Traumatisme non intentionnel

Mortalité attribuable aux traumatismes non intentionnels au Québec : évolution de 2000 à 2019

  • Le nombre annuel de décès attribuables aux traumatismes non intentionnels a presque doublé dans la population québécoise au cours de la période étudiée, passant de 1 903 décès en 2000 à 3 489 en 2019. Au cours de cette période, le taux ajusté de décès attribuables à cette problématique est passé de 28,7 à 37,1 décès par 100 000 personnes. Le nombre et le taux observés en 2019 correspondent à un sommet depuis le début des années 2000.
  • L’augmentation du taux de décès attribuables aux traumatismes non intentionnels est davantage prononcée chez les 65 ans et plus. Cette hausse s’explique avant tout par l’accroissement de la mortalité liée aux chutes dans ce groupe d’âge. Avec le vieillissement de la population, la prévention des chutes chez les aînés demeure un enjeu important.
  • Les intoxications sont l’une des principales causes de décès et contribuent à la hausse observée. Ce constat témoigne de la pertinence de poursuivre les efforts…

Blessures subies lors des activités de compétitions de motocross au Québec et potentiel d’efficacité des mesures de prévention

La pratique du motocross attire des adeptes dont plusieurs sont des jeunes de moins de 16 ans. Leurs habiletés psychomotrices n’étant pas développées complètement, on peut se demander si en raison des risques de blessure, il est avisé de leur permettre de participer à des compétitions de motocross. Ainsi, cette étude documente l’ampleur des blessures en motocross au Québec de même que les risques associés aux compétitions dans cette discipline. Elle compare ces risques aux risques de blessures dans d’autres activités de compétition généralement pratiquées par les moins de 16 ans soit le ski alpin et la planche à neige. Elle examine également le potentiel de prévention de mesures proposées dans le Projet de règlement de sécurité de la Fédération québécoise des motos hors route et le Guide d’aménagement et d’exploitation des sites de véhicules tout-terrain motorisés au Québec.

Ampleur des blessures en motocross au Québec

  • Depuis 2010, 8…

Indicateurs de vulnérabilité associés à la survenue des traumatismes non intentionnels dans une communauté

Au Québec, les traumatismes non intentionnels (TNI) sont un enjeu de sécurité important pour les communautés. Ils sont notamment la première cause de décès chez les 1 à 4 ans et la deuxième cause d’hospitalisation chez les 5 à 17 ans. Afin de maintenir ou d’améliorer la sécurité d’une communauté, il apparait essentiel de connaître les particularités pouvant fragiliser ou protéger une communauté au regard des traumatismes non intentionnels. Dans cette perspective, ce volume vise à documenter et à présenter l’association entre les traumatismes non intentionnels et certaines caractéristiques socioéconomiques ou démographiques pouvant être considérées comme des indicateurs de vulnérabilité associés à la survenue des traumatismes non intentionnels dans une communauté.

À partir de la littérature scientifique disponible, ce volume rassemble six fiches présentant les principaux constats quant à l’association entre la survenue de traumatismes non intentionnels et les caract…

Avis sur le Plan intégré de surveillance des traumatismes non intentionnels

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a déposé le Plan intégré de surveillance des traumatismes non intentionnels (PTNI) pour examen auprès du Comité d’éthique de santé publique (CESP). Le PTNI est structuré autour de cinq grandes thématiques : l’ensemble des traumatismes non intentionnels, les traumatismes routiers, les traumatismes liés à une chute, les traumatismes d’origine récréative et sportive et les traumatismes d’origine domestique.

Le CESP s’est d’abord penché sur les enjeux éthiques soulevés par les responsables du PTNI, c’est-à-dire le respect de la confidentialité et de la vie privée, ainsi que le risque de stigmatisation. Le Comité a jugé que ces deux enjeux ne posaient pas de problèmes particuliers pour le PTNI. Le CESP a ensuite abordé deux autres enjeux éthiques, qui ne portent qu’en partie sur le plan lui-même, c’est-à-dire les enjeux d’utilité et d’efficience. Au final, le Comité ne fait pas de recommandations particulières, mais…

Comité d'éthique de santé publique

Évolution des hospitalisations attribuables aux chutes dans la population âgée de 65 ans et plus au Québec, de 1991 à 2016

Chez les aînés, les chutes sont fréquentes et représentent la principale cause d’hospitalisations reliées aux traumatismes non intentionnels au Québec. Cette étude détaille l’évolution temporelle des hospitalisations attribuables aux chutes dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période allant de 1991 à 2016 selon le sexe, l’âge et le type de lésions traumatiques subies. Les variations de la durée moyenne d’un séjour hospitalier et de la mortalité intrahospitalière sont également examinées.

Portrait général

  • Le nombre annuel d’hospitalisations attribuables aux chutes a presque triplé dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période étudiée, passant de 6 893 en 1991 à 19 087 en 2016.
  • Le taux d’hospitalisations attribuables aux chutes a augmenté en moyenne de 0,7 % par année chez les femmes âgées de 65 ans et plus, et de 1,0 % par année chez les hommes…

Portrait des hospitalisations attribuables aux traumatismes d’origine récréative et sportive survenues au Québec de 2007 à 2015

La pratique régulière d’activités physiques procure de nombreux bienfaits pour la santé et le bien-être des individus, mais occasionne parfois des lésions traumatiques assez graves pour nécessiter une hospitalisation. Cette étude évalue l’ampleur des hospitalisations attribuables aux traumatismes d’origine récréative et sportive (TORS) survenues au Québec de 2007 à 2015, identifie les principaux groupes à risque et décrit les principales lésions subies.

  • Au cours de la période 2007 à 2015, 3 899 admissions associées à un traumatisme d’origine récréative et sportive (TORS) ont été répertoriées en moyenne chaque année dans les centres hospitaliers du Québec, pour un total de 35 092 admissions.
  • La plupart de ces admissions étaient liées soit à la pratique du vélo (22,9 %), soit aux activités récréatives motorisées (20,7 %) ou encore au ski ou à la planche à neige (13,2 %).
  • De manière générale, près de quatre hospitalisati…

Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2015-2016

L’activité physique apporte son lot de bienfaits sur la santé des gens, mais comporte également des risques de blessures si elle n’est pas pratiquée dans un contexte sécuritaire et de façon progressive. Le but de cette étude est de mesurer l’ampleur des blessures liées à la pratique d’activités récréatives et sportives durant les temps libres. Ces blessures doivent être assez importantes pour nécessiter la consultation d’un professionnel de la santé.

Une vaste enquête menée d’avril 2015 à juillet 2016 auprès d’un échantillon de plus de 9 000 répondants québécois âgés de 6 à 74 ans a permis de brosser un portrait complet de ces blessures dans la population québécoise.

Cette étude permet de suivre l’évolution des blessures dans le temps, mais aussi de planifier des mesures préventives ciblées et de mettre en place des projets de promotion de la sécurité dans le loisir et les sports.

Les principaux constats

  • Cette étude…

Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prévention des traumatismes : rapport d’activités mai 2016-avril 2018

Le Centre est formé d’un ensemble d’institutions du réseau de la santé publique du Québec sous la coordination scientifique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qui, de par sa mission, établit des liens avec différentes organisations, à l'échelle canadienne et internationale, de manière à favoriser la coopération et l’échange de connaissances.

Sa mission est de contribuer sur la scène internationale à la recherche, au développement et à la diffusion d'approches intersectorielles pour promouvoir la sécurité et prévenir la violence et les traumatismes non intentionnels.

Son mandat 2014-2018 consitait à :

  • Collaborer aux activités de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS).
  • Répondre à des besoins de la communauté internationale.
  • Soutenir le Réseau francophone international de prévention des traumatismes et de promotion de la sécurité.

Antidémarreur éthylométrique et conduite avec les facultés affaiblies : efficacité des programmes et recommandations pour en maximiser l’impact

  • La conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool est la première cause de décès sur les routes du Québec.
  • Le pourcentage de conducteurs décédés avec une alcoolémie supérieure à la limite permise stagne autour de 30 % depuis le début des années 2000.
    • Une synthèse systématique a été menée afin d’estimer l’effet des programmes d’antidémarreur éthylométrique sur la conduite avec les facultés affaiblies et les collisions. Les principaux résultats sont les suivants :
    • La participation à un programme d’antidémarreur éthylométrique réduit significativement le risque de récidive, tant chez les contrevenants primaires que chez les récidivistes.
    • Une fois que l’antidémarreur éthylométrique est retiré du véhicule, le risque de récidive revient à un niveau comparable à celui des participants du groupe témoin. Cet effet est indépendant des critères d’admission (ex. : avoir purgé une partie de la période d’interdiction de conduir…

La sécurité des cyclistes : importance du casque de vélo et pertinence de le rendre obligatoire au Québec

Au Québec, les blessures à la tête sont une cause importante de décès et d’hospitalisations chez les cyclistes.

Le casque de vélo est très efficace pour prévenir les blessures à la tête chez tous les cyclistes, que ce soit lors d’une chute à vélo ou lors d’une collision avec un véhicule motorisé.

Les campagnes de promotion ciblant les moins de 18 ans sont efficaces pour augmenter le port du casque de vélo surtout si elles sont implantées à l’échelle d’une communauté et si elles sont accompagnées d’un programme de distribution de casques gratuits.

Au Québec, le port du casque de vélo a considérablement augmenté depuis 2010 pour atteindre une moyenne de 53 % en 2014. Dans certaines régions, cette proportion était d’environ 70 %, ce qui se rapproche du maximum de 80 % atteignable avec une loi rendant le port du casque de vélo obligatoire. Chez les 5 à 9 ans, le port du casque atteignait 78 %.

Les études ayant évalué l’effet des l…