Surveillance

Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik 2004 : blessures et sécurité dans les transports

Les Autochtones affichent en général des taux plus élevés de décès et d’hospitalisation à la suite d’un traumatisme que le reste de la population. Pour les périodes de 1991 à 1993 et de 1997 à 1998, les résidents du Nunavik se distinguaient de l’ensemble des Québécois par un taux de décès et d’années potentielles de vie perdue beaucoup plus élevé à la suite d’un traumatisme (intentionnel ou non). Les Inuits du Nunavik ont aussi des taux d’hospitalisation plus élevés à la suite de traumatismes que l’ensemble des autres Québécois; les chutes, les accidents automobiles hors route, les tentatives de meurtre et les tentatives de suicide en sont les causes les plus fréquentes. Ce résumé présente les résultats de l’Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik pour les blessures et la sécurité dans les transports. Les résultats recueillis permettent d’établir la prévalence des blessures chez les membres des ménages du Nunavik, telle que rapportée lors de l’enquête de 2004.

Les bles…

Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik 2004 : état des maladies cardiovasculaires et du diabète au Nunavik

Les premières études d’observation ont présenté les Inuits comme une population bien protégée contre les maladies cardiovasculaires (MCV) affectant les pays développés. Or, étant donné l’abandon du style de vie traditionnel et la prévalence élevée de certains facteurs de risque (tels que le tabac, 73 % et l’obésité, 19 %), les conclusions de l’enquête Santé Québec de 1992 menée auprès de la population inuite du Nunavik anticipaient une augmentation des MCV. Douze ans plus tard, l’Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik 2004 dresse un nouveau portrait de la santé de cette population afin de déterminer, entre autres, la prévalence des MCV et du diabète, ainsi que les facteurs de risque qui y sont associés, et d’évaluer l’évolution de ces résultats depuis 1992.

Au total, 1056 Inuits (hommes et femmes) provenant des 14 communautés du Nunavik ont participé à cette grande enquête. Les résultats suivants proviennent de 925 participants (âgés de 18 ans et plus) qui ont répondu…

Programme de surveillance de l'infection (PSI) par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2006

Le Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la confirmation de l'infection par le laboratoire et sur le recueil de renseignements concernant la personne infectée auprès du professionnel de santé qui a prescrit le test. En tant que laboratoire de référence, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) reçoit les spécimens réactifs au VIH que lui soumettent des laboratoires publics et privés et effectue toutes les analyses de confirmation. Pour tout test confirmé positif, une intervenante de santé publique téléphone au professionnel de santé ayant prescrit le test pour obtenir les informations épidémiologiques sur la personne infectée.

Le programme de surveillance comporte des limites liées au sous dépistage des personnes vivant avec le VIH, à l'impossibilité de procéder à la collecte épidémiologique pour certaines personnes trouvées infectées par le virus, notamment les réfugiés et les immigrants en…

Surveillance des diarrhées associées à Clostridium difficile au Québec : bilan du 10 décembre 2006 au 31 mars 2007

L'augmentation des diarrhées associées à Clostridium difficile (DACD) observée dans plusieurs centres hospitaliers (CH) du Québec depuis le début de l'année 2003 est liée à l'émergence d'une souche clonale de Clostridium difficile, dénommée NAP1/027 (North American Pulsovar 1 par électrophorèse en champ pulsé correspondant au profil 027 obtenu par PCR-ribotypage et au groupe BI obtenu par analyse de restriction par endonucléase). Cette souche produit des toxines A et B en quantité de 16 à 23 fois plus élevée et sur des périodes plus longues de temps que les autres souches, ce qui expliquerait une sévérité accrue de la maladie et une plus grande fréquence des récidives.

Le génotype NAP1/027 a été déclaré responsable des éclosions aux États-Unis et en plusieurs pays européens. Ces changements dans l'épidémiologie des DACD ont conduit à la publication des recommandations pour la surveillance des DACD inspirées de l'expérience québécoise dans ce domaine. Plusie…

Surveillance provinciale des infections nosocomiales

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection - Épidémiologie du VIH de 1995 à 2006 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2006

Au 30 juin 2006, 17 480 questionnaires avaient été administrés à 10 252 individus.

Les trois quarts sont des hommes (7 526/9 949). L'âge moyen chez les hommes est de 33,8 ans. L'âge moyen des femmes est de 28,7 ans.

Peu sont scolarisés, un sur quatre (707/2 785) seulement ayant terminé son cours secondaire.

La cocaïne est la drogue dont l'injection est la plus répandue (87 % des 10 243 répondants en avaient fait usage); l'héroïne suit avec 33 %. La cocaïne est aussi la drogue la plus souvent injectée par 73 % (7 376/10 161) des participants.

L'usage des drogues injectées varie beaucoup d'une région à l'autre. Si la cocaïne est la drogue la plus répandue dans toutes les régions (82 à 97 % des répondants dans chaque région), l'injection d'héroïne est particulièrement répandue à Montréal (50 % des 4 480 répondants) et celle de dilaudid à Québec, en Mauricie/Centre du Québec et à Ottawa (de 13 à 16 %). L'injection de morphine non prescrite est beaucoup pl…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du VIH et des hépatites B et C offerts aux utilisateurs de drogues par injection du Québec : avril 2005 à mars 2006

Les statistiques sur les programmes de prévention du VIH et des hépatites, colligées depuis 1996, grâce à des indicateurs standards sont analysées chaque année afin de suivre l'évolution de la situation nationale et dans les différentes régions du Québec. Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI) sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile, des conseils de prévention et aussi d'autres services. Ce sont des organismes communautaires, des établissements du réseau de la santé et des pharmacies. Au 30 novembre 2006, le Québec comptait 820 CAMI répartis dans 16 régions. Les 76 organismes communautaires : 4 centres spécialisés de prévention des ITSS auprès des UDI (CSP) et 72 organismes communautaires à clientèle et vocation multiples (OCCVM) ont assuré la distribution de plus de 80 % du matériel d'injection stérile au cours de la période d'avril 2005 à mars 2006. Les 744 éta…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas déclarés de janvier à juin 2006 et cumulatifs avril 2002-juin 2006

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le laboratoire et sur le recueil de renseignements sur la personne infectée auprès du professionnel de santé ayant prescrit le test. Les activités de collecte des données sont centralisées dans des locaux sécurisés du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), qui effectue toutes les analyses de confirmation à l'échelle de la province.

Les données analysées n'estiment ni la prévalence ni l'incidence de la maladie dans la province. Elles décrivent les caractéristiques des cas confirmés par le LSPQ sur les spécimens prélevés au premier semestre 2006 et dont la collecte d'information a été complétée, en les comparant aux cas cumulés depuis la mise en place du Programme de surveillance du VIH en avril 2002.

Les données montrent une augmentation du nombre de cas chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autre…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2006

Les principaux faits saillants du programme de surveillance en laboratoire des infections invasives à pneumocoque de 2006 se résument ainsi :

A. Surveillance globale pour l'ensemble de la population du Québec

  • L'incidence des infections invasives à pneumocoque, basée sur la déclaration des 104 laboratoires hospitaliers, s'établit à 11,5 cas/100 000 habitants par rapport à 13,8 cas en 2005 et à 16,5 cas en 2004.
  • La proportion des sérotypes inclus dans le vaccin 23-valent (incluant le 6A) chez les personnes de 65 ans et plus est de 87,2 % en 2006 comparativement à 81,1 % en 2005 et à 91,3 % en 2004.
  • La distribution des sérotypes continue à évoluer. Le sérotype 14, toujours au premier rang de 1996 à 2004, avait été remplacé par le sérotype 3 en 2005. En 2006, on retrouve les sérotypes 4, 19A et 22F presqu'à égalité alors que le sérotype 3 occupe la 4e place et que les sérotypes 6B et 14 se retrouvent en 7e…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2006

En 2006, le programme de surveillance a permis de mettre en évidence les faits suivants :

  • Le nombre de cas d'infections à Neisseria gonorrhoeae déclarés au LSPQ a augmenté de 38,8 % en 2006 par rapport à l'année précédente pour une incidence provinciale de 17,2 cas/100 000 habitants.
  • Parmi les 103 laboratoires participants, 69 ont déclaré au moins un cas d'infection à N. gonorrhoeae.
  • Le taux de résistance à la ciprofloxacine a atteint 30,2 % alors qu'il était de 6,9 % en 2004 et de 19,1 % en 2005 (p < 0,001).
  • La majorité des souches (62 %) résistantes ont été isolées dans la région 06.
  • Des souches résistantes ont été confirmées dans 12 autres RSS.
  • Les souches résistantes à la ciprofloxacine se retrouvent majoritairement chez les hommes âgés de 20 à 49 ans.

Projet pilote : rehaussement du fichier des tumeurs du Québec : rapport final

Actuellement, le Fichier des tumeurs du Québec (FiTQ) est alimenté presque exclusivement par les données d'hospitalisation et de chirurgie d'un jour. Cette source de données (Med-Écho) restreint la qualité du Fichier en termes d'exhaustivité de la déclaration des tumeurs malignes. En effet, le Fichier doit évoluer afin de s'adapter aux transformations qui ont marqué le système de soins de santé québécois. Ces transformations réfèrent à la réduction des admissions hospitalières et à l'utilisation de plus en plus fréquente de techniques diagnostiques et de procédures chirurgicales peu invasives par le personnel médical. Ainsi, plusieurs tumeurs malignes localisées à des sièges facilement accessibles, de stade précoce ou même avancé, peuvent être diagnostiquées et traitées en externe, sans que la personne ne soit hospitalisée, ni même vue en chirurgie d'un jour. Il en résulte que ces tumeurs ne sont pas inscrites au FiTQ ou le sont à un stade plus avancé de la maladie qui nécessitera a…