Infection à streptocoque

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2017

Pour l’année 2017

  • Les pneumocoques de sérotypes 22F, 3, 9N et 19A furent, par ordre décroissant, les plus fréquemment isolés durant l’année 2017.
  • Aucune diminution notable de l’incidence des cas causés par le sérotype 3 n’est constatée dans les différents groupes d’âge bien que ce sérotype figure dans les vaccins VPC‑13 et VPP‑23.
  • L’incidence du sérotype 19A semble stagner depuis 2014 tant chez les adultes (hôpitaux sentinelles) que chez les enfants (tous les laboratoires).

Données chez les enfants de 0 à 4 ans

  • Depuis les dernières années, le nombre de souches isolées pour l’ensemble des laboratoires a été en décroissance passant de 101 en 2010 à 50 souches en 2017.
  • Parmi les 50 souches isolées en 2017, une seule souche dont le sérotype (19F) est inclus dans le VPC-7 a été trouvée. Aucune souche de sérotypes additionnels au VPC-10 n’a été r…

Impact épidémiologique de la campagne de vaccination contre le méningocoque de sérogroupe B dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, en 2014 : rapport au 30 juin 2018

Au Québec, une augmentation de l’incidence des infections invasives à méningocoque de sérogroupe B (IIM-B) a été constatée à partir de 2003 et a été causée par l’émergence d’une souche virulente appartenant au complexe clonal 269. Après une période d’incidence augmentée s’étendant de 2006 à 2013, la fréquence de ces infections a diminué progressivement à partir de la seconde moitié de l’année 2013 pour revenir à sa valeur de base. La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean (SLSJ ou RSS02) a été particulièrement touchée avec un taux d’incidence des IIM de sérogroupe B de l’ordre de 3,4 pour 100 000 personnes-années durant les années 2006-2014, contre 0,6/100 000 dans les autres régions.

En mai 2014, une campagne de vaccination de masse visant les personnes âgées 20 ans et moins qui résidaient ou fréquentaient un établissement scolaire au SLSJ a été entreprise et le recrutement s’est terminé le 31 décembre 2014. On estime q…

Impact du programme d’immunisation contre les maladies invasives à pneumocoque au Québec, 2010-2014

Le programme universel d’immunisation contre les maladies invasives à pneumocoque a été implanté par le ministère de la Santé et des Services sociaux en 2004. Dès sa première année d’implantation, il a rejoint près de 90 % des enfants québécois. L’introduction des trois vaccins conjugués a d’ailleurs été suivie d’une baisse substantielle de l’incidence des cas déclarés d’infections invasives à pneumocoque chez les moins de 5 ans. Ce rapport s’inscrit en suivi des deux rapports d’évaluation précédents et présente les données recueillies pour les différents volets de l’évaluation entre 2010 et 2014.

  • Entre 2010 et 2014, la couverture vaccinale a atteint de 92 % à 95 % des cohortes, cette proportion étant croissante depuis 2005. Une proportion très élevée de 97 % a reçu au moins deux doses du vaccin. Non seulement les couvertures sont élevées, mais les enfants sont de plus en plus nombreux à être vaccinés en temps opportun, diminuant ainsi la fenêtre de vulnérabilité.…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2015

Alors qu’une augmentation de l’incidence globale des infections invasives à pneumocoque (IIP) a été constatée en 2011, une décroissance continue est observée depuis 2012.

Pour l’année 2015 :

  • Les pneumocoques de sérotypes 3, 22F, 19A et 7F furent, par ordre décroissant, les plus fréquemment isolés durant l’année 2015.
  • Aucune diminution notable de l’incidence des cas causés par le sérotype 3 n’est constatée dans les différents groupes d’âge bien que ce sérotype figure dans les vaccins VPC‑13 et VPP‑23.

Données chez les enfants de moins de 5 ans :

  • Depuis les dernières années, le nombre de souches isolées d’IIP chez les enfants âgés de moins de 5 ans pour l’ensemble des laboratoires a été en décroissance passant de 137 (2009) à 57 (2013). En 2014 et 2015, le nombre de souches était respectivement de 81 et 69.
  • En 2015, les sérotypes non vaccinaux l…

Enquête québécoise sur la vaccination contre la grippe saisonnière et le pneumocoque et sur les déterminants de la vaccination : 2016

Ce rapport de l’Enquête québécoise sur la vaccination contre la grippe saisonnière et le pneumocoque et sur les déterminants de la vaccination présente les résultats d’une enquête populationnelle réalisée en 2016 au Québec. Des données ont été recueillies au niveau des couvertures vaccinales contre la grippe et contre le pneumocoque et au plan des attitudes et des perceptions générales sur la vaccination. Rappelons que les groupes ciblés par le programme de vaccination 2015-2016 contre la grippe étaient les personnes âgées de 60 ans ou plus, les malades chroniques âgés de 18 à 59 ans, les travailleurs de la santé âgés de 18 ans ou plus, les enfants âgés de 6 à 23 mois et ceux âgés entre 2 et 17 ans et atteints d’une maladie chronique. Les personnes âgées de 65 ans ou plus et celles de 2 à 64 ans à risque accru d’infections invasives à pneumocoque sont ciblées par le programme de vaccination contre le pneumocoque. Les personnes âgées de 50 ans ou plus avec un as…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2014

  • Alors qu’une augmentation de l’incidence globale des infections invasives à pneumocoque (IIP) a été constatée en 2011, une décroissance est observée depuis 2012.
  • Les enfants et les personnes de plus de 65 ans demeurent les groupes les plus touchés.
  • Les pneumocoques des sérotypes 22F, 7F, 3 et 19A furent, par ordre décroissant, les plus fréquemment isolés durant l’année 2014.
  • Depuis 2010, le nombre de souches isolées d’IIP chez les enfants âgés de moins de 5 ans pour l’ensemble des laboratoires a été en décroissance de 2009 à 2013 passant de 137 à 57. En 2014, on en comptait 81.  
  • L’augmentation du nombre de souches en 2014 est attribuable en partie à la présence de 14 souches de sérotype 22F, 11 de sérotype 15B et 7 de sérotype 10A, trois sérotypes non couverts par les VPC-7, VPC-10 et VPC-13. Ces souches représentent 40 % des souches isolées chez les moins de 5 ans en 2014.
  • On ne constate pas de dimin…

Étude sur les mesures appliquées dans les installations de soins de courte durée du Québec au regard de la prévention et du contrôle de la diarrhée associée au Clostridium difficile

Cette étude réalisée auprès des équipes de prévention est la première depuis la crise épidémique de 2003-2004 et la publication des lignes directrices québécoises sur la prévention des diarrhées associées au Clostridium difficile (DACD). Six ans après cette crise, on note un rehaussement important des ressources professionnelles en prévention des infections comme recommandé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Les principaux faits saillants dégagés par l'étude sont les suivants :

  • La pénurie d'infirmières en prévention des infections semble avoir été largement comblée puisque les normes recommandées sont atteintes dans plus de 80 % des installations. Cependant, un remplacement fréquent de ces postes est observé puisque 62 % des installations ont eu plus de deux infirmières par poste au cours des cinq dernières années et même 20 % d'entre elles ont eu plus de quatre infirmières par poste.
  • Le nombre de lits dans les c…
Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2013

Surveillance globale pour l'ensemble de la population du Québec

Ce rapport présente le bilan de la surveillance en laboratoire des souches invasives de S. pneumoniae pour l'année 2013. On y constate que l'incidence des infections invasives à pneumocoque (IIP), basée sur la déclaration des laboratoires hospitaliers est en baisse, passant de 16,4 cas/100 000 habitants en 2004, à 14,6 en 2012 et à 12,3 en 2013.

La surveillance des sérotypes par les hôpitaux sentinelles permet de constater que le sérotype 19A est maintenant le sérotype le plus fréquent parmi les pneumocoques isolés, et représente 11,6 % des souches de 2013. Ce sérotype occupait le second rang en 2012. Le sérotype 7F (7,7 %) qui occupait le premier rang en 2012 s'est glissé en quatrième place en 2013. Le sérotype 22F (10,3 %) qui occupait la quatrième place en 2012 s'est hissé en seconde place en 2013 et, encore cette année, le sérotype 3 (8,7 %) occupe…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2012

L'incidence des infections invasives à pneumocoque (IIP), basée sur la déclaration des laboratoires hospitaliers, est de 14,6 cas/100 000 habitants en 2012 tandis qu'elle était de 17,0 en 2011.

La surveillance des sérotypes par les hôpitaux sentinelles permet de constater que le sérotype 7F est maintenant le sérotype le plus fréquent parmi les pneumocoques isolés, et représente 16,3 % des souches de 2012 comparativement à 5,7 % en 2008.

Le sérotype 19A est le second sérotype le plus fréquent et représente 13,4 % des souches de 2012 avec un recul comparativement à 2010 (23,1 %).

Surveillance renforcée chez les enfants de moins de 5 ans

L'incidence des infections invasives à pneumocoque basée sur la déclaration des laboratoires hospitaliers au LSPQ est à la baisse et s'établit à 14,7 cas/100 000 enfants en 2012 par rapport à 19,9 en 2011, 23,4 en 2010, 32,9 en 2009 (l'anné…

Enquête québécoise sur la vaccination contre la grippe saisonnière, le pneumocoque et la rougeole : 2012

Depuis 2001, cinq enquêtes sur les couvertures vaccinales contre la grippe saisonnière et le pneumocoque ont été réalisées au Québec chez les personnes âgées de 50 ans ou plus. Dans le contexte de la pandémie de grippe A(H1N1), l'enquête réalisée en 2010 visait toutes les personnes âgées de 18 ans ou plus et des données ont été spécifiquement recueillies chez les malades chroniques ainsi que les travailleurs de la santé. Les efforts déployés en 2010 pour rejoindre et décrire les couvertures vaccinales de ces personnes ont été maintenus pour l'édition 2012 de l'enquête présentée dans ce rapport. L'enquête a ainsi été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de Québécois âgés de 18 ans ou plus.

Outre la vaccination contre la grippe saisonnière et le pneumocoque, les adultes québécois sont aussi visés par la vaccination contre le tétanos. Au Québec, le calendrier de vaccination contre le tétanos comprend actuellement l'administration de la primova…