Infection transmissible sexuellement et par le sang

Veille médiatique du contenu sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) au Québec du 30 avril 2015 au 1er juin 2016

Au Québec, le programme de vaccination scolaire contre les virus du papillome humain (VPH) des filles en 4e année du primaire a été implanté en 2008. Depuis le 1er septembre 2016, le vaccin est maintenant offert gratuitement aux garçons en 4e année du primaire. Depuis son implantation, le programme de vaccination scolaire contre les VPH a fait l’objet de certaines critiques et préoccupations dans l’espace public. C’est dans ce contexte qu’une veille médiatique des contenus francophones et canadiens traités par les médias traditionnels (articles, communiqués de presse, émissions de radio ou de télévision) et Internet (sites Web et pages Facebook ciblées) a été réalisée.

  • Du 30 avril 2015 au 1er juin 2016, les publications, leurs commentaires ainsi que les fils de discussion sur les pages Facebook ciblées traitant de la vaccination contre les VPH ont été repérés à l’aide des logiciels Inoreader et Eureka.CC.…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2015

En 2015, le programme de surveillance a permis de mettre en évidence les faits suivants :

  • Parmi les 89 laboratoires participants, 51 ont rapporté au moins une souche de N. gonorrhoeae;
  • Au total, 1033 souches ont été analysées, dont 835 chez des hommes et 192 chez des femmes et 6 isolées chez des personnes dont le sexe n’était pas disponible;
  • Une résistance à au moins un antibiotique testé a été notée pour 49,9 % des 1031 souches analysées;
  • On retrouve 46 % (477/1031) de souches résistantes à la ciprofloxacine;
    • Les souches résistantes à la ciprofloxacine ont été retrouvées chez 24 % des femmes (45/190) et chez 52 % des hommes (430/835);
    • Plus de la moitié des souches (66 %; 314/477) résistantes à la ciprofloxacine ont été isolées chez des individus de la région de Montréal;
  • La résistance à l’azithromycine est en hausse…

Utilisation des immunoglobulines non spécifiques intraveineuses et sous-cutanées au Québec 2015-2016

Le présent document est la première publication sur l’utilisation des immunoglobulines (Ig) au Québec. Il fait état de l’utilisation des Ig non spécifiques entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016 selon ce qui a été saisi dans la base de données Trace Line en date du 13 juin 2016.

Les banques de sang situées dans les établissements de santé reçoivent les produits sanguins provenant directement d’Héma‑Québec, les entreposent, puis les distribuent selon les besoins. À la suite de la prescription d’un clinicien, la demande d‘immunoglobulines est acheminée à la banque de sang de l’installation concernée par le biais d’un formulaire papier ou d’une requête informatique. On y précise entre autres la quantité d’Ig requise et l’indication d’utilisation. L’information est par la suite saisie dans le progiciel Trace Line par un technologiste médical. Ce système permet de documenter toutes les transactions reliées aux activités des b…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection : Épidémiologie du VIH de 1995 à 2015 – Épidémiologie du VHC de 2003 à 2015

Le réseau SurvUDI effectue une surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les utilisateurs de drogues par injection au Québec et à Ottawa, ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Cette publication concerne les données obtenues de 1995 à 2015.

Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI) implanté au Québec et à Ottawa depuis 1995. Son objectif est la surveillance des infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC) parmi les personnes UDI ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Plusieurs changements ont été observés au cours des années, et les analyses effectuées ont souvent permis d’adapter les interventions auprès des personnes UDI.

Groupe d'étude SurvUDI

Guide de référence du SERTIH sur les actes à risque de transmission d’infections hématogènes

Le présent document se veut un guide de référence concernant les actes à risque de transmission d’infections hématogènes qui sont posés par des soignants porteurs du virus de l’hépatite B (VHB), du virus de l’hépatite C (VHC) ou du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), et ce, tant au cours de leur formation que de leur pratique professionnelle au Québec.

Chaque soignant infecté peut considérer la pratique d’actes à risque de transmission uniquement s'il respecte certains critères établis dans le rapport d’un comité d'évaluation mis sur pied pour évaluer sa situation spécifique. Deux de ces critères sont :

  • La guérison de l’infection, dans le cas d’une infection par le VHB ou le VHC, ou
  • L'atteinte et la persistance de charges virales, dans le cas d’une infection par le VHB, le VHC ou le VIH, sous un seuil de contagiosité jugé acceptable par le Service d’évaluation des risques de transmission d’infections hématogènes (SERTIH).
Comité directeur SERTIH

Les incidents et accidents transfusionnels signalés au système d’hémovigilance du Québec en 2013

La déclaration des incidents et accidents transfusionnels est l’un des éléments essentiels de l’hémovigilance au Québec. Le présent rapport fait état des accidents survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013 et qui ont été signalés au Service de biovigilance et de biologie médicale du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). On entend par accidents transfusionnels les erreurs décelées après le début d’une transfusion ainsi que les réactions indésirables chez les receveurs. Les données analysées ont été extraites de la base le 25 février 2015 par l’intermédiaire de l’application Lotus Notes « RIAT en ligne ». Il présente notamment les nombres et les taux d’incidence des réactions transfusionnelles associées aux produits labiles et à certains produits stables ainsi que l’analyse des tendances des taux de réactions transfusionnelles au cours de la période 2000 à 2013.

En 2013, 93 centres hospitaliers (20 ce…

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2015 (et projections 2016)

Principaux constats

  • L’infection à Chlamydia trachomatis est la plus fréquente des infections transmissibles sexuellement à déclaration obligatoire. Elle touche particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. L’incidence des cas déclarés augmente de manière constante, surtout chez les hommes. Cette hausse de cas déclarés pourrait être expliquée en partie par l’évolution des méthodes de détection de cette infection.
  • Le taux d’incidence et le nombre de cas déclarés d’infection gonococcique ont plus que doublé entre 2011 et 2015. Cette hausse semble s’accentuer en 2016 chez les hommes. La hausse rapide et importante du nombre de cas déclarés d’infection gonococcique semble expliquée en partie par la possibilité de détecter plus facilement les infections extragénitales grâce à des analyses plus sensibles que la culture. Le nombre d’infections extragénitales déclarées en 2015 est sept fois plus élevé qu’en 2011. La progress…

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec - Rapport annuel 2015

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002.

Ce rapport décrit les principales caractéristiques des cas enregistrés en 2015, ainsi que la tendance du nombre annuel de nouveaux diagnostics de la maladie.

Malgré ses limites, le programme permet de dresser un portrait de l’infection par le VIH au Québec et d’identifier des tendances.

Le VIH se transmet encore activement au Québec et une proportion relativement élevée de cas est diagnostiquée à un stade avancé de la maladie et ne bénéficie pas d’un traitement précoce.

Les hommes et particulièrement les HARSAH sont les plus touchés.

Chez les femmes, la catégorie d’exposition dominante est constituée d’immigrantes de pays où le virus est endémique.

Un risque relativement élevé persiste pour les personnes qui partagent du…

Lymphogranulomatose vénérienne : avis sur le dépistage, la prise en charge clinique et la surveillance au Québec

Plusieurs éclosions de lymphogranulomatose vénérienne (LGV) ont été observées ces dernières années dans les grands centres urbains, principalement chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH).

  • Jusqu’à récemment, la LGV était considérée comme une infection presque toujours symptomatique. La rectite est maintenant la manifestation clinique la plus rapportée chez les patients symptomatiques. Or, de plus en plus d’études démontrent un nombre significatif de cas asymptomatiques de LGV.
  • En octobre 2014, l’Agence de la santé publique du Canada a élargi les indications de typage de LGV en présence d’un résultat C. trachomatis positif pour tout site de prélèvement, en recommandant « d’envisager » un génotypage LGV chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes asymptomatiques qui remplissent certains critères de risque spécifiques.
  • Les recommandations québécoises en vigueur au moment de l…
Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS

Étude PIXEL – Portrait de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec, 2013-2014 : rapport méthodologique

L’étude « PIXEL – Portrait de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec » a été demandée par le ministère de la Santé et des Services sociaux et menée par l’Institut national de santé publique du Québec, en collaboration avec la Chaire de recherche du Canada en éducation à la santé de l’Université du Québec à Montréal. Elle visait à décrire les conduites sexuelles des jeunes adultes québécois, leur accès à des services en matière de santé sexuelle et leur état de santé sexuelle (ex. : la prévalence d’infections transmissibles sexuellement, les antécédents de grossesse non planifiée et le bien-être sexuel).

Le présent rapport présente la méthodologie détaillée de l’étude PIXEL. Il constitue un complément du rapport général de l’étude. Un autre rapport portant spécifiquement sur la prévalence des infections au virus du papillome humain (VPH) a été produit séparément.