 2000 à 2014. Les observations pertinentes sont illustrées dans divers tableaux et figures.

Un accident transfusionnel est défini comme étant soit une erreur de procédure ou de produit administré qui a été décelée après le début d’une transfusion, soit une réaction indésirable reconnue chez un receveur. Les déclarations d’accidents sont saisies par l’intermédiaire de l’application Lotus Notes « RIAT (Rapport d’incident ou d’accident transfusionnel) en ligne ». En 2014, tous les centres hospitaliers québécois dotés d’une ba…

Guide de déclaration des événements indésirables associés à la transfusion de produits sanguins

Le présent document constitue une mise à jour du Guide utilisateur Rapport d’incident-accident transfusionnel (RIAT) en Ligne 2010. Il comprend la nomenclature des erreurs transfusionnelles et les définitions des réactions transfusionnelles ayant été révisées en 2015 et 2016 par un groupe de travail formé de chargés de sécurité transfusionnelle, d'hématologues ainsi que de représentants de la Direction de la biovigilance et de la biologie médicale du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et de l'équipe de recherche en biovigilance de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Des précisions ont été apportées sur la description des erreurs à déclarer. Afin de faciliter l’analyse des erreurs survenant dans les établissements de santé, un processus uniforme de documentation a été élaboré, incluant une réflexion sur la terminologie employée pour décrire les erreurs. Le groupe de travail a déterminé les diverses erreurs possibles et les…

Étude PIXEL – Portrait de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec

L’étude PIXEL - Portrait de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec - a été mandatée par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et menée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Cette étude s’inscrit dans la foulée des initiatives qui ont suivi le dépôt du rapport du Directeur national de santé publique sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et du Plan d’évaluation du programme de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH).

L’objectif de l’étude PIXEL est de décrire certaines conduites sexuelles des jeunes adultes québécois, leurs accès à des services en matière de santé sexuelle et leur état de santé sexuelle à partir de trois indicateurs principaux : la prévalence d’ITS, les antécédents de grossesse non planifiée et le bien-être sexuel. Il s’agit de la première étude descriptive transversale auprès d’une population générale de jeunes adultes…

Vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) des femmes vues en colposcopie

À long terme, les individus ayant déjà eu des lésions ou subi un traitement pour une maladie reliée aux VPH sont à risque accru de faire une autre maladie reliée à ces virus. La vaccination contre les VPH pourrait réduire ce risque. Cependant, les études effectuées à ce sujet sont généralement d’une faible qualité méthodologique et leurs résultats sont contradictoires.

Les études randomisées qui ont servi à l’homologation des vaccins contre les VPH et plusieurs analyses des données de suivi ont conclu qu’il n’y a pas d’évidence que le vaccin ait un effet sur l’issue d‘infections prévalentes ou de lésions (progression/élimination) déjà présentes au moment de la vaccination. Les données sur la vaccination contre les VPH des individus âgés de plus de 45 ans sont limitées. À notre connaissance, il n’y a pas de données sur l’efficacité des vaccins contre les VPH lorsqu'ils sont administrés aux individus âgés de 46 ans et plus ayant déjà eu des lésions ou subi un traitem…

Comité sur l'immunisation du Québec

Stratégies de promotion de la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) dans le cadre du programme de vaccination scolaire : évaluation des facteurs favorables et des barrières

Le programme de vaccination scolaire contre les VPH a été implanté au Québec chez les filles en 2008 et chez les garçons en 2016. Pour la première année du programme (2008-2009), la couverture vaccinale en 4e année du primaire était de 81 % pour l’ensemble de la province. Au cours des années suivantes et jusqu’en 2015-2016, une diminution de la couverture vaccinale contre les VPH et la présence de disparités importantes dans les couvertures vaccinales entre les régions ont été observées. Un projet d’évaluation a été proposé afin d’identifier, d’implanter et d’évaluer des stratégies pour améliorer le programme de vaccination scolaire contre les VPH. La première phase du projet visait à identifier les facteurs favorables et les barrières à la vaccination scolaire contre les VPH. Pour ce faire, des entrevues et des groupes de discussion ont été réalisés auprès d’informateurs clés (par ex. : gestionnaires des CISSS/CIUSSS, infirmières scolaires, directeurs d’é…

Recommandations du SERTIH concernant l’évaluation et le suivi des soignants infectés par le VIH

Ce document fait état des recommandations québécoises concernant l'évaluation et le suivi des soignants infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il servira de référence aux experts des comités d’évaluation du Service d’évaluation des risques de transmission d’infections hématogènes (SERTIH). Ces recommandations établies par le Comité scientifique SERTIH-VIH permettent d’encadrer la pratique d’actes à risque de transmission (ART) chez des soignants infectés par le VIH.

Les principales recommandations du Comité scientifique SERTIH-VIH sont les suivantes :

  • En considérant les recommandations en vigueur dans certains pays et les mesures préventives demandées au soignant infecté par le VIH qui désire pratiquer des ART, le Comité scientifique SERTIH-VIH recommande de permettre la pratique d’ART uniquement lorsque l’ARN du VIH du soignant est sous le seuil de restriction du SERTIH, établi à 50 copies/mL. La méthode utilisée pour l’ana…
Comité scientifique SERTIH-VIH