Surveillance

Portrait des troubles musculo-squelettiques d’origine non traumatique liés au travail : résultats de l’Enquête québécoise sur la santé de la population, 2014-2015

Ce portrait de santé au travail des hommes et des femmes en emploi au Québec est basé sur les données de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) 2014-2015. Cette édition de l’enquête s’est enrichie de nouveaux indicateurs liés à la santé au travail qui permettent une analyse plus précise des troubles musculo-squelettiques (TMS) d’origine non traumatique liés au travail, en les distinguant des TMS dus à des traumatismes accidentels. Ce portrait
présente les liens entre ces TMS et diverses expositions professionnelles en tenant compte des facteurs sociodémographiques et personnels pouvant influencer leur apparition. En raison des réalités différentes que vivent les hommes et les femmes sur le marché du travail, un portrait différencié selon le sexe est présenté. Les analyses font ressortir les constats suivants :
  • Près d’un million de personnes en emploi au Q…

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport annuel 2018

Contexte

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002.

Ce rapport décrit principalement les caractéristiques des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) nouvellement diagnostiquées en 2018, ainsi que la tendance des nouveaux diagnostics de la maladie depuis 2009.

Faits saillants

Au total, 671 cas d’infections par le VIH sont rapportés pour l’année 2018. Ce nombre comprend 311 nouveaux diagnostics, 353 anciens diagnostics* et 7 cas non classés dans l’une ou l’autre de ces catégories.

Les trois quarts (75,9 %) des nouveaux diagnostics sont enregistrés chez les hommes.

Soixante et un pour cent (61,1 %) des PVVIH nouvellement diagnostiquées résidaient à Montréal; 12,5 % habitaient dans la région de la Montérégie et 6,1 % sont dans la…

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2018 et projections 2019

Ce portait portrait s’inscrit dans le cadre du Programme national de santé publique. Il fait état de la situation épidémiologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, de l’infection gonococcique, de la syphilis, de la lymphogranulomatose vénérienne, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Principaux constats

Chlamydia trachomatis

  • L’infection à Chlamydia trachomatis est la plus fréquente des infections transmissibles sexuellement à déclaration obligatoire et touche particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. L’incidence des cas déclarés augmente de manière presque constante depuis plusieurs années. Pour la première fois depuis 2005, le taux projeté chez les femmes pour l’année 2019 est inférieur à celui de l’année précédente.

Infections gonococciques

  • Le taux d’incidence de cas déclarés d’infectio…

Proposition d’un plan de surveillance intégrée des virus transmis par les moustiques au Québec, 2020-2025

Plus d’une centaine d’arbovirus ayant le potentiel d’infecter les humains a été identifiée à l’échelle internationale. Les autorités de santé publique doivent donc cibler les arbovirus causant des infections les plus à risque de complications afin de déterminer lesquels devraient faire l’objet d’une surveillance. Au Québec, tout comme ailleurs en Amérique du Nord, les infections cliniques les plus fréquentes et les plus à risque de complication sont associées au virus du Nil occidental (VNO), suivies de celles liées aux virus du sérogroupe Californie. La province effectue également un « monitorage entomologique » les principales espèces de moustiques qui véhiculent des arbovirus exotiques tels que les virus du Chikungunya, du Zika et de la Dengue.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a mandaté l’Institut national de santé publique du Québec afin « d’élaborer un Plan de surveillance intégrée des arbovirus 2020-2025 » dont la mise en œ…

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2018

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2018

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Depuis 1988, le Laboratoire de santé publique du Québec, en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux, maintient un programme de surveillance des infections gonococciques. L’analyse des données du programme permet d'établir un portrait de l’antibiorésistance chez les souches isolées au Québec avec une emphase sur les résultats obtenus au cours de l'année 2018, particulièrement en ce qui a trait aux données de sensibilité réduite aux céphalosporines de troisième génération (C3G) et de résistance à l’azithromycine. Les détails méthodologiques sont disponibles dans les rapports de surveillance antérieurs déposés sur le site web du LSPQ.

Résultats

Évolution des hospitalisations attribuables aux chutes dans la population âgée de 65 ans et plus au Québec, de 1991 à 2016

Chez les aînés, les chutes sont fréquentes et représentent la principale cause d’hospitalisations reliées aux traumatismes non intentionnels au Québec. Cette étude détaille l’évolution temporelle des hospitalisations attribuables aux chutes dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période allant de 1991 à 2016 selon le sexe, l’âge et le type de lésions traumatiques subies. Les variations de la durée moyenne d’un séjour hospitalier et de la mortalité intrahospitalière sont également examinées.

Portrait général

  • Le nombre annuel d’hospitalisations attribuables aux chutes a presque triplé dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période étudiée, passant de 6 893 en 1991 à 19 087 en 2016.
  • Le taux d’hospitalisations attribuables aux chutes a augmenté en moyenne de 0,7 % par année chez les femmes âgées de 65 ans et plus, et de 1,0 % par année chez les hommes…

Maladies évitables par la vaccination à déclaration obligatoire au Québec : rapport de surveillance 2018

Ce document dresse un portrait de la situation épidémiologique des maladies évitables par la vaccination (MEV) au Québec en 2018. Il inclut seulement les maladies à déclaration obligatoire (MADO).

Méthodologie

L’analyse repose sur une source de données principale, soit le fichier commun dépersonnalisé du registre central des MADO (registre des MADO). L’extraction a été faite le 1er avril 2019. Les nombres de cas de même que les taux bruts d’incidence ont été calculés à partir des variables disponibles.

Résultats

MEV contre lesquelles un vaccin est recommandé au programme québécois d’immunisation

  • Coqueluche. L’incidence de la coqueluche était à la baisse en 2018 avec 589 cas déclarés (taux de 6,9 par 100 000 personnes-années [p.-a]). Le dernier pic de coqueluche remonte à 2016. L’incidence la plus élevée en 2018 était chez les moins d’un an avec un taux de 44,6 par 100 000 p…

Portrait des cas de silicose d’origine professionnelle à partir du système de déclaration des maladies obligatoire, Québec, 2006-2017

La silicose est une maladie chronique respiratoire attribuable à l’inhalation de particules libres de silice cristalline. La silicose est une maladie à déclaration obligatoire (MADO) au Québec. Entre 2006 et 2017, 360 nouveaux cas de silicose ont été enregistrés dans le système provincial d’enregistrement, de surveillance et de vigie sanitaire des MADO attribuables à un agent chimique ou physique. Tous sont d’origine professionnelle.

L’analyse de ces données montre que :

  • Tous les cas de silicose sont survenus à la suite d’une exposition chronique à la silice.
  • Tous les cas sont survenus chez des hommes âgés de 35 à 96 ans (moyenne de 64,7 ans). La moitié (50 %) des cas sont âgés de moins de 65 ans.
  • 52 % des cas proviennent de trois régions sociosanitaires, soit l’Abitibi-Témiscamingue, Chaudière-Appalaches et l’Estrie.
  • La majorité (88 %) des travailleurs provient d’établissements apparte…

L'espérance de vie comme mesure synthétique de taux de mortalité — Un indicateur à éviter pour les sous-populations avec une condition médicale chronique

L’espérance de vie, calculée à partir de la table de mortalité actuarielle, de populations générales s’interprètent comme la durée moyenne de vie restante du groupe d’individus qui partage les caractéristiques de temps, lieu et personne de la cohorte fictive implicite à la table de mortalité – sous le postulat que les risques de décès actuels perduraient jusqu’à leur extinction.

Généralement les EV-TMA de sous-populations « malades » ne sont que des chiffres abstraits sans correspondance valide avec la durée moyenne de survie d’aucun groupe réel, et ce, même sous le postulat que les risques de décès actuels perdureraient dans le futur.

Les EV-TMA de sous-populations « malades » ne peuvent être interprétées comme des EV-TMA de populations générales que dans de rares circonstances.

Il est ainsi préférable de s’en tenir à des mesures de fréquence standard pour décrire l’état de santé de sous-populations « malades ». Bien que moins i…

Surveillance de l’utilisation des urgences au Québec par les patients ayant des troubles mentaux

Ce rapport de surveillance trace un premier portrait de l’utilisation des services d’urgence des personnes atteintes de troubles mentaux au Québec à partir du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). L’urgence est le premier lieu où les personnes se retrouvent lorsqu’elles sont en état de crise ou évaluent les autres ressources comme inadéquates, et le dernier lieu lorsque les autres ressources ont été épuisées ou sont inaccessibles. L’urgence est aussi un lieu important de coordination des services de santé, permettant ainsi la mesure d’indicateurs clés comme l’accessibilité, la continuité et l’adéquation des soins à répondre aux besoins des patients.

Principaux constats

  • En 2014-2015, 12 % de la population québécoise a reçu un diagnostic de troubles mentaux, incluant les troubles liés aux substances psychoactives, ce qui représente plus de 865 000 personnes.