Infection transmissible sexuellement et par le sang

Rapport sur la mise à jour des indications de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang

Ce rapport présente la synthèse de la littérature sur les facteurs de risque et les indications de dépistage pour chaque infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS). Il s'adresse aux professionnels de la santé concernés par le dépistage des ITSS.

Le contenu de ce rapport a soutenu la mise à jour 2014 des indications de dépistage du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang.

Il présente donc une révision des indications de dépistage des ITSS pour le Québec ainsi que le rationnel scientifique derrière les indications de dépistage du Guide, soit l'état des connaissances en date du 20 mars 2013.

Messages clés

  • Le succès du dépistage ciblé réside dans la recherche des facteurs de risques par les professionnels de la santé et le dévoilement de ceux-ci par les patients.
  • L'évaluation des indications de dépistage devrait être faite minimalement un…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport annuel 2013

L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait l'objet d'une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l'état de santé de la population depuis avril 2002 au Québec. Ce rapport décrit les principales caractéristiques des cas rapportés en 2013, ainsi que la tendance des nouveaux diagnostics depuis 2004.

Faits saillants

Le nombre annuel de tests de détection des anticorps contre le VIH a augmenté jusqu'en 2010. Il a diminué de 5,6 % entre 2010 et 2013.

La proportion de tests confirmés positifs se maintient à moins de 1 % depuis le début du programme. Elle était de 0,38 % en 2013.

Au total, 656 cas d'infection par le VIH sont rapportés pour l'année 2013. Ce nombre comprend 358 nouveaux diagnostics, 278 anciens diagnostics et 20 cas non classés dans l'une ou l'autre de ces catégories.

La charge virale et le taux de cellules CD4 (taux de CD4) ajo…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection - Épidémiologie du VIH de 1995 à 2012 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2012

Les infections par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l'hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogue par injection représentent un enjeu de santé publique important au Québec.

Les données les plus récentes du réseau SurvUDI (au 31 mars 2012) indiquent que la cocaïne demeure la drogue injectée par la plus grande proportion des participants, suivie par les médicaments opioïdes, l'héroïne et le crack/freebase. L'injection de Dilaudid a augmenté de façon importante au cours des dernières années, de même que la consommation de crack/freebase non injecté. L'injection de médicaments opioïdes est maintenant fréquente, surtout chez les jeunes de 24 ans et moins, et pourrait présenter des enjeux particuliers pour le risque de VIH et de VHC. L'injection de crack, en augmentation à Montréal, est associée à certains comportements à risque élevé.

Après une diminution observée entre 1995 et 2002, le taux d'incidence du V…

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2013 (et projections 2014)

Avec plus de 27 000 cas déclarés en 2013, les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) représentent 74 % de l'ensemble des infections recensées dans le fichier des maladies à déclaration obligatoire (MADO).

Certaines situations méritent une attention particulière :

  • La hausse constante de l'incidence des cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis et de l'infection gonococcique, en particulier chez les jeunes de 15 à 24 ans, augmentation qui est plus prononcée chez les jeunes hommes.
    • L'augmentation importante et concomitante du nombre de tests de détection de l'infection à Chlamydia trachomatis et de l'infection gonococcique effectués au Québec pourrait expliquer en bonne partie cette hausse de cas déclarés.
  • Le défi important posé par la résistance du gonocoque aux antibiotiques utilisés pour le traitement de cette infection.
  • La proportion…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2013

Le rapport de surveillance met l'emphase sur les résultats obtenus en 2013 et présente également une comparaison des résultats obtenus pour les années 2010, 2011, 2012 et 2013.

En 2013, le programme de surveillance a permis de mettre en évidence les faits suivants :

  • parmi les 90 laboratoires participants, 55 ont rapporté au moins un cas d'infection à N. gonorrhoeae;
  • le nombre de cas d'infections à N. gonorrhoeae rapportés au LSPQ a plus que doublé en 2013 (3024 cas) par rapport à 2006 (1299 cas) pour une incidence provinciale de 37,3 cas/100 000 habitants;
  • l'utilisation des TAAN augmente rapidement; la majorité (76 %) des cas ont été détectés par ces épreuves;
  • presque la totalité des souches de N. gonorrhoeae, soit 714/716 (99,7 %) ont été reçues au LSPQ pour étude des profils de sensibilité aux antibiotiques;
  • les souches résistantes à la ciprofloxacine se retrouvent majoritairement (57 %)…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2012 à mars 2013

Le partage du matériel d'injection et d'inhalation est un facteur de risque important pour la transmission des infections au VIH, au VHC et au VHB chez les personnes qui s'injectent des drogues. Au Québec, le programme d'accès au matériel d'injection pour les personnes UDI fait partie du Programme national de santé publique et le Service de lutte aux ITSS du MSSS en assure le suivi provincial. A chaque année, les régions sociosanitaires qui disposent de centres d'accès au matériel d'injection (CAMI) compilent des statistiques sur le matériel distribué dans le cadre des activités de prévention et transmettent l'information à l'INSPQ. Ces données sont compilées pour produire un portrait national de la situation. Le rapport 2012-2013 indique que les directions régionales de santé publique des agences de santé et de services sociaux ont approvisionné leurs CAMI avec plus de 2 200 000 seringues. Près des trois quart de la distribution de matériel a fait l'objet d'une analyse plus poussée…

Les incidents et accidents transfusionnels signalés au système d'hémovigilance du Québec en 2011

La déclaration des incidents et accidents transfusionnels est l'un des éléments essentiels de l'hémovigilance au Québec. Le présent rapport fait état des accidents transfusionnels (les erreurs décelées après le début d'une transfusion ainsi que les réactions indésirables chez les receveurs) survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2011 et qui ont été signalés au Service de biovigilance et de biologie médicale du MSSS en date du 1er juillet 2013 par l'intermédiaire de l'application Lotus Notes « RIAT en ligne ». Il présente notamment les nombres et les taux d'incidence des réactions transfusionnelles associées aux produits labiles et à certains produits stables ainsi que l'analyse des tendances des taux de réactions transfusionnelles au cours de la période 2000 à 2011.

En 2011, 93 établissements (19 Centres hospitaliers (CH) désignés, 65 CH associés et 9 centres affiliés) tot…

Avis du Comité sur l'immunisation du Québec concernant l'âge pour l'utilisation du calendrier de vaccination contre les VPH à deux doses

Le Comité sur l'immunisation du Québec recommande que le calendrier de vaccination comportant deux doses espacées de 6 mois soit celui utilisé pour les filles et les garçons âgés de 9 à 13 ans inclusivement. Pour les jeunes de 9 à 13 ans qui ont reçu une seule dose du vaccin, la deuxième dose (espacée de 6 mois) devrait être administrée avant qu'ils atteignent l'âge de 15 ans. Dans le cas contraire, et pour toutes les personnes débutant leur vaccination à l'âge de 14 ans et plus, elles devront recevoir 3 doses.

Comité sur l'immunisation du Québec

Consensus d'experts : charge virale et risque de transmission du VIH

Un avis plus récent, basé sur de nouvelles études, vient d'être publié. Veuillez dorénavant vous référer au contenu de la position du ministère de la Santé et des Services sociaux L'effet du traitement des personnes vivant avec le VIH sur le risque de transmission sexuelle de l'infection en cliquant sur le lien suivant: http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-002173/

Sous-comité Charge virale et risque de transmission du VIH

Résultats du sondage sur les analyses de laboratoire en lien avec les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Le Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS (CALI) a été formé en janvier 2011. Il est un comité permanent d'experts formé avec l'accord du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et de l'Association des médecins microbiologistes-infectiologues du Québec (AMMIQ). Il relève de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et est rattaché au directeur du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) pour les aspects de laboratoire ainsi qu'au directeur de la Direction des risques biologiques et de la santé au travail (DRBST) pour les aspects de santé publique. Les travaux du CALI visent à documenter les meilleures pratiques de laboratoire en matière d'ITSS par l'émission de recommandations et d'avis. Ils favorisent l'adoption de ces meilleures pratiques par les médecins microbiologistes, les responsables de laboratoire et les cliniciens de première ligne. Le CALI participe à l'atteinte des objectifs du Programme national de santé publique (P…

Comité sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang