Infection transmissible sexuellement et par le sang

Matériel d'injection : réduire les risques chez les injecteurs de médicaments opioïdes

Le risque de transmission d'infection au virus d'immunodéficience humaine et au virus de l'hépatite C associé à l'usage de drogues par injection est encore bien présent. La distribution de matériel stérile d'injection pour prévenir la transmission de ces infections est une mesure efficace recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé. Avec l'émergence d'une consommation de médicaments opioïdes par injection au cours des dernières années, il est justifié de réévaluer le matériel mis à la disposition des personnes utilisatrices de drogues par injection.

Le but de cet avis est de recommander le matériel d'injection le plus indiqué à distribuer afin de réduire les risques infectieux chez les personnes utilisatrices de drogues par injection tout en tenant compte des risques toxicologiques. Pour ce faire, une revue de la littérature, des analyses en laboratoire ainsi que la participation d'experts de divers domaines au sein d'un comité-conseil ont été privilégiées.

Groupe de travail sur la révision du matériel d’injection destiné aux personnes UDI

Analyses de laboratoire recommandées pour le dépistage de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (GQDITSS), le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a mandaté l’Institut national de santé publique du Québec afin de réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

  • Le Comité du programme provincial de diagnostic de laboratoire de l'infection par VIH recommande, pour le dépistage du VIH au Québec, la recherche des anticorps anti-VIH-1 et 2 de même que la recherche de l’antigène p24 (Ag p24).
  • La majorité des laboratoires utilisent des épreuves de quatrième génération, qui combinent la détection des anticorps anti-VIH-1 et 2 et de l’Ag p24. Les trousses de troisième génération ne détectent que les anticorps anti-VIH-1 et 2.…

Période fenêtre associée à la sérologie VIH

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), le Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS a soumis, en octobre 2013, l'avis « Analyses de laboratoire recommandées pour le dépistage de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) » au Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux. Dans cet avis, il est notamment recommandé de considérer que la période fenêtre peut s'étendre jusqu'à trois mois.

Depuis octobre 2013, la veille scientifique a permis d'identifier trois publications dans le domaine du dépistage et du diagnostic de l'infection par le VIH qui ont mené à une analyse afin de déterminer si les recommandations en lien avec la période fenêtre devraient être modifiées.

  1. Les Centers for Disease Control and Prevention ont publié, en juin 2014, une mise à jour des recommandations portant s…

Tests de contrôle à la suite de la détection d'une infection à C. trachomatis ou d'une infection à N. gonorrhoeae : indications et analyses recommandées

Ces travaux sont en soutien à la mise à jour du guide de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) portant sur le traitement pharmacologique des infections à Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae. Le Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les infections transmissibles sexuellement et par le sang a formulé des recommandations concernant les indications de tests de contrôle à la suite de la détection d'une infection à C. trachomatis ou d'une infection gonococcique, ainsi que les analyses à privilégier.

Infections à C. trachomatis

Un test de contrôle est recommandé dans les situations suivantes seulement :

  • En présence de persistance (ou apparition) de signes ou symptômes;
  • Grossesse;
  • Problème anticipé d'observance au traitement;
  • Utilisation d'un schéma thérapeutique autre que ceux recommandés au Québec par les guid…

Analyses de laboratoire recommandées lors du dépistage de Chlamydia trachomatis et de Neisseria gonorrhoeae

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang, le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux a mandaté l'Institut national de santé publique du Québec afin de réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l'infection par Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae.

  • La période fenêtre pour l'infection à N. gonorrhoeae varie de deux à sept jours suite au moment de l'infection et celle pour l'infection à C. trachomatis est maximalement de quatorze jours suite au moment de l'infection. Les membres du Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS (CALI) recommandent d'effectuer les prélèvements nécessaires au moment de la consultation AINSI QUE deux semaines après la dernière exposition à risque.
  • Les mem…

Avis sur le projet pilote d'un réseau sentinelle de surveillance des infections à N. gonorrhoeae dans un contexte d'émergence de résistance aux antibiotiques

L'avis du Comité d'éthique de santé publique (CESP) porte sur le projet pilote d'un réseau sentinelle de surveillance des infections à Neisseria gonorrhoeae visant à contrer l'augmentation de l'incidence des cas déclarés d'infection gonococcique au Québec, l'augmentation de cas résistants aux régimes antibiotiques habituels ainsi que la diminution du nombre de souches nécessaires à l'évaluation de la résistance. À terme, le réseau de cliniques constituera une source de données pour compléter le portrait des infections gonococciques dans le Plan commun de surveillance. Bien que le fardeau aux participants soit jugé acceptable, le Comité recommande, considérant les risques associés à la nature sensible des données recueillies, que les responsables du projet explorent avec les cliniques participantes l'idée de fixer des standards de sécurité informatique minimaux. De plus, le Comité recommande que les cliniques participantes informent les participants à l'aide d'une affiche à pr…

Comité d'éthique de santé publique

Avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH)

Dans son dernier avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH), le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a souligné que le fardeau des maladies associées aux VPH était particulièrement important parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH) et que ces derniers, contrairement aux hommes hétérosexuels, ne pouvaient compter sur la protection indirecte offerte par la vaccination des filles. Le CIQ avait aussi rappelé qu'une offre de vaccination à tous les garçons préadolescents semblait être l'approche à privilégier pour maximiser la protection des hommes et particulièrement celle des HARSAH. Le CIQ a également mentionné que selon des analyses réalisées au Québec et ailleurs, considérant le coût actuel du vaccin, l'ajout d'une offre de vaccination à l'ensemble des garçons préadolescents pourrait produire des bénéfices, mais à un ratio coût/utilité qui dépasserait le seuil de 40 000 $/QALY1, et…

Comité sur l'immunisation du Québec

Rapport de consultation sur le développement de la surveillance des infections transmissibles sexuellement et par le sang au Québec

Les principaux éléments qui émergent de cette consultation d'experts sur le développement de la surveillance des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec sont les suivants :

  • La surveillance de seconde génération est importante pour la surveillance et le contrôle de l'épidémie de virus de l'immunodéficience humaine (VIH), de façon complémentaire au programme de surveillance du VIH;
    • les données d'incidence du VIH et du virus de l'hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogues par injection et chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes sont nécessaires;
    • le manque de données chez les travailleurs et travailleuses du sexe au Québec a été mis en évidence.
  • La surveillance des ITSS chez certaines autres populations présentant des fréquences élevées de comportements à risque tels l'injection de drogues avec des seringues utilisées par d'autres, les relations sexuelles a…

Recommandations concernant l'évaluation et le suivi des soignants infectés par le virus de l'hépatite B (VHB)

L'objectif de ce document est d'élaborer des recommandations québécoises concernant l'évaluation et le suivi des soignants infectés par le virus de l'hépatite B et qui serviront de référence aux experts des comités d'évaluation du Service d'évaluation des risques de transmission d'infections hématogènes (SERTIH). Ces recommandations permettent d'encadrer la pratique d'actes à risque de transmission (ART) du soignant. Le Comité scientifique SERTIH VHB a été constitué afin d'émettre des recommandations.

Les principales recommandations du comité scientifique sont :

  • les résultats de charge virale seront exprimés en unité internationale par millilitre (UI/mL);
  • en regard des recommandations retrouvées dans certains pays et compte tenu des mesures préventives demandées au professionnel infecté qui désire pratiquer des ART, le seuil de restriction de l'ADN du VHB en dessous duquel la pratique d'ART est permise est de 2 000 UI/mL. La métho…
Comité scientifique SERTIH - VHB

Analyses de laboratoire recommandées pour le dépistage de la syphilis

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a mandaté l'Institut national de santé publique du Québec pour réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de la syphilis.

  • Le spécimen utilisé pour le dépistage de la syphilis est le sang, prélevé par ponction veineuse, dans le but d'effectuer une sérologie.
  • La période fenêtre pour la syphilis est de trois mois, peu importe le type de test utilisé au laboratoire (tréponémique ou non-tréponémique).
  • L'analyse de biologie médicale recommandée pour le dépistage de la syphilis est une sérologie, soit par un test non tréponémique (RPR) ou par un test tréponémique (EIA/CIA). En présence de résultat réactif à l'épreuve initiale, des analy…