Veille analytique en périnatalité, février 2021

Les articles présentés dans ce bulletin de veille analytique abordent différents aspects de la santé en contexte périnatal et de petite enfance. Trois des articles sélectionnés présentent différents impacts de la pandémie de COVID-19 sur la santé des femmes enceintes, des parents et des enfants, tandis que les deux autres s’intéressent à l’intention d’allaiter chez les femmes enceintes et à la consommation d’aliments ultra-transformés pendant la petite enfance.

Inégalités sociales de santé

Royaume-Uni – Mesures de contrôle de la pandémie de COVID-19 et impacts sur la santé mentale et le sentiment d’insécurité financière : la situation des parents d’enfant de 0 à 18 ans

Contexte

Les mesures prises pour endiguer la pandémie de COVID-19 ont provoqué des changements aux conditions de vie et aux habitudes de travail, en plus de susciter une anxiété financière chez une grande partie de la population. À ces bouleversements s’ajoutent une détérioration de la santé mentale et une augmentation du stress.

De plus, la fermeture et la réduction de l’accès aux milieux scolaires entraînent une augmentation des responsabilités des parents, qui doivent partager leur temps entre exigences professionnelles et supervision de l’éducation de leurs enfants. Ainsi, il est plausible que les impacts psychosociaux et la détresse financière soient vécus différemment par les parents, comparativement à la population générale.

Objectif et méthode

Cette étude avait pour objectif d’examiner l’impact des transformations dues aux mesures de contrôle de la COVID-19 (télétravail, supervision de l’éducation des enfants) sur la santé mentale et la sécurité financière des parents. Les données de la UK Household Longitudinal Study, une enquête compilant des informations socioéconomiques et comportementales auprès de 40 000 foyers au Royaume-Uni, ont été utilisées.

Une collecte spéciale a été effectuée en avril et en mai 2020 auprès d’un sous-échantillon composé de plus de 15 500 travailleurs, dont 43 % étaient parent d’au moins un enfant de moins de 18 ans. Les questions portaient sur la situation d’emploi, sur la situation financière et le sentiment de sécurité financière, sur les soins et les responsabilités familiales en temps de COVID-19, ainsi que sur la santé mentale, cette dernière étant mesurée à l’aide du General Health Questionnaire. Des données provenant d’une collecte effectuée en 2017-2018 ont permis de comparer la perspective financière et la santé mentale des individus avant et pendant la COVID-19.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

Contrairement à la période prépandémie, les parents ressentent plus d’insécurité financière que les individus sans enfants. En particulier, ils sont plus pessimistes à propos de leur situation financière future. De plus, les parents qui avaient un revenu sous la médiane avant la COVID-19 sont plus exposés à l’insécurité financière que les autres parents.

En général, les données recueillies en période de COVID-19 permettent de constater :

  • Que les parents sont plus susceptibles d’avoir reçu une aide financière dans les derniers mois que les individus sans enfants;
  • Que la santé financière des parents de trois enfants ou plus et de ceux ayant des enfants de 0 à 5 ans est moins bonne que celle des autres parents;
  • Que l’insécurité financière est inversement associée à l’indice de santé mentale des parents;
  • La présence de disparités dans le niveau d’insécurité financière et de santé mentale des parents, les femmes et les ménages moins fortunés étant les plus affectés.

En regard de la santé mentale, le fait d’avoir des enfants ne semble pas significativement relié à l’indice de santé mentale. Cependant, les parents qui consacrent 20 heures ou plus par semaine aux soins ou à la supervision scolaire de leurs enfants affichent une moins bonne santé mentale que les autres parents.

Limites

Aucune limite n’est mentionnée par les auteurs.

Cheng, Z., Mendolia, S., Paloyo, A. R., Savage, D. A., & Tani, M. (2021). Working parents, financial insecurity, and childcare : Mental health in the time of COVID-19 in the UK Review of Economics of the Household, 1‑22.


Habitudes de vie

États-Unis – Intention d’allaiter chez les femmes enceintes : un modèle en pistes causales (path model)

Contexte

La littérature scientifique actuelle permet d’identifier des caractéristiques et des pratiques qui influencent l’allaitement, mais les données ne permettent pas de déterminer si cette influence s’exerce de façon directe ou indirecte.

Objectif et méthode

L’objectif de cette étude était de créer un modèle en pistes causales (path model) de l’intention d’allaiter, à partir de deux cadres théoriques, soit le Modèle de croyance en santé (Health belief model) et le Modèle comportemental intégré (Integrated behavioral model). Ces deux cadres théoriques ont été sélectionnés puisqu’ils proposent des concepts pertinents permettant d’étudier l’influence directe ou indirecte de plusieurs facteurs associés à cette intention.

Un questionnaire en ligne a été rempli par 300 femmes âgées de 18 à 45 ans au cours de leur 2e ou 3e trimestre de grossesse. Le questionnaire était composé de 98 questions légèrement modifiées tirées d’instruments de mesure préexistants. Les questions visaient à mesurer les éléments centraux du Modèle de croyance en santé et du Modèle comportemental intégré, à savoir les concepts de sentiment d’auto-efficacité en allaitement, de connaissances, de bénéfices perçus, de barrières perçues, d’attitude envers l’allaitement, d’interaction entre le fournisseur de soin et la patiente et de la motivation à allaiter. Les données sociodémographiques ont également été colligées. Une analyse bivariée et une analyse en pistes causales ont été réalisées pour déterminer la corrélation et la causalité entre les différents concepts, visant ainsi à prédire l’intention d’allaiter des femmes enceintes.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

L’analyse bivariée démontre que :

  • L’intention d’allaiter est positivement associée aux bénéfices perçus, aux connaissances, au sentiment d’auto-efficacité et à l’interaction entre le fournisseur de soins et la patiente;
  • L’intention d’allaiter est négativement associée aux barrières perçues.

L’analyse en pistes causales démontre que :

  • L’intention d’allaiter est directement influencée par l’attitude envers l’allaitement, la motivation à allaiter et le sentiment d’auto-efficacité en allaitement;
  • L’attitude envers l’allaitement est directement influencée par les connaissances, le sentiment d’auto-efficacité en allaitement ainsi que les bénéfices et barrières perçus;
  • La motivation à allaiter est directement influencée par l’attitude envers l’allaitement, le sentiment d’auto-efficacité en allaitement et les bénéfices perçus;
  • Les interactions entre le fournisseur de soins et la patiente représentent le concept ayant le moins d’influence sur l’intention d’allaiter.

Limites

Les auteurs mentionnent que les femmes blanches, mariées et ayant des revenus supérieurs à la moyenne sont surreprésentées dans l’échantillon et qu’ainsi, le modèle est difficilement généralisable aux femmes appartenant à une minorité ethnique ou ayant un faible statut socioéconomique. De plus, les facteurs distaux comme l’environnement dans lequel évolue la femme ou son historique d’allaitement n’ont pas été analysés, alors que ces facteurs pourraient avoir un impact sur l’intention d’allaiter d’une femme.

Evans, N. T., Hsu, Y.-L., & Sheu, J.-J. (2021). Path Model Validation of Breastfeeding Intention Among Pregnant Women. Journal of Obstetric, Gynecologic & Neonatal Nursing.


 Nouvelle-Zélande – Consommation d’aliments ultra-transformés chez les enfants de 12, 24 et 60 mois

Contexte

Les aliments ultra-transformés se définissent comme des « formulations d’ingrédients résultant d’une série de processus industriels »1. Des données émergentes dans la littérature scientifique suggèrent que ces aliments sont consommés à partir d’un très jeune âge. Cependant, peu d’information est disponible quant à la contribution de ces aliments à l’apport énergétique des jeunes enfants et aux facteurs pouvant être associés à cette consommation

Objectif et méthode

Cette étude avait pour objectif de décrire la contribution des aliments ultra-transformés à l’apport énergétique des enfants de 12, 24 et 60 mois et d’identifier les prédicteurs de cette consommation. Pour ce faire, une analyse secondaire des données de 669 dyades mères-enfants participants à l’étude Prevention of Overweight in Infancy a été réalisée.

La consommation d’aliments ultra-transformés des enfants a été évaluée à partir de questionnaires de fréquence (QF) alimentaires administrés aux parents par un évaluateur. Les QF administrés à 12 et 24 mois évaluaient la consommation de 90 aliments au cours des quatre dernières semaines, tandis que le QF administré à 60 mois contenait 123 aliments. Les aliments inclus dans les QF ont été catégorisés selon leur niveau de transformation (ingrédients culinaires, aliments minimalement ou non transformés, transformés, ultra-transformés,). La contribution relative des aliments ultra-transformés à l’apport énergétique des enfants a été calculée.

Les données sociodémographiques ont été obtenues auprès de la mère et l’adresse de résidence a servi à l’attribution d’un score basé sur le niveau de défavorisation du quartier. Des modèles de régression à effets mixtes ont été utilisés pour évaluer l’association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et les variables sociodémographiques.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

La consommation d’aliments ultra-transformés est élevée à tous les âges et est peu ou pas associée aux variables sociodémographiques évaluées. Plus précisément :

  • Les aliments ultra-transformés constituent respectivement 45 %, 42 % et 51 % de l’apport énergétique à 12, 24 et 60 mois;
  • Une faible corrélation est observée entre la consommation d’aliments ultra-transformés à 24 et à 60 mois;
  • À 12 mois, la contribution des aliments ultra-transformés à l’apport énergétique était 4,3 % plus élevée chez les enfants dont la mère était obèse avant la grossesse comparativement aux enfants dont la mère avait un poids normal;
  • Le sexe de l’enfant; la parité; l’âge, le niveau d’éducation ou le poids de la mère avant la grossesse; ainsi que le niveau de défavorisation du quartier n’ont pas démontré d’association significative avec la consommation d’aliments ultra-transformés, suggérant que ces aliments contribuent substantiellement à l’apport énergétique de la plupart des enfants.

Les aliments ultra-transformés contribuant le plus à l’apport énergétique varient peu d’un âge à l’autre :

  • Les préparations commerciales pour nourrissons et le lait pour tout-petits sont parmi les plus grands contributeurs à 12 et 24 mois, constituant la majorité de l’apport énergétique chez ceux qui en consomment, bien qu’étant consommés par peu d’individus;
  • Les croustilles constituent une plus faible proportion de l’apport énergétique individuel, mais sont consommées par presque tous les enfants de 24 et 60 mois;  
  • Divers types de pain, le yogourt, les céréales à déjeuner, les saucisses et les barres granolas sont parmi les 10 plus grands contributeurs à 12, 24 et 60 mois.

Les auteurs rappellent que la qualité nutritionnelle d’un aliment n’est pas uniquement tributaire de son niveau de transformation et soulignent l’importance de situer les aliments dans leur contexte de consommation. Ils citent en exemple le pain, qui peut être consommé en sandwich avec des aliments nutritifs

Limites

Plusieurs limites sont énoncées par les auteurs de cette étude, notamment sa nature observationnelle, l’utilisation de QF plutôt que de journaux alimentaires avec pesée des aliments, l’utilisation de deux versions de QF selon l’âge des enfants, ainsi que la possibilité d’erreurs de classification des aliments selon leur niveau de transformation. Ils soulignent également que les participants à l’étude ne sont pas représentatifs de la population de la Nouvelle-Zélande, les mères participantes étant plus âgées, plus éduquées et dans une situation de défavorisation moins élevée que la moyenne.

Fangupo, L. J., Haszard, J. J., Taylor, B. J., Gray, A. R., Lawrence, J. A., & Taylor, R. W. (2021). Ultra-Processed Food Intake and Associations With Demographic Factors in Young New Zealand Children. Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, 121(2), 305‑313.


Négligence et maltraitance

États-Unis – Maltraitance et négligence envers les enfants en contexte de COVID-19 : associations avec des difficultés perçues face aux tâches parentales et avec le changement de statut d’emploi

Contexte

Les mesures sanitaires mises en place pour contrer la pandémie de COVID-19 peuvent exacerber divers facteurs ayant été associés à la maltraitance et à la négligence envers les enfants, comme le chômage, le stress financier, l’isolement social et la dépression parentale. Le soutien social habituellement fourni par l’entourage, les écoles et les organismes communautaires agit comme facteur de protection de la maltraitance et de la négligence. Toutefois, les diverses mesures sanitaires, notamment la distanciation sociale (rester à la maison quand on se sent malade, travailler et faire l’école à domicile, éviter les rassemblements), peuvent priver les parents de ce soutien.

Objectif et méthode

Cette étude avait pour objectif d’examiner si le risque de maltraitance et de négligence envers les enfants au début de la pandémie était associé, chez les parents, à leur perception de la difficulté associée à l’accomplissement des tâches reliées à la parentalité en contexte de distanciation sociale ou au changement de statut d’emploi en raison de la pandémie.

En mars 2020, suite à la mise en place de certaines mesures sanitaires, dont la distanciation sociale, 238 parents américains ayant un enfant entre 0 et 12 ans ont répondu à un sondage en ligne. Des questions inspirées du Parent-Child Conflict Tactics Scales portaient sur l’utilisation de diverses pratiques parentales coercitives. Le sondage abordait également les changements au statut d’emploi des parents en raison de la COVID-19 (mise à pied temporaire ou permanente), ainsi que leur perception de la difficulté à réaliser les tâches parentales en contexte de distanciation sociale.

Des analyses de régression ont permis d’évaluer l’association entre ces deux éléments et le risque de négligence physique, de négligence émotionnelle, de violence verbale et de violence physique envers les enfants, ainsi que la fréquence de certaines pratiques parentales négatives (ex. certaines pratiques disciplinaires, crier après son enfant, laisser son enfant seul, donner la fessée ou frapper son enfant) pendant les deux premières semaines de la pandémie.

Qu’est-ce qu’on y apprend?

  • La perception de la difficulté à accomplir les tâches parentales en contexte de distanciation sociale était associée à un risque de négligence physique et émotionnelle, ainsi qu’à un risque de violence verbale envers les enfants;
  • Un changement au statut d’emploi du parent était également associé à un risque de négligence émotionnelle et de violence physique envers les enfants;
  • La perception de la difficulté à accomplir les tâches parentales en contexte de distanciation sociale était associée à une augmentation dans la fréquence du recours à certaines pratiques parentales négatives depuis le début de la pandémie, ainsi qu’à un nombre plus important de conflits avec son enfant.

Limites

Les auteurs identifient de nombreuses limites à cette étude. Tout d’abord, l’échantillon inclut très peu de parents issus de la diversité socioculturelle, diminuant la généralisabilité des résultats. La taille de l’échantillon est également petite, ce qui peut entraîner un manque de puissance statistique. L’augmentation de la fréquence du recours aux pratiques parentales négatives est évaluée de façon rétrospective, en l’absence de mesure de base (prépandémie). Les facteurs étudiés sont mesurés à partir de questions uniques, limitant la capacité de les analyser avec précision. Une proportion importante de données concernant le recours à la fessée était manquante. Enfin, aucun mécanisme causal entre les facteurs étudiés et les situations de maltraitance et de négligence ne peut être rapporté dans cette étude, car il s’agit d’un devis transversal.

Lee, S. J., Ward, K. P., Lee, J. Y., & Rodriguez, C. M. (2021). Parental Social Isolation and Child Maltreatment Risk during the COVID-19 Pandemic. Journal of Family Violence, 1‑12.


Périnatalité en situation d’adversité

Impacts de la pandémie de COVID-19 sur la santé des femmes enceintes et des nouvelles mères

Contexte

Certaines données sur la COVID-19 suggèrent que la maladie causerait davantage d’effets délétères sur la santé physique des hommes. Cependant, les impacts socioéconomiques seraient peut-être plus importants chez les femmes. De plus en plus de questionnements émergent sur les effets de la COVID-19 chez les femmes enceintes ainsi que sur les impacts du confinement et des autres mesures de prévention de la pandémie sur leur santé et leur bien-être.

Objectif et méthode

L’objectif de cette étude était de synthétiser la littérature émergente sur les impacts de la COVID-19 sur la santé ou le bien-être physique, mental, économique et social des femmes enceintes et des nouvelles mères. Pour ce faire, un examen de la portée (scoping review) utilisant le cadre méthodologique de Arksey et O’Malley2 a été réalisé. La littérature publiée en anglais du 1er janvier au 11 septembre 2020 a été recensée. Des 396 documents identifiés, 95 ont été inclus dans la revue (71 articles révisés par les pairs et 24 publications provenant de la littérature grise). Deux articles publiés après septembre 2020 au sujet des effets de la COVID-19 sur la santé physique des femmes enceintes ont été ajoutés. Une analyse thématique des documents retenus a ensuite été effectuée, de même qu’une description narrative pour chaque thème identifié

Qu’est-ce qu’on y apprend?

L’analyse thématique a permis de faire les constats suivants quant à l’impact de la COVID-19 et des mesures de prévention de la pandémie sur la santé des femmes enceintes :

  • Contredisant des données antérieures, deux articles portant sur de grands échantillons et révisés par les pairs, publiés en octobre et novembre 2020, suggèrent que les femmes enceintes ayant la COVID-19 sont plus à risque de symptômes et conséquences sévères (admission aux soins intensifs, intubation, ventilation mécanique, décès) que les femmes en âge de procréer non enceintes ayant aussi la maladie;
  • Le risque de transmission de la mère à l’enfant (in utero, pendant l’accouchement ou par le lait maternel) semble faible;
  • Des réductions dans les services prénataux offerts et utilisés ont été observées dans plusieurs pays depuis le début de la pandémie;
  • Par rapport à la période précédant la pandémie, un risque accru de troubles mentaux (anxiété et dépression) durant la grossesse a été rapporté;
  • L’augmentation de la charge domestique et de la violence conjugale, ainsi que les pertes de revenus en raison de la pandémie semblent affecter davantage les femmes, qu’elles soient enceintes ou non, que les hommes.

Devant ces constats, les auteurs émettent plusieurs recommandations : allouer davantage de fonds à la recherche épidémiologique sur le sujet, maintenir les services de santé ou sociaux pour les femmes enceintes et les mères (incluant les écoles et les garderies) et se préoccuper davantage des impacts des différentes mesures de prévention de la COVID-19 sur leur santé mentale.

Limites

Les articles publiés dans d’autres langues que l’anglais n’ont pas été inclus, ce qui a probablement mis davantage l’accent sur les pays où l’anglais est la langue première. Il a été difficile de recenser la littérature sur la santé maternelle provenant de pays à revenu faible ou intermédiaire, même en incluant la littérature grise. La méthode choisie (examen de la portée) permet une recension rapide, mais n’est pas un processus aussi rigoureux qu’une revue systématique ou une méta-analyse.

Kotlar, B., Gerson,E., Petrillo, S., Langer, A., & Tiemeier, H. (2021). The impact of the COVID-19 pandemic on maternal and perinatal health: a scoping review, Reproductive Health, 18:10.


1Traduction libre, Monteiro, C. A., Cannon, G., Levy, R. B., Moubarac, J.-C., Louzada, M. L., Rauber, F., Khandpur, N., Cediel, G., Neri, D., Martinez-Steele, E., Baraldi, L. G., & Jaime, P. C. (2019). Ultra-processed foods : What they are and how to identify them. Public Health Nutrition, 22(5), 936‑941.

2Arksey H, O’Malley L. Scoping studies: towards a methodological framework.Int J Soc Res Methodol. 2005;8(1):19–32. 

Rédacteurs

Stéphani Arulthas
Emilie Audy
Élise Jalbert-Arsenault
Danielle Landry
Andréane Melançon

Révision
Johanne Laguë

Sous la coordination de
Roseline Olivier-Pilon, Chef d’unité scientifique

Mise en page
Louise Allard

Équipe Périnatalité, petite enfance et santé reproductive
Unité Stratégies préventives et parcours de vie
Direction du développement des individus et des communautés

L’inclusion des articles présentés dans ce bulletin de veille ne signifie pas leur endossement par l’Institut. Le jugement professionnel demeure essentiel pour évaluer la valeur de ces articles pour votre pratique. Vous pouvez également consulter la méthodologie de la veille scientifique en périnatalité.