Surveillance

Surveillance passive des entérocoques résistants à la vancomycine - Rapport 2003

En février 1999, le sous-comité de surveillance et des laboratoires de l’AMMIQ, issu du Groupe de travail sur les antimicrobiens (GRAM), recommandait à tous les laboratoires hospitaliers de participer, sur une base volontaire, à la surveillance épidémiologique des isolats d’entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et d’acheminer toutes ces souches au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Ainsi, les souches d’E. faecium ou d’E. faecalis présumées être résistantes à la vancomycine par les laboratoires des centres hospitaliers du Québec sont acheminées au LSPQ. Le LSPQ offre des services de confirmation de l’identification bactérienne, des analyses de sensibilité aux antibiotiques, la recherche de gènes de résistance ainsi que le typage moléculaire par électrophorèse en champ pulsé.

Les données suivantes concernent les souches d’ERV reçues au LSPQ et prélevées pour la période allant…

Surveillance du virus du Nil occidental - Évaluation de l'utilisation du Système intégré de données de vigie sanitaire

Afin de supporter la prise de décision chez les professionnels affectés au dossier du virus du Nil occidental (VNO), l'Institut national de santé publique du Québec a été mandaté par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour développer un Système intégré des données de vigie sanitaire (SIDVS) capable à la fois de regrouper des données de surveillance provenant de plusieurs sources et de les rendre disponibles en temps réel. Ce système a été implanté progressivement entre les mois de mai et d'octobre de la saison du VNO en 2003. Le présent rapport concerne l'évaluation de son utilisation dont les objectifs visaient principalement à cibler les difficultés rencontrées avec le SIDVS, ainsi qu'à identifier les facteurs pouvant expliquer d'une part son utilisation en 2003 et d'autre part l'intention de s'en servir en 2004.

Au total, 94 personnes ayant eu accès au SIDVS en 2003 ont participé à l'étude : 49 s'en étaient servi au moins une fois par semaine, 29 m…

Projet de Plan commun de surveillance de l'état de santé de la population et de ses déterminants 2004-2007

Le Plan commun de surveillance est le premier projet de plan de surveillance élaboré suite à l’adoption de la Loi sur la santé publique. Il est aussi le premier projet qui ait été soumis au Comité d’éthique de santé publique, à l’aube de son mandat. Plus de 500 indicateurs y sont retenus pour suivre l’évolution de l’état de santé de la population et de ses déterminants; ces indicateurs sont associés à près de 250 objets de surveillance répartis en différentes catégories (par exemple, l’état de santé physique ou psychosociale, les habitudes de vie et comportements, les déterminants relatifs à l’environnement physique, etc.). Les informations qui résulteront de sa réalisation doivent permettre d’établir un portrait de l’état de santé de la population, d’en suivre l’évolution, de détecter des problèmes en émergence, d’identifier les problèmes prioritaires, etc. Ces informations serviront à informer la population et les décideurs/intervenants afin d’éclairer leurs décisions. Ces finalit…

Comité d'éthique de santé publique

Traumatismes d'origine récréative et sportive : portrait des consultations à l'urgence de l'Hôpital de L'Enfant-Jésus de Québec de juillet 1997 à juin 2001

Entre juillet 1997 et juin 2001

Nombre de cas de traumatismes dans la banque du SCHIRPT-HEJ : 18 347

Pourcentage de cas d’origine récréative et sportive : 27,6 %

Victimes de traumatismes d’origine récréative et sportive (TORS)

Sexe : 72 % sont des hommes ou des garçons

Âge : 65 % ont moins de 25 ans

Sports les plus souvent pratiqués au moment du traumatisme :

  • Vélo 16,1 %
  • Surf des neiges 10,4 %
  • Hockey 8,5 %
  • Ski alpin et acrobatique 7,2 %
  • Soccer 4,6 %

Diagnostic le plus fréquent pour 7 des 16 sports ou activités :

no 1 : Fracture membre supérieur (en patins à roues alignées, surf des neiges, patinage libre, vélo, planche à roulettes, sports équestres et karaté et sports apparentés)

Second diagnostic le plus fréquent pour 6 des 16 sports ou activités :

(en patinage libre, karaté et sports apparentés, baseball, surf des neiges, p…

La prévalence du cancer au Québec en 1998

Nous vivons dans une société où l’espérance de vie ne cesse de s’allonger et le nombre de personnes âgées augmente. Comme le cancer frappe surtout après l’âge de 60 ans, il faut s’attendre à une hausse constante des cas de cancer au Québec pour les années à venir. Par ailleurs, les efforts de dépistage précoce pour des types de cancer dont le nombre est important comme le cancer du sein, de la prostate et du côlon-rectum, associés à des traitements de plus en plus efficaces, font en sorte que les personnes atteintes de cancer vivent plus longtemps. Ainsi, la demande de services sociaux et de soins de santé associés au cancer risque de s’accroître à une vitesse accélérée. Dans ce contexte, la prévalence du cancer est un indicateur crucial pour la planification de ressources nécessaires à la lutte contre cette maladie.

Il est cependant important d’interpréter les résultats de la prévalence à leur juste mesure, selon la durée de suivi. La prévalence calculée sur une base de 5 a…

Inégalités sociales et mortalité des femmes et des hommes atteints de cancer au Québec, 1994-1998

La mortalité prématurée qu'occasionne le cancer et l'enjeu de santé publique qu'il représente ont donné lieu à une myriade d'études qui ont mis en évidence la contribution des conditions de vie, matérielles et sociales, dans la production de risques différenciés de morbidité et de mortalité. Ainsi, des études européennes et américaines attestent que la mortalité par cancer frappe souvent plus durement les catégories socio-économiques ou les territoires moins nantis, et cette relation persiste même quand on tient compte des comportements individuels. Dans bon nombre d'études, on s'est intéressé principalement aux hommes, plus faciles à caractériser au plan socio-économique que les femmes. En effet, le repérage de la position socio-économique des femmes s'est avéré complexe et les indicateurs utilisés sont souvent inadéquats. L'examen des inégalités sociales de santé entre les sexes montre que la mortalité est sensible à la mesure de l'inégalité, que les causes de mortalité diffèrent…

Surveillance des infections envahissantes à S. Aureus : rapport 2003

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a mis de l’avant, en janvier 2003, un programme de surveillance des infections envahissantes à Staphylococcus aureus suite à une demande du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ).

Ce nouveau programme vise à documenter de façon continue les prévalences provinciales et régionales de ces infections incluant celle des souches résistantes à la méthicilline. Cette activité se veut complémentaire aux initiatives du Groupe de travail sur la résistance aux antimicrobiens (GRAM) et de son sous-comité de surveillance et des laboratoires qui recueille une fois l’année depuis les quatre dernières années, des données sur la prévalence des souches de S. aureus résistantes à la méthicilline au Québec.

Ce rapport présente les résultats de la première année de surveillance.

Surveillance passive des entérocoques résistants à la vancomycine : rapport 2002

En février 1999, le sous-comité de surveillance et des laboratoires de l’Association des médecins microbiologistes et infectiologues du Québec (AMMIQ), issu du Groupe de travail sur les antimicrobiens (GRAM), recommandait à tous les laboratoires hospitaliers de participer, sur une base volontaire, à la surveillance épidémiologique des isolats d’entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et d’acheminer toutes ces souches au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), accompagnées d’un questionnaire développé à cette fin.

Ainsi, les souches d’E. faecium ou d’E. faecalis présumées être résistantes à la vancomycine par les laboratoires des centres hospitaliers du Québec sont acheminées au LSPQ. Le LSPQ offre des services de confirmation de l’identification bactérienne, des analyses de sensibilité aux antibiotiques, la recherche de gènes de résistance ainsi que le typage moléculaire par électroph…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2002

Le nombre de cas de gonorrhée répertoriés en 2002 s’est élevé à 809, correspondant à une incidence annuelle de 10,9 cas/100 000 habitants soit une légère diminution par rapport à l’incidence de 11,2 observée en 2001. La figure 1 illustre l’incidence en fonction de la région socio-sanitaire (RSS) de l’hôpital déclarant et non de la RSS du patient. On remarque une incidence plus élevée (26,8 cas/100 000 habitants) dans la région de Montréal-Centre où la majorité des cas sont répertoriés (489 des 806 cas). On observe également une incidence marquée de 499 cas/100 000 habitants dans la région du Nunavik, incidence qui a doublé par rapport à celle observée en 2001 (223 cas/100 000 habitants). Dans cette région, le taux d’incidence est influencé par une faible population où 50 cas (22 en 2001) ont été déclarés pour une population d’environ 10 000 personnes. Une autre région qui se démarque par sa forte incidence (23,6 cas/100 000 habitants) est la région du Nord-du-Québec. Dans cette régi…

Surveillance du pneumocoque : rapport 2002

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) / Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

De plus, plusieurs centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles (n = 24 en 2002). Leur collaboration se traduit par l'envoi de toutes leurs souches de pneumocoque isolées de sites normalement stériles quelle que soit leur sensibilité à la pénicilline G, accompagnées des renseignements suivants : données démographiques du patient, foyer infectieux et devenir du patient.

Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à leur sensibilité aux antibiotiques et leur sérotype. Les sensibilités à la pénicilline G et à la ceftriaxone, au chloramphénicol, à l’érythromycine, à la rifampicine, au trimét…