Document intérimaire

Utilisé pour des documents qui seront mis à jour.

L’utilisation des écrans en contexte de pandémie de COVID-19 — quelques pistes d’encadrement

Suite à une demande du ministère de la Santé et des Services sociaux, le présent document vise à réviser les connaissances et les recommandations entourant l’utilisation des écrans chez les enfants et les jeunes et à proposer des orientations en ce qui concerne les principaux messages qui devraient être véhiculés afin de sensibiliser la population aux risques d’une surutilisation des écrans en contexte de pandémie. Une attention particulière est portée aux effets des écrans chez les jeunes, étant donné qu’ils sont de plus en plus exposés dans leurs différents milieux de vie et qu’ils constituent la cible de la plupart des recommandations existantes.

Ce document a été rédigé en réponse à une demande dans le contexte d’urgence sanitaire lié à la COVID-19. Réalisés dans un court laps de temps et basés sur les connaissances découlant d’une recherche rapide et d’une analyse sommaire et non exhaustive de la littérature scientifique et de la littérature grise disponibles, les constats présentés dans ce document pourraient devoir être révisés selon l’évolution des connaissances scientifiques liées à l’actuelle pandémie.

Exposition des jeunes à la violence dans les jeux vidéo et les médias sociaux : considérations dans le contexte de la pandémie de la COVID-19

Une synthèse des connaissances réalisée récemment par l’INSPQ s’est intéressée à la contribution de l’utilisation de deux médias populaires chez les jeunes âgés de moins de 18 ans, les médias sociaux et les jeux vidéo à contenu violent, sur la violence interpersonnelle subie (ex. : victimisation en ligne) et commise (ex. : agression physique). Les résultats de cette synthèse des connaissances montrent que l’usage des médias sociaux chez les jeunes est associé à plus d’agressions en ligne, qu’elles soient subies ou commises. Pour ce qui est des jeux vidéo à contenu violent, les constats sont moins clairs. En raison des mesures de confinement mises en place, il est possible que l’utilisation des jeux vidéo et des médias sociaux soit en hausse depuis le début de la pandémie de la COVID-19. L’augmentation du temps consacré à ces plateformes peut exposer les jeunes à un plus grand risque de subir de comportements violents sur Internet (ex. : se faire menacer, se faire intimider). Dans la plupart des recommandations émises par des organismes de santé, l’importance de limiter le temps que les jeunes passent devant les écrans (y compris sur les médias sociaux et les jeux vidéo) est mise de l’avant ainsi que la nécessité de privilégier un contenu de haute qualité.

Dans le contexte actuel de confinement, il peut être difficile pour les parents de limiter le temps d’écran de leurs enfants. L’attention et les efforts des parents pourraient se concentrer sur la nature du contenu consulté et des activités réalisées en ligne. Il existe des ressources pour aider les parents et les jeunes à limiter les risques associés à un usage excessif des jeux vidéo, des médias sociaux ou d’autres activités sur Internet.

COVID-19 : Mode d'organisation du travail « Fly in Fly out » (FIFO) ou « Drive in Drive out » (DIDO)

Groupe de travail SAT-COVID-19

Le FIFO-DIDO est un système de navettage aérien ou routier mis en place par les entreprises pour transporter des travailleurs vers des sites de travail généralement en régions éliognées ou isolées. Ce système implique normalement l'alternance entre une période de travail soutenue suivie d'une période de congé prolongée permettant aux travailleurs de rentrer à la maison. La principale différence des entreprises utilisant le FIFO-DIDO est l'utilisation du transport aérien ou routier communautaire (ex. : autobus), généralement plein, pour déplacer les travailleurs vers le lieu de travail. Les avions effectuent habituellement plusieurs escales. Le vol ou la route peuvent durer quelques heures.

Deux autres caractéristiques du travail FIFO-DIDO, partagées avec certains chantiers de construction et les camps forestiers, sont la présence de travailleurs provenant de différentes régions du Québec et le logement communautaire. La présence de travailleurs issus de plusieurs…

COVID-19 : Mesures sanitaires recommandées pour la population générale

Comité sur les mesures populationnelles (COVID-19)

Le présent avis résume les mesures de prévention de la COVID-19 recommandées pour la population générale dans le contexte de la pandémie et de la levée graduelle des mesures de confinement. L’avis tient compte des connaissances actuelles sur la transmission du virus SARS-CoV-2 et sur sa contagiosité. En l’absence de vaccin ou de traitement, et en parallèle avec l’identification et l’isolement rapide des personnes infectées et de leurs contacts, ces comportements devront devenir la nouvelle norme sociale pour freiner la propagation du virus.

COVID-19 : Propositions quant à l’utilisation de cloisons à l’intérieur des voitures

Peut-on utiliser des barrières physiques dans une voiture (ex. : voiture de police, taxi, voiture utilisée pour le covoiturage) et si oui, de quel type? L’utilisation d’une cloison rigide de type « plexiglas » dans les voitures pour empêcher la propagation, entre les occupants, du SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, suscite de la part de certains acteurs des inquiétudes concernant notamment la sécurité. Ainsi, l’Institut national de santé publique du Québec (NSPQ) a été contacté pour émettre un avis sur l’utilisation des cloisons rigides ou souples à l’intérieur d’une voiture. Plus précisément, il a été demandé à l’INSPQ si l’utilisation de cloisons rigides dans les voitures de police pouvait augmenter le risque de blessures et si l’utilisation de cloisons souples n’était pas une solution à privilégier.

Survol des recommandations en matière d’alimentation pour les personnes aînées en contexte de pandémie de COVID-19

Le contexte actuel de pandémie de COVID-19 et les mesures de distanciation physique et la consigne de rester à la maison peuvent avoir un impact préjudiciable sur l’alimentation de la population, en particulier chez les personnes aînées.

Parce que les personnes âgées de 70 ans et plus sont les plus à risque de décéder des complications de la COVID-19, le gouvernement leur a demandé de rester à la maison sauf en cas de nécessité ou d’exception. Ces personnes aînées peuvent sortir marcher ou aller se procurer de la nourriture et des médicaments en respectant les consignes sanitaires recommandées (Gouvernement du Québec, 2020a). Le gouvernement propose actuellement une reprise graduelle des activités par phase, selon le type d’activités et de zone géographique (Gouvernement du Québec, 2020b).

Les aînés qui étaient à domicile depuis plusieurs semaines peuvent commencer à sortir en respectant la distanciation physique. Toutefois, le retour à la normale se fait progressivement et plusieurs aînés continueront à s’auto-isoler et à utiliser les services de livraison à domicile ou à obtenir de l’aide extérieure pour leurs achats alimentaires. La réouverture des ressources communautaires telles que les centres de jour pour aînés n’est pas connue. Finalement, pour les aînés qui prenaient des repas au restaurant, cette autre source d’alimentation et de socialisation est limitée par les mesures de distanciation physique.

COVID-19 : Avis sur le port de la visière et du couvre-visage par les travailleurs

Groupe de travail SAT-COVID-19

Les données épidémiologiques actuelles indiquent que la transmission du SARS-CoV-2 de personne à personne semble se faire principalement lors d’un contact avec les gouttelettes des sécrétions respiratoires d’un cas symptomatique. L’accès aux masques N95 et aux masques de procédure doit être priorisé pour les travailleurs de la santé, étant donné le risque plus élevé d’exposition à ce virus. Pour les travailleurs hors du secteur de la santé, le groupe de travail Santé au travail COVID-19 recommande une approche graduée des mesures de prévention : exclusion des travailleurs symptomatiques ou faisant l’objet d’un isolement, lavage fréquent des mains, application de l’étiquette respiratoire, respect de la distanciation de deux mètres par diverses mesures adaptatives, installation de barrières physiques (ex. : vitre). Lorsqu’il s’avère impossible, par l’application d’autres mesures, de respecter la distance de deux mètres entre les travailleurs, le port d’un masque de…

Preventing Violence and Suicide Within the Context of the COVID-19 Pandemic: Courses of Action

In the current context of childcare and school closures and the suspension of activities outside the family household, the social environment of children is changing rapidly and generates concerns about their safety. The literature also provides evidence that points to an increase risk of violence during periods of crisis. Under normal circumstances, a large proportion of children in Québec are affected by violence and maltreatment. For example, in 2018, many children experienced repeated psychological abuse and violent parental behaviour. Currently, the environments that act as safety nets to detect and report cases of violence and maltreatment toward children are inaccessible. To date, few data are available to quantify the problem in Québec since the beginning of the COVID-19 pandemic. However, experts anticipate an increase in violence against children that may persist after the crisis. It has been observed that changes in routine can have disruptive effects within families and lead to undesirable behaviours among children. This situation, combined with parental anxiety, increases the likelihood of excessive or aggressive parental response. Isolation, financial insecurity, the psychological consequences of lockdowns (increased parental stress, anger), pressure to meet professional deadlines, and risky coping strategies, such as substance use, are all risk factors for the onset or increase of family violence.

Prévenir la violence et le suicide dans un contexte de pandémie de COVID-19 – quelques pistes

Dans ce bref état de situation, différentes problématiques de violence sont abordées, en identifiant des pistes d’actions émergentes et des exemples concrets lorsque possible. Ces pistes d’actions s’appuient sur des stratégies prometteuses dans le domaine de la prévention de la violence et du suicide. Cependant, les évidences scientifiques dans un contexte de pandémie, tel que celui de la COVID-19, sont peu nombreuses et ne permettent pas de poser un regard sur l’efficacité des mesures à mettre en place pour prévenir la violence et ses effets. Malgré tout, un effort a été fait pour identifier les facteurs les plus probants pour agir et fournir une liste de ressources et d’outils pouvant soutenir les efforts des différents acteurs interpellés.

Le vaccin Bacille Calmette-Guérin (BCG) pourrait-il apporter une protection contre la COVID-19?

Durant le dernier mois, des informations véhiculées dans des médias internationaux ont fait état d’une efficacité potentielle du vaccin BCG pour prévenir de manière non spécifique certaines infections respiratoires incluant celles causées par le virus SARS-CoV-2 causant la COVID-19. Suite à une question posée par les autorités de santé publique du Québec, la cellule de veille scientifique de l’Institut national de santé publique du Québec a invité un petit groupe d’experts à faire le point sur cette question. Ce groupe se compose d’experts en immunologie, pneumologie, épidémiologie et santé publique. Cet avis préliminaire est destiné aux professionnels de la santé ainsi que les responsables de la santé publique au Québec.