Avis courts du CIQ



Les avis courts du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) sont rédigés principalement en réponse à des questions spécifiques provenant des Directions de santé publique ou du Groupe sur l’acte vaccinal, qui est responsable de la mise à jour du Protocole d’immunisation du Québec (PIQ). Les arguments scientifiques y sont présentés de façon plus succincte comparativement aux avis scientifiques publiés sur le site de l’INSPQ. Ces avis courts sont utiles aux professionnels œuvrant en santé publique puisqu’ils permettent de comprendre les raisons qui sous-tendent certains changements mineurs apportés au PIQ.

Stratégie vaccinale contre la COVID-19 à préconiser au Québec en 2022 et pertinence d’une 2e dose de rappel pour certains groupes vulnérables

Comité sur l'immunisation du Québec

Cet avis vise à proposer une stratégie vaccinale cohérente contre la COVID-19 en fonction du but et des objectifs du programme d‘immunisation et dans le contexte épidémiologique qui prévaut au Québec en mars 2022, au moment où certains indices font état d’une augmentation récente des infections et hospitalisations dans certains groupes. L’objectif prioritaire du programme de vaccination contre la COVID-19 est la protection des personnes les plus vulnérables et la prévention des maladies graves et des décès.

Dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 chez les jeunes âgés de 12 à 17 ans

Comité sur l'immunisation du Québec

Le présent avis se veut un complément des avis antérieurs du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) concernant la vaccination des jeunes québécois âgés de 12 à 17 ans. Cet avis est rédigé en raison de l’évolution de la situation épidémiologique avec la présence du variant Omicron et de la disponibilité de données scientifiques additionnelles. Les recommandations relatives à la vaccination contre la COVID-19 des jeunes de 12 à 17 ans ont été faites en plusieurs étapes, étant donné que ceux âgés de 16 et 17 ans avaient été inclus dans les premiers essais cliniques du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech (vaccin PB) et que les plus jeunes l’ont été ultérieurement.

Administration des doses subséquentes d’un vaccin contre la COVID-19 chez les personnes ayant développé une péricardite ou une myocardite

Comité sur l'immunisation du Québec

Compte tenu du contexte épidémiologique actuel, est-ce que le CIQ autorise la poursuite de la vaccination des personnes ayant développé une péricardite ou une myocardite à la suite de l’administration d’un vaccin COVID-19 ARNm? Si oui, à quelles conditions et avec quel(s) vaccin(s)?

Vaccination contre l’hépatite virale A suite à une éclosion à Nunavik

Comité sur l'immunisation du Québec

Une éclosion d’hépatite virale A (HVA) sévit dans une communauté du Nunavik depuis le mois de septembre 2021. En date du 13 décembre 2021, 19 cas ont été déclarés. Tous les cas se retrouvent chez deux groupes d’âge qui n’ont pas bénéficié de l’offre vaccinale du calendrier régulier de vaccination ou des campagnes de vaccination massives ayant précédemment eu lieu dans la région.

Intervalle entre les doses de la primovaccination avec les vaccins à ARN messager contre la COVID-19

Comité sur l'immunisation du Québec

Le présent avis se veut un complément à l’Avis intérimaire sur l’utilisation des vaccins à ARN messager (ARNm) contre la COVID-19. Il concerne l’intervalle optimal entre les deux doses de la primovaccination du calendrier régulier de la vaccination contre la COVID-19 avec un vaccin à ARNm pour lequel de nouvelles données scientifiques viennent moduler les recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).

Pertinence d’offrir durant l’automne 2021 une dose de rappel d’un vaccin contre la COVID-19 aux personnes qui résident en CHSLD ou RPA

Comité sur l'immunisation du Québec

L’objectif de cet avis est d’évaluer la pertinence d’offrir dans le courant de l’automne 2021 une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 aux personnes vulnérables qui résident en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans d’autres milieux de vie pour aînés de nature collective, en profitant de l’implantation de la campagne de vaccination contre l’influenza qui devrait commencer au début du mois de novembre.

Avis intérimaire sur l’utilisation des vaccins à ARN messager contre la COVID-19

Comité sur l'immunisation du Québec

Le présent avis est rédigé dans le but de soutenir la campagne de vaccination contre la COVID-19 qui a débuté en décembre 2020 au Québec. Il se veut complémentaire à l’avis du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) sur les groupes prioritaires pour la vaccination contre la COVID-19 au Québec et relate les recommandations du CIQ concernant l’utilisation des vaccins à ARN messager (ARNm) contre la COVID-19.

Intervalle entre les deux doses des vaccins à ARN messager contre la COVID-19 chez les personnes immunosupprimées

Comité sur l'immunisation du Québec

Dans un contexte de pénurie de vaccins contre la COVID-19 et de circulation élevée du SRAS-CoV-2, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a proposé d’offrir une 1re dose au plus grand nombre de personnes appartenant aux premiers groupes prioritaires et de retarder l’administration de la deuxième dose. Une position semblable a été adoptée par le Comité consultatif national sur l’immunisation (CCNI). Depuis le 3 mars 2021, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec préconise un intervalle de 16 semaines entre les doses pour l’administration des vaccins contre la COVID-19 utilisés au Québec et qui nécessitent 2 doses. Parmi les groupes qui pourraient moins bien répondre à une première dose figurent les personnes immunosupprimées. Une revue des écrits portant sur l’immunogénicité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans cette population a été entreprise, suivie d’une recommandation concernant l’intervalle entre les 2 doses des vaccins à ARN messager (ARNm) qui devrait être privilégié pour ces personnes.

Avis préliminaire sur la validation des doses de vaccin contre la COVID-19 reçues à l’étranger

Comité sur l'immunisation du Québec

Plusieurs voyageurs de retour au Québec ont reçu des vaccins contre la COVID-19 dans un autre pays, par exemple les États-Unis, la Chine, l’Inde. Les données relatives à ces vaccins doivent être saisies dans le Registre de vaccination du Québec. La question nous est posée sur la validité de la 2e dose si elle a été donnée avec un intervalle plus court que l’intervalle minimal recommandé soit par le Protocole d’immunisation du Québec (PIQ) ou, dans le cas des vaccins qui ne sont pas disponibles au Québec, par le fabricant.

Au Québec, on considère une 2e dose du vaccin Pfizer invalide si elle a été donnée moins de 19 jours après la 1re, et pour le vaccin Moderna, moins de 21 jours. Dans certains pays comme les États-Unis, si l’intervalle minimal n’a pas été respecté, la 2e dose d’un vaccin à ARN messager est considérée valide et n’a pas à être redonnée.

Avis préliminaire sur la vaccination contre la COVID-19 chez les résidents de CHSLD

Comité sur l'immunisation du Québec

Les données disponibles actuellement montrent une faible incidence de la COVID-19 chez les résidents de CHSLD malgré une recrudescence de la maladie chez les populations plus jeunes et moins bien vaccinées. Cette faible incidence pourrait être due en partie à l’intervalle allongé entre les deux doses utilisées au Québec, à la couverture vaccinale élevée chez les résidents et aux mesures de prévention des infections en vigueur. Par ailleurs, aucune donnée n’est disponible sur l’immunogénicité et surtout sur l’efficacité d’une 3e dose donnée aux résidents de CHSLD ou aux aînés. Les études cliniques qui se penchent actuellement sur l’immunogénicité d’une 3e dose donnée à titre de rappel ont prévu un intervalle de 6 à 8 mois après la 2e dose, alors que cette 2e dose a été offerte aux résidents de CHSLD du Québec il y a seulement 3 à 4 mois. Il n’en demeure pas moins que l’efficacité des vaccins à prévenir la COVID-19 (et dans une moindre mesure à prévenir les issues graves) pourrait être plus faible chez les résidents de CHSLD que chez les personnes en bonne santé, et être significativement amoindrie en présence du variant delta. La couverture vaccinale de 80 % chez les travailleurs œuvrant en CHSLD demeure aussi sous-optimale dans le contexte de la circulation de ce variant delta hautement transmissible. Ces derniers éléments pourraient favoriser à court terme la survenue de cas et d’éclosions chez les résidents de CHSLD, ce qui implique la nécessité d’un monitorage très étroit de la situation épidémiologique dans ces milieux.