Maladie infectieuse

Surveillance provinciale des infections nosocomiales – Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline 2021-2022

  • En 2021-2022, les taux d’incidence des bactériémies nosocomiales à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) connaissent une baisse importante (de 0,54 à 0,05/10 000 jours présence) depuis le début du programme de surveillance il y a quinze ans, et ce, malgré une stabilité du taux d’infections nosocomiales à Staphylococcus aureus sensible à la méthicilline (SASM).
  • Une proportion plus importante de SARM provient des bactériémies d’origine communautaire, soit 73,3 % des SARM, comparativement à 26,4 % des SARM provenant d’une bactériémie nosocomiale.
  • Soixante-et-une installation n’ont déclaré aucune bactériémie nosocomiale à SARM, soit 82 % des installations participantes (74). Ce nombre est à la hausse par rapport à l'année précédente (78 %, soit 64…

Surveillance provinciale des infections nosocomiales – Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline 2020-2021

  • En 2020-2021, les taux d’incidence des bactériémies nosocomiales à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) continuent de diminuer depuis le début du programme atteignant 0,08/10 000 jours-présence.
  • Les bactériémies reliées aux cathéters sont le type d’infection le plus fréquent responsable des bactériémies nosocomiales à SARM (27 %) et des bactériémies nosocomiales à SASM (31 %).
Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Surveillance provinciale des infections nosocomiales – Bactériémies associées aux accès vasculaires en hémodialyse 2020-2021

  • En 2020-2021, le taux d’incidence global est significativement plus bas que celui de 2019-2020, passant de 0,28 à 0,19/100 patients-périodes. Les taux s’étendent de 0 à 2,83, avec 6 installations (11,8 %) qui dépassent le 90e percentile des taux d’incidence (2016-2017 à 2019-2020).
  • 89,8 % (N = 97) des bactériémies sont survenues chez des usagers dialysés par cathéter.
  • Les taux spécifiques à chaque type d’accès vasculaire sont stables sauf pour les taux liés aux cathéters tunnelisés, qui ont diminué de façon significative, passant de 0,38 à 0,23/100 patients-périodes.
  • La proportion des usagers dialysés par fistule continue de chuter, passant de 35,9 % à 34,1 %. Les 3 raisons les plus fréquentes pour l’utilisation d’un cathéter au lieu d’une fistule sont : un réseau vasculaire inadéquat, un refus de l’usager et un échec antérieur à la création d’une fistule. La raison est inconnue pour 45,4 % des usagers avec cat…
Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Surveillance provinciale des infections nosocomiales – Infections à entérocoques résistants à la vancomycine 2020-2021

  • En 2020, 2021, nous notons une diminution du nombre d’installations participantes à la surveillance des infections à entérocoques résistants à la vancomycine (N = 83 en 2020-2021 par rapport à 89 en 2019-2020). Cette diminution du nombre d’installations participantes a certainement contribué à la diminution du nombre total de dépistages (689 349 à 475 115) et de colonisations à ERV (2 024 à 988), alors que le nombre d’infections nosocomiales à ERV a plutôt augmenté par rapport à l’année précédente (26 à 29 cas).
  • En 2020-2021, le taux d’incidence des infections nosocomiales à ERV (catégorie 1a et 1b) est de 0,07/10 000 jours-présence pour les installations participant à la surveillance. Alors que c’est dans les installations universitaires qu’on rapporte la plus grande incidence d’infections dans la région de Montréal, ce sont plutôt dans les installations non universitaires à l’extérieur de la région de Montréal que l’on retr…
Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2021 et projections 2022

 

Le Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang est publié sous un format différent, en raison de circonstances exceptionnelles. Deux documents ont été mis en ligne au même moment :

  • Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang, année 2020 et données préliminaires 2021 : un rapport complet incluant une analyse thématique sur la pandémie de COVID-19.
  • Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang, année 2021 et projections 2022 : une courte mise à jour sous forme d’un sommaire accompagnant la majorité des figures et tableaux habituels; les notes méthodologiques sont disponibles en annexe.

Le contexte de la pandémie de COVID-19 a causé des retards considérables dans toutes les activités de prod…

Surveillance des maladies infectieuses chez les personnes qui utilisent des drogues par injection

Le réseau SurvUDI, implanté depuis 1995, effectue une surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les personnes UDI recrutées dans huit régions du Québec et à Ottawa. Le réseau permet également le suivi des facteurs de risque de ces infections. Ce rapport concerne les données obtenues de 1995 à 2020 pour le VIH et de 2003 à 2020 pour le VHC.

Les données les plus récentes du réseau SurvUDI (au 31 mars 2020) indiquent que :

  • La cocaïne demeure la drogue injectée par la plus grande proportion des participant(e)s, suivie par les médicaments opioïdes, l’héroïne et le crack/freebase.
  • L’injection de cocaïne ou de crack a diminué au cours des dernières années, alors que l’injection de Dilaudidâ a augmenté de façon importante entre 2003 et 2010.
  • Une hausse de la consommation de médicaments opioïdes par injection est observée entre 2005 et 2010. Il sera important de continuer à suivre ces tendances.
  • L’injection d…

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2020 et données préliminaires de 2021

Le Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang est publié sous un format différent, en raison de circonstances exceptionnelles. Deux documents ont été mis en ligne au même moment :

Le contexte de la pandémie de COVID-19 a causé des retards considérables dans toutes les activités de production du rapport et méritait d’ailleurs une analyse détaillée pour les années 2020 et 2021. Ce…

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec

 

La transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est toujours active au Québec.

  • Le nombre de nouveaux diagnostics d’infections par le VIH qui avait diminué de 31,4 % entre 2019 et 2020 a augmenté, passant de 212 cas en 2020 à 239 en 2021 (+12,7 %). Cependant, cette augmentation doit être interprétée avec prudence, car les données des dernières années fluctuent. Également, la pandémie de COVID-19 a eu un impact sur l’offre et le recours aux services de dépistage du VIH et a ainsi influencé l’analyse et l’interprétation des données du programme pour la période 2020-2021.

Une proportion relativement importante de personnes vivant avec le VIH sont diagnostiquées tardivement et ne bénéficient donc pas d’un traitement qui débute en temps opportun.

  • Près de la moitié (48,4 %) des pe…

Utilisation des vaccins bivalents à ARN messager pour la primovaccination

L’Institut national de santé publique du Québec est le centre d’expertise et de référence en matière de santé publique au Québec. Sa mission est de soutenir le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, les autorités régionales de santé publique, ainsi que les établissements locaux, régionaux et nationaux dans l’exercice de leurs fonctions et responsabilités.

La collection Avis et recommandations rassemble sous une même bannière une variété de productions scientifiques qui apprécient les meilleures connaissances scientifiques disponibles et y ajoutent une analyse contextualisée recourant à divers critères et à des délibérations pour formuler des recommandations.

Les présentes recommandations intérimaires portent sur l’utilisation des vaccins bivalents contre la COVID-19 pour la primovaccination. Elles ont été élaborées par le Comité sur l’immunisation du Québec à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Ce document s’adres…

Comité sur l'immunisation du Québec

Administration de la deuxième dose du vaccin contre la variole simienne (mpox)

Le présent avis scientifique porte sur l’efficacité vaccinale du vaccin non réplicatif de 3e génération contre les orthopoxvirus (Modified Vaccinia Ankara-Bavarian Nordic [MVA-BN] ou Imvamune®) et sur la pertinence d’administrer une deuxième dose de vaccin MVA-BN aux personnes à risque, peu importe leur statut vaccinal antérieur contre la variole.

Il a été élaboré à la suite d’une question de la Direction régionale de santé publique de Montréal formulée au Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).

Ce document s’adresse au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ainsi qu’aux professionnels et gestionnaires impliqués en vaccination.

Comité sur l'immunisation du Québec