Épidémiologie de terrain

L’épidémiologie de terrain est l’application d’un ensemble de concepts, de méthodes et d’outils pour évaluer des problèmes de santé imprévus, lesquels exigent une intervention rapide en raison de leur gravité, de leur ampleur ou de leur impact négatif envers la population touchée. On peut notamment penser à l’investigation d’une éclosion d’étiologie infectieuse ou d’un agrégat inhabituel de cas d’une maladie ou d’un problème qui peut présenter une menace pour la santé d’une population. 

L’épidémiologiste de terrain se situe au centre de l’action et commence bien souvent son travail sans une hypothèse claire. Devant un problème de santé à caractère urgent, il doit recueillir des données suffisantes pour effectuer une intervention et informer rapidement les personnes clés afin d’assurer la protection de la santé des individus ou de la population à risque.

Le Groupe d’experts en épidémiologie de terrain (GEPITER)

Depuis 2007, le groupe d’experts en épidémiologie de terrain (GEPITER) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) soutient le développement des compétences en épidémiologie de terrain dans le réseau de la santé et des services sociaux. Pour ce faire, il mène un ensemble d‘activités auprès des professionnelles et professionnels du domaine de la protection de la santé incluant :

Les initiatives de GEPITER sont possibles grâce à la collaboration de plusieurs partenaires, notamment le réseau de la santé et des services sociaux et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec, l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

L’image de la loupe représente la Communauté de pratique en épidémiologie de terrain comme initiative qui vise à faciliter l’intégration des activités développées par le groupe d'experts en épidémiologie de terrain (GEPITER), soit le soutien, la formation et les offres de stages.

Responsable

  • Mireille Barakat, M. Sc., conseillère scientifique, Direction des risques biologiques, Institut national de santé publique du Québec, et professeure adjointe de clinique, Département de médecine sociale et préventive, École de santé publique de l’Université de Montréal.

Membres

  • Louise Alain, B.Sc. inf., M. Sc., conseillère cadre en prévention et contrôle des infections,  Centre hospitalier universitaire de Québec - Université Laval.
  • Juliana Ayres Hutter, M. Sc., M.P.H., conseillère scientifique, Direction des risques biologiques, Institut national de santé publique du Québec, et chargée d’enseignement de clinique, département de médecine sociale et préventive, École de santé publique de l’Université de Montréal.
  • Réjean Dion, M.D., médecin-conseil, Laboratoire de santé publique du Québec, Institut national de santé publique du Québec, et professeur adjoint de clinique, Département de médecine sociale et préventive, École de santé publique de l’Université de Montréal.
  • Colette Gaulin, M.D., M. Sc., médecin-conseil, Bureau de surveillance et de vigie, ministère de la Santé et des Services sociaux.
  • Éric Levac, M.D., médecin-conseil, Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre.
  • François Milord, M.D., F.R.C.P.(c), médecin conseil, Direction de santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre, et professeur agrégé, Département des sciences de la santé communautaire, Université de Sherbrooke.
  • Noémie Savard, M.D., M. Sc., F.R.C.P.(c), médecin-conseil, Direction des risques biologiques, Institut national de santé publique du Québec, et professeure adjointe de clinique, Département de médecine sociale et préventive, École de santé publique de l’Université de Montréal. Chargée d’enseignement, Département d’épidémiologie, biostatistiques et santé au travail, École de santé des populations et de santé mondiale, Université McGill.

Remerciements

  • Les initiatives du GEPITER n’auraient pas été possible sans le Dr Julio C. Soto, médecin spécialiste à l’INSPQ et professeur titulaire de clinique de l’École de santé publique de l’Université de Montréal, à la retraite.
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