Traumatisme non intentionnel

Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik 2004 : blessures et sécurité dans les transports

Les Autochtones affichent en général des taux plus élevés de décès et d’hospitalisation à la suite d’un traumatisme que le reste de la population. Pour les périodes de 1991 à 1993 et de 1997 à 1998, les résidents du Nunavik se distinguaient de l’ensemble des Québécois par un taux de décès et d’années potentielles de vie perdue beaucoup plus élevé à la suite d’un traumatisme (intentionnel ou non). Les Inuits du Nunavik ont aussi des taux d’hospitalisation plus élevés à la suite de traumatismes que l’ensemble des autres Québécois; les chutes, les accidents automobiles hors route, les tentatives de meurtre et les tentatives de suicide en sont les causes les plus fréquentes. Ce résumé présente les résultats de l’Enquête de santé auprès des Inuits du Nunavik pour les blessures et la sécurité dans les transports. Les résultats recueillis permettent d’établir la prévalence des blessures chez les membres des ménages du Nunavik, telle que rapportée lors de l’enquête de 2004.

Les bles…

Mémoire déposé à la Commission des transports et de l'environnement dans le cadre des consultations sur les projets de loi modifiant le Code de la sécurité routière et le Règlement sur les points d'inaptitude

Bien que le bilan routier se soit amélioré au cours des 20 dernières années, l'insécurité routière est encore responsable de plusieurs centaines de décès évitables à chaque année au Québec. En 2006, près de 37 000 accidents de véhicules ont occasionné des dommages corporels sur le réseau routier québécois dont 3714 blessés graves ayant nécessité une hospitalisation. La route a causé 717 morts cette même année (SAAQ, 2007a). Pour chaque décès, cinq victimes nécessiteront une hospitalisation, parmi lesquelles certaines conserveront des séquelles graves. Ce fléau affecte principalement la population jeune, cela se traduit par un nombre considérable d'années potentielles de vie perdues avant 65 ans (APVP), faisant de ces traumatismes une des principales causes de mortalité prématurée. Par comparaison, en termes de nombre, les décès par traumatismes routiers représentent près de six fois le nombre de décès causés par l'infection au VIH qui se chiffre à 122 décès par année en moyenne pour…

Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes : rapport d'activités 2006

Le Centre est formé d’un ensemble d’institutions du réseau de la santé publique du Québec sous la coordination scientifique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qui, de part sa mission, établit des liens avec différentes organisations, à l'échelle canadienne et internationale, de manière à favoriser la coopération et l’échange de connaissances.

Le mandat du Centre collaborateur avec l’OMS a été renouvelé jusqu’en 2010. En conformité avec la mission et les objectifs du plan d’action et en continuité avec les activités de collaboration déjà entreprises, le Centre participera, dans la mesure de son expertise et de ses capacités, à la mise en oeuvre des différentes activités de la stratégie de l’OMS pour la prévention de la violence et des traumatismes non intentionnels.

Le Centre collaborateur espère jouer un rôle plus important dans le domaine de la prévention de la violence et aussi dans l’évaluation de l’effet et de l’impact que peuvent avoir le…

Centre collaborateur OMS pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes

Avis de santé publique sur les effets du cellulaire au volant et recommandations

D'un point de vue de santé publique, la route fait encore beaucoup trop de victimes, pour la plupart évitables : 704 décès et 6 397 blessés graves selon la SAAQ (2005). Le bilan des cinq dernières années (2000-2005) exprime une nette tendance à la hausse au Québec. En effet, le nombre de victimes décédées a augmenté de plus de 9 % entre 2004 et 2005 et les blessures graves de 14,2 %. Dans le réseau hospitalier, cela représente plus de 4 000 hospitalisations en moyenne par année (INSPQ, 2006).

Les gains importants réalisés depuis vingt ans sont largement attribuables aux programmes qui se sont attaqués à la conduite avec facultés affaiblies, ont renforcé le port de la ceinture de sécurité, de même que la construction de véhicules plus sécuritaires. Cependant, plusieurs facteurs, qui n'ont pas eu le même traitement contribuent aujourd'hui à cette situation au Québec. Le phénomène généralisé du non respect de la vitesse légale sur l'ensemble du réseau routier de même que l…

Témoignage de l'Institut national de santé publique du Québec à la Commission d'examen chargée d'étudier la nature et les caractéristiques des marchettes pour bébé

Le 23 mars 2004, le Gouverneur en conseil, sur recommandation du ministre de la Santé et en vertu du paragraphe 6 de la Loi sur les produits dangereux, a rendu un décret interdisant l'annonce, la vente et l'importation du produit connu comme étant une : « Marchette pour bébé montée sur roues ou autres objets similaires et comportant une enceinte qui supporte le bébé en position assise ou debout de sorte que ses pieds puissent toucher le sol et ainsi permettre le déplacement horizontal de la marchette. » 

Dans une lettre du 21 mai 2004, un distributeur de marchettes pour bébé a demandé au ministre de la Santé le renvoi du décret devant une commission d'examen en vertu de l'article 8 de la Loi sur les produits dangereux.

Le 2 juin 2006, le ministre de la Santé a annoncé la constitution d'une Commission d'examen, conformément au paragraphe 9 de la Loi sur les produits dangereux. En vertu du paragraphe 9 de cette loi, l…

Avis de santé publique sur la sécurité dans les piscines résidentielles et publiques au Québec

Cet avis de santé publique sur la sécurité des piscines résidentielles et publiques répond à un mandat du ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, monsieur Philippe Couillard, à la suite du rapport du coroner René Charest sur le décès par noyade d'une adolescente de 13 ans. L'avis définit d'abord les conséquences sur la santé d'une exposition aux piscines, le contexte réglementaire entourant les piscines au Québec et ailleurs dans le monde et décrit les facteurs de risque et les mesures de protection pour prévenir les traumatismes liés à ce type d'équipement. L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) formule un certain nombre de recommandations, sur la base des connaissances scientifiques et l'avis d'experts, quant aux mesures de protection à privilégier pour assurer la sécurité des personnes exposées aux piscines résidentielles et publiques au Québec.

Les risques associés à l'accès à une piscine : les noyades et les blessures médullaires…

Étude des blessures subies au cours de la pratique d'activités récréatives et sportives au Québec en 2004

La Direction de la promotion de la sécurité (DPS) du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) est responsable de l'application de la Loi sur la sécurité dans les sports. En vertu de celle-ci, un des mandats de la DPS est de veiller à ce que la sécurité et l'intégrité des personnes soient assurées à l'occasion de la pratique d'activités de loisir et de sport.

Plusieurs indicateurs requis pour déterminer l'ampleur du phénomène des blessures associées à la pratique des activités de loisir et de sport au Québec viennent de cette étude effectuée auprès de la population. L'étude a été réalisée conjointement par la DPS du MELS et l'Unité connaissance-surveillance de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). À la demande de la DPS, l'INSPQ était responsable de l'élaboration de la méthodologie et de l'analyse statistique des données. La firme SOM a été mandatée pour effectuer un sondage auprès de la population. La Direction générale de la santé publique d…

Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes - Rapport d'activités 2005

Le Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes existe depuis 1995. Il est formé d'un ensemble d'institutions du réseau de la santé publique du Québec, soit de quatre directions régionales de santé publique (Montréal, Montérégie, Capitale-Nationale et Bas-Saint-Laurent) ainsi que de la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux et de l'Institut national de santé publique du Québec.

En vertu de leurs mandats respectifs, ces organismes mènent des activités de promotion de la sécurité et de prévention des traumatismes intentionnels et non intentionnels. Ces activités couvrent un ensemble de champs d'intervention, soit la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes en milieu urbain, dans les transports, à domicile, dans les loisirs et les sports, de même que la prévention de la violence et du suicide.

Centre collaborateur OMS pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes

La mortalité par traumatismes non intentionnels chez les jeunes québécois de moins de 20 ans : une comparaison internationale

Pour la période 2000-2002, les traumatismes non intentionnels sont responsables de 512 décès chez les jeunes québécois âgés de moins de 20 ans. Ainsi, les traumatismes non intentionnels constituent la première cause de mortalité chez ces jeunes au cours de la période mentionnée. Toutefois, l'importance qu'occupent les traumatismes non intentionnels n'est pas identique pour chacun des groupes d'âge. Tandis que chez les enfants de moins d'un an les traumatismes non intentionnels composent moins de 2 % des décès, cette proportion atteint 43,5 % chez ceux âgés de 15 à 19 ans.

Les traumatismes routiers occupent une place prépondérante parmi les causes de décès traumatiques non intentionnels. Ils représentent près de 75 % de tous les décès par traumatismes non intentionnels survenus au Québec au cours de la période 2000-2002.

Notamment, les décès d'occupants de véhicule à moteur constituent près de 46 % de ces décès traumatiques. Les décès de piétons se retrouvent au secon…

Formation pour l'amélioration de la sécurité et la prévention de la criminalité à l'intention des collectivités locales

La sécurité est un besoin essentiel pour les collectivités. C’est pourquoi, depuis les dernières décennies, de nombreux efforts ont été réalisés pour prévenir et contrôler la criminalité et la violence, maintenir la paix ainsi que prévenir les accidents et les blessures.

À l’origine, ce sont les travaux du Comité intersectoriel sur la sécurité dans les milieux de vie, et plus particulièrement la production du document Sécurité dans les milieux de vie : Guide à l’intention des municipalités, qui ont incité les auteurs du présent ouvrage à pousser plus loin leur réflexion. En effet, si le Guide, diffusé en mai 1999 et réédité en 2002, se voulait une première initiation à la démarche d’amélioration de la sécurité, il était évident que son implantation dans les milieux de vie devait passer par une mise à l’épreuve des principes qui y étaient présentés. L’équipe de travail qui a développé le projet de Formation pour l’amélioration de la sécurité et…