Surveillance

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2007

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui lui a prescrit le test de dépistage confirmé positif. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du LSPQ. Celui-ci effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province.

Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique (ISP) téléphone au professionnel qui l'a prescrit en vue de l'enquête épidémiologique sur le cas, si ce dernier n'a jamais été déclaré au programme de surveillance.

En 2007, comparativement à 2006, on note une diminution de 4 % dans le nombre des spécimens analysés par les laboratoires hospitaliers qui font partie du programme québécois de diagnostic de l'infection par le VIH et de…

Surveillance des diarrhées associées à Clostridium difficile au Québec : bilan du 9 décembre 2007 au 31 mars 2008

La surveillance provinciale obligatoire des diarrhées associées à Clostridium difficile (DACD) a été mise en place en août 2004 par l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et le groupe de travail de la Surveillance provinciale des infections nosocomiales (SPIN). Des bilans périodiques avec l'analyse des données recueillies depuis le début de la surveillance sont publiés trois fois par année et rendus publiques sur le site de l'INSPQ.

Ce document présente un résumé de la surveillance pendant les périodes administratives 10 à 13 de 2007-08 (4e année de surveillance).

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection : épidémiologie du VIH de 1995 à 2007 : épidémiologie du VHC de 2003 à 2007

Le réseau SurvUDI a été implanté en 1995 au Québec. Ce réseau s'intéresse à la surveillance des infections au VIH et au virus de l'hépatite C (VHC) parmi les utilisateurs de drogue par injection.

Le recrutement se fait dans plusieurs environnements différents. La plupart des participants sont rencontrés dans des programmes qui donnent accès à du matériel d'injection stérile. D'autres sont recrutés par exemple dans des centres de détention et des cliniques de désintoxication ou de réhabilitation.

Ceux qui rapportent s'être injecté des drogues dans les six mois précédents sont éligibles à l'étude s'ils se montrent capables de donner un consentement éclairé. Un questionnaire est administré et deux prélèvements de salive enrichie sont faits pour détecter l'infection par le VIH (depuis 1995) et par VHC (depuis 2003). La codification utilisée permet la détection des visites multiples faites par des répéteurs à l'étude. (Les lecteurs intéressés trouveront plus de détails da…

Facteurs de risque pour l'hépatite C : analyse des enquêtes épidémiologiques faites lors de la déclaration des cas d'infection par le VHC au Québec  : avril 2002 à mars 2004

Les résultats présentés dans ce document proviennent d'une enquête nationale sur l'épidémiologie du virus de l'hépatite C (VHC) réalisée à la suite d'un diagnostic transmis au registre des maladies à déclaration obligatoire (MADO). Entre avril 2002 et mars 2004, les directions de santé publique se sont engagées à réaliser des entrevues auprès des personnes atteintes du VHC afin de cerner, entre autres, les facteurs de risque liés à la transmission de cette infection.

Durant la période à l'étude, 4 918 cas d'infection par le VHC ont été déclarés au registre MADO. De ce nombre, 2 482 ont fait l'objet d'une enquête épidémiologique, pour un taux global de participation de 50 %.

Les personnes infectées par le VHC rapportent l'usage de drogues par injection ou par inhalation dans 78 % et 72 % des cas respectivement. L'usage de drogues est la cause la plus fréquemment identifiée comme source de transmission de leur infection. Les risques liés aux transfusions sanguines…

Données d'incidence et de mortalité pour les principaux sièges de cancer au Québec : projections 2008

Cette monographie constitue le second exercice du genre au Québec. Elle présente des estimations de l'incidence du cancer et de la mortalité par cancer dans la population québécoise projetées jusqu'en 2008. Comme il s'écoule toujours quelques années (entre deux et trois ans) avant que les données déclarées de mortalité et d'incidence soient complètes et disponibles, des estimations deviennent essentielles pour alimenter les activités de surveillance du cancer, orienter les programmes et établir des priorités de santé publique.

Les modèles utilisés pour estimer les nouveaux cas de cancer et les décès par cancer en 2008 reposent sur l'hypothèse que les tendances observées au cours des dernières années (1991 à 2004) vont se maintenir pendant la période faisant l'objet des projections (2005 à 2008). En réalité, de nouveaux facteurs, non présents dans la période de temps ayant servi à établir les projections, pourront faire en sorte que les données réelles différeront des project…

Étude comparative de la gravité des blessures chez les utilisateurs de véhicules hors route et de motocyclettes au Québec

Le nombre de véhicules hors route (motoneiges et véhicules tout-terrain) a augmenté de façon importante au cours des dix dernières années au Québec. Parallèlement à cette croissance, on note une augmentation du nombre des décès et des hospitalisations reliés à ces activités motorisées. Cette étude vise à décrire la gravité des blessures subies à véhicules hors route (VHR) au Québec entre 2000 et 2005. Les données proviennent du Registre des traumatismes du Québec. Ce registre contient les hospitalisations survenues dans les centres hospitaliers du réseau de traumatologie québécois. Nous avons comparé la gravité des blessures selon deux dimensions, la gravité immédiate et l'importance des séquelles qui en résultent. La première dimension a été mesurée à l'aide de l'Injury Severity Scale (ISS), de l'échelle de Glasgow et de la proportion de blessés médullaires. La gravité des séquelles a été estimée à l'aide de l'Injury Impairment Scale (IIS). Trois activités motorisées ont été compar…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du VIH et des hépatites B et C auprès des personnes UDI au Québec : avril 2006 à mars 2007

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI) sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile, des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. La plupart des CAMI récupèrent les seringues usagées. Le réseau des CAMI a été mis en place au Québec à la fin des années 1980. Ce sont des organismes communautaires, des établissements du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des pharmacies.

Au Québec, la notion de réduction des méfaits liés à l’usage de drogues s’est développée vers la fin des années 1980 en réponse à la situation alarmante de la transmission du VIH chez les personnes faisant usage de drogues par injection. Depuis, les efforts de prévention se sont multipliés et des projets d’intervention dans les milieux de vie, de pairs aidants et de mobilisation des usagers de drogues en vue d’améliorer les services de prise en charge des personnes…

Surveillance provinciale des nouveaux cas d'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) : septembre 2006 - août 2007

Il faut d'abord souligner qu'un taux de participation de 100 % a été obtenu lors de cette première année de collecte de données, soit de septembre 2006 à août 2007. Ceci nous permet pour la première fois d'avoir une idée globale de l'importance de l'ERV dans la province. Il est rassurant de constater que 48 % (39/81) des laboratoires n'ont isolé aucun ERV durant cette période et que 33 % (27/81) n'ont isolé que de une à neuf souches au cours de l'année. Donc, pour 81 % (66/81) des CH, l'ERV ne représente pas un problème important, dans la mesure où ces centres ne sous-estiment pas l'incidence par le fait d'un programme (théorique ou appliqué) de dépistage sous-optimal. L'ERV est un problème plus important pour 19 % (15/81) des CH.

Au niveau géographique, l'ERV a été isolé surtout à Montréal et dans les régions limitrophes (Montérégie, Laurentides, Laval) avec l'exception de la Mauricie et Centre-du-Québec où deux centres ont isolé plus de 50 souches. L'ERV a par ailleurs été…

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Enquête de santé auprès des Cris 2003, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, Cycle 2.1 Iiyiyiu Aschii, 2003 : Blessures et sécurité dans les transports

Cette enquête a été effectuée au cours de l’été 2003 auprès d’un échantillon représentatif des résidents de 12 ans et plus des neuf communautés d’Iiyiyiu Aschii : Chisasibi, Eastmain, Mistissini, Nemiscau, Oujé- Bougoumou, Waskaganish, Waswanipi, Wemindji, Whapmagoostui.

  • 10 % des résidents de la région affirment avoir subi, au cours des douze derniers mois, une blessure limitant leurs activités normales.
  • Chaque année, plus de 1 000 personnes de 12 ans et plus subissent au moins une blessure limitant leurs activités.
  • Les hommes et les jeunes forment les groupes qui enregistrent les plus hautes prévalences de blessures.
  • La région d’Iiyiyiu Aschii ne se démarque pas du reste du Québec quant aux prévalences de blessures rapportées.
  • Les entorses, les foulures et les fractures sont les principales blessures rapportées.
  • Les chutes constituent la principale cause de blessure (42 %).
  • 48 % des blessures surviennent dan…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2007

Les infections invasives à Streptococcus pneumonieae (IIP) sont relativement fréquentes et affectent aussi bien l’enfant que l’adulte avec toutefois une incidence plus élevée aux extrêmes d’âge. En 1996, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) a mis sur pied un programme de surveillance en laboratoire des souches invasives de Streptococcus pneumoniae en étroite collaboration avec les laboratoires hospitaliers du Québec. Cette surveillance permet de suivre l’incidence des IIP, la résistance aux antibiotiques et le sérotype des souches, données indispensables pour évaluer l’impact des programmes d’immunisation et formuler des recommandations quant au traitement.

Il existe plus de 90 sérotypes de pneumocoque. Des vaccins contenant les sérotypes les plus fréquemment associés aux IIP sont disponibles. Un premier vaccin polysaccharidique contenant 23 sérotypes a été homologué au Canada en 1983 pour les personnes âgées de deux ans et plus. En 1999, un programme de vaccina…