Veille scientifique Saine alimentation et mode de vie actif, volume 9, numéro 3, septembre 2021

Cette veille réalisée par l’équipe Saine alimentation et mode de vie actif (SAMVA) est destinée en premier lieu aux acteurs du réseau de santé publique. Les publications scientifiques recensées sont choisies pour leur pertinence en regard de la promotion de la saine alimentation et du mode de vie physiquement actif, dans une perspective de prévention des problèmes reliés au poids et des maladies chroniques.

Milieu scolaire

Recension des données existantes quant aux politiques alimentaires en milieu scolaire

Contexte

Les politiques alimentaires en milieu scolaire ont le potentiel de répondre à l’augmentation de la prévalence du surpoids, de l’obésité et du diabète, ainsi que de prévenir et de réduire la dénutrition. Dans le cadre des travaux préparatoires à l’élaboration de nouvelles lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les politiques alimentaires en milieu scolaire, le sous-groupe sur les actions politiques du Groupe consultatif d’experts sur les orientations nutritionnelles de l’OMS a réalisé une étude de portée (scoping review).

Objectif

L’étude vise à recenser la portée des données existantes à partir de revues systémiques sur les effets des politiques alimentaires en milieu scolaire sur différents facteurs liés à la santé (p. ex. IMC, tour de taille) ou non (p. ex. littératie alimentaire) auprès d’enfants et d’adolescents d’âge scolaire.

Ce qu’on y apprend

Finalement, 69 revues systématiques portant sur l’efficacité des politiques ou des interventions et sur les stratégies de leur mise en œuvre ont été répertoriées et classées en fonction de quatre domaines d’actions, soit la communauté scolaire, le programme scolaire, l’environnement alimentaire et nutritionnel de l’école, et les services de nutrition et de santé de l’école.

  • La majorité des études d’efficacité portaient sur des politiques ou des interventions nutritionnelles ou encore sur des politiques ou des interventions combinant la nutrition et l’activité physique. Les résultats de la majorité de ces études étaient des mesures anthropométriques ou des données liées à l’alimentation.
  • Les interventions liées à la communauté scolaire allaient presque invariablement de pair avec celles qui portaient sur le programme scolaire. En d’autres termes, aucune intervention ou politique visant les parents, les enseignants ou la communauté scolaire au sens large n’a été mise en œuvre sans avoir une composante d’éducation des élèves à la saine alimentation ou à d’autres comportements.
  • Plusieurs interventions liées à l’environnement alimentaire et nutritionnel de l’école ont été répertoriées, notamment l’instauration de critères nutritionnels pour l’approvisionnement, la distribution de déjeuners, de fruits et légumes ou de repas, la réduction du prix des fruits et légumes, ainsi que l’augmentation de la disponibilité des aliments sains et la réduction de celle des aliments moins sains.

Cette recension permet de définir la portée et d’orienter les lignes directrices qui sont en cours d’élaboration. Elle permet aussi d’identifier des lacunes dans les études primaires, notamment la faible inclusion de modèles théoriques pour guider la mise en œuvre des interventions, et le peu d’études qui évaluent le rapport coût-efficacité et les effets à plus long terme des interventions.

World Health Organization (2021). Assessing the existing evidence base on school food and nutrition policies: A scoping review.

Facilitateurs, barrières et solutions pour la distribution de fruits et légumes à l’école

Contexte

La distribution de fruits et légumes dans les écoles est une avenue intéressante pour familiariser les enfants à une variété de fruits et légumes (F et L) et encourager leur consommation. Un projet pilote à cet effet est d’ailleurs prévu dans le chantier 4 du plan d’action de la Politique gouvernementale de prévention en santé du Gouvernement du Québec.

Objectif

La revue systématique inclut 24 études primaires. Son objectif est de présenter des facteurs de succès de programmes de distribution de F et L sous forme de collations ainsi que des barrières rencontrées et les solutions employées.

Ce qu’on y apprend

D’une part, la participation des membres du personnel de l’école est un des facteurs de succès rapporté. L’attitude positive des enseignants semble particulièrement motiver les élèves à participer à l’activité et à manger des F et L. Réaliser une discussion sur les F et L offerts, impliquer les enseignants à la dégustation de F et L et encourager les élèves à goûter ont été énoncés comme des stratégies gagnantes. D’autre part, l’engagement des parents à la maison par l’achat de F et L, la démonstration de la préparation des aliments ou la discussion avec leur(s) enfant(s) du lien entre la saine alimentation et la santé, seraient d’autres facteurs de succès.

Diverses barrières ont toutefois été déterminées, soit la limitation du financement disponible, de l’espace d’entreposage et des ressources humaines, en plus du gaspillage alimentaire. L’utilisation de locaux d’écoles voisines pour l’entreposage a été évoquée, tout comme la commande de F et L entiers ou déjà préparés, pour résoudre les problèmes d’espace et de ressources humaines. Le gaspillage alimentaire a été réduit en ralentissant le brunissement des fruits avec du jus de citron, en offrant aux élèves les F et L restants le lendemain ou en les offrant aux membres du personnel ou à des banques alimentaires.

L’identification préalable des facteurs de succès et de solutions démontrées efficaces dans le cadre de cette revue pourrait faciliter l’implantation de nouveaux programmes de distribution de F et L en milieu scolaire au Québec.

Ismail, M. R., Seabrook, J. A., & Gilliland, J. A. (2021). Process evaluation of fruit and vegetables distribution interventions in school-based settings: A systematic review. Preventive Medicine Reports, 21, 101281.

Activités physiques

Interventions prometteuses ciblant l’exercice pour les personnes aînées

Contexte

La démographie est en constante évolution à l’échelle mondiale, se dirigeant de plus en plus vers une population vieillissante. Malheureusement, l’augmentation de l’espérance de vie ne se traduit pas systématiquement par une amélioration de la santé. L’exercice physique est une avenue intéressante pour s’assurer que l’augmentation de l’espérance de vie se traduit par une augmentation des années vécues en santé, notamment en réduisant le risque de chute, en augmentant la santé métabolique et cardiovasculaire, en prolongeant les années d’autonomie et en favorisant la santé mentale des personnes aînées.

Objectif

Cette revue systématique des méta-analyses vise à déterminer les avenues d’intervention les plus prometteuses pour parvenir à augmenter l’espérance de vie en santé dans le contexte d’une population vieillissante.

Ce qu’on y apprend

De façon générale, on y apprend que les résultats sont variables entre les 56 études retenues pour cette revue. L’agrégation des résultats des méta-analyses permet tout de même de dégager certaines tendances intéressantes qui peuvent orienter de futures recherches ou interventions. Les trois avenues les plus prometteuses sont l’exercice en résistance, les jeux vidéo actifs orientés sur l’activité physique et les interventions de mouvement méditatif (Tai Chi/Qigong, Yoga).

Cette étude semble à priori mettre l’accent sur les interventions individuelles au détriment des interventions populationnelles, mais tel n’est pas le cas. La stratégie de recherche a permis de mettre en lumière un manque d’études ayant analysé les effets des interventions à plus large échelle, ce qui explique leur absence dans les résultats rapportés. Une autre variable qui semble peu étudiée se rapporte aux caractéristiques professionnelles et sociales des personnes qui administrent les interventions. D’autres facteurs peu étudiés incluent l’impact des stratégies motivationnelles et des proches sur le résultat de l’intervention. Les auteurs concluent donc qu’il reste beaucoup de travail à faire pour mieux définir les éléments qui feront le succès d’une intervention visant à faire bouger les personnes aînées, bien que leur étude ait permis d’en identifier quelques-uns.

Di Lorito, C., Long, A., Byrne, A., Harwood, R. H., Gladman, J. R. F., Schneider, S., Logan, P., Bosco, A., & van der Wardt, V. (2021). Exercise interventions for older adults : A systematic review of meta-analyses. Journal of Sport and Health Science, 10(1), 29‑47.

Environnement alimentaire

L'environnement alimentaire est-il lié à l’obésité?

Contexte

Les causes de l’obésité, dont la prévalence demeure inquiétante au Québec, sont multiples. L’environnement alimentaire, soit l’accessibilité géographique aux commerces alimentaires et aux aliments, aurait un lien avec l’obésité. La proximité d’établissements alimentaires offrant des aliments de différentes valeurs nutritives influencerait les choix alimentaires.

Objectif

Cette étude empirique canadienne vise à examiner les associations entre l’environnement alimentaire accessible à une distance de marche (500 m) et l’obésité, à partir de données de 8076 participants provenant de trois villes canadiennes, soit Québec, Hamilton et Vancouver. Plus précisément, en tenant compte de différents facteurs (ex. : âge, sexe, niveau d’éducation, etc.), les auteurs ont examiné les associations entre, d’une part, l’obésité (IMC) et l’obésité abdominale (tour de taille) et, d’autre part, divers éléments de l’environnement alimentaire, soit le ratio d’établissements de restauration rapide par rapport aux restaurants avec service complet, le ratio de bars/pubs par rapport aux succursales de vente d’alcool et la présence d’épiceries.

Ce qu’on y apprend

  • Les résultats de l’étude montrent qu’habiter dans un secteur où le ratio d’établissements de restauration rapide par rapport aux restaurants avec service complet est plus élevé est associé à un plus grand risque d’obésité. Les auteurs supposent qu’il est possible que la présence d’établissements de restauration à service complet puisse mitiger l’association entre les établissements de restauration rapide et l’obésité, en raison d’une meilleure valeur nutritive globale des aliments qui y sont vendus.
  • Un ratio plus élevé de bars/pubs par rapport aux succursales de vente d’alcool est associé à un plus grand risque d’obésité et d’obésité abdominale. Dans les bars/pubs, davantage d’aliments et de boissons riches en calories sont vendus, ce qui expliquerait l’association positive entre le ratio de bars/pubs par rapport aux succursales de vente d’alcool et l’obésité.
  • La présence d’épiceries n’est pas associée à l’obésité ni à l’obésité abdominale. Les auteurs mentionnent qu’ils n’ont pu évaluer la qualité nutritive des aliments achetés dans les différents commerces, dont les épiceries, où une vaste gamme d’aliments est disponible.

À la lumière de leurs résultats, les auteurs suggèrent que l’environnement alimentaire devrait être considéré dans son ensemble et dans son contexte global, plutôt qu’en isolant certains de ses éléments. Ces résultats peuvent être utilisés pour soutenir la conception de politiques d’urbanisme favorables à la santé.

Walker, B. B., Shashank, A., Gasevic, D., Schuurman, N., Poirier, P., Teo, K., Rangarajan, S., Yusuf, S. et Lear, S. A. (2020). The local food environment and obesity: evidence from three cities. Obesity, 28(1), 40‑45.

Les interventions prometteuses dans les supermarchés et les épiceries pour encourager les choix d’aliments sains

Contexte

Au Québec, la majorité des achats alimentaires se font dans des supermarchés et des épiceries. Les consommateurs peinent à choisir des aliments sains notamment à cause de la quantité de produits offerts dans ces magasins. Des chercheurs proposent de modifier l’environnement d’achat pour orienter les consommateurs vers des choix sains en modifiant l’architecture du choix (choice architecture). Le nudging est une forme d’architecture du choix qui inclut aussi la promotion des aliments (dégustation ou sessions d’éducation nutritionnelle en magasin), les interventions sur le prix (rabais sur les aliments sains), la proximité (placement des produits sains de façon plus proéminente) et les messages incitatifs (Nutriscore, étiquetage sur le devant de l’emballage).

Objectif

L’objectif de cette revue systématique et méta-analyse est de comparer l’efficacité des interventions dans les magasins alimentaires visant à encourager l’achat d’aliments et de boissons sains. Trente-six études menées uniquement dans des commerces alimentaires réels ou en ligne ont été incluses. Ce critère a été mis en place afin d’assurer que les effets mesurés reflètent le plus fidèlement le comportement des consommateurs, notamment en ce qui concerne les interventions sur le prix.

Ce qu’on y apprend

Les résultats ont montré que les interventions menées dans des épiceries ont une taille d’effet faible, mais significative, en particulier lorsqu’elles ciblent les produits sains. L’analyse des interventions à l’intérieur des magasins montre que le prix et le prix combiné à la promotion ou aux messages incitatifs ont eu le plus d’impact sur le comportement d’achat. L’ampleur de l’effet des interventions en magasin était plus importante lorsqu’elles ciblaient des produits sains par exemple, des fruits et des légumes, que lorsqu’elles ciblaient des produits malsains. Les auteurs estiment que, malgré leur taille d’effets faible, ces interventions sont prometteuses à cause de la prévalence d’une alimentation de faible qualité dans la population. Au Québec, la Politique gouvernementale de prévention en santé inclut des actions pour améliorer l’accès à une saine alimentation et la qualité nutritive des aliments. Des stratégies sur le prix et la promotion à l’intérieur des magasins d’alimentation devraient être explorées pour complémenter ces actions.

Slapø, H., Schjøll, A., Strømgren, B., Sandaker, I. et S. Lekhal (2021). « Efficiency of In-Store Interventions to Impact Customers to Purchase Healthier Food and Beverage Products in Real-Life Grocery Stores: A Systematic Review and Meta-Analysis », Foods, vol. 10, no 5, p. 922.

Environnement socioculturel

Faire connaître les conséquences des choix alimentaires pourrait favoriser des changements plus durables en matière d’alimentation

Contexte

Les choix alimentaires sont déterminés par divers facteurs tels que les préférences de goût, la santé, les revenus et le prix des aliments. Ils jouent un rôle-clé dans l’orientation des tendances de consommation à l’échelle de la population.

Objectif

Cette revue narrative non systématique se donnait pour objectif de documenter les facteurs socioculturels déterminant les choix alimentaires et les stratégies d’intervention destinées à les améliorer.

Ce qu’on y apprend

L’analyse a permis d’établir les principaux facteurs socioculturels en jeu dans les choix alimentaires, dont voici un aperçu :

  • Les motivations : les goûts acquis durant le parcours de vie sont généralement le principal déterminant du choix d’aliments, avant les bénéfices perçus pour la santé.
  • Le capital culturel : en plus du revenu, le niveau d’éducation est associé à une tendance plus grande à faire des choix sains.
  • Les milieux de vie et l’environnement alimentaire : la famille, le quartier, le milieu scolaire et le réseau social façonnent les choix en exposant les individus à une variété de micro-environnements alimentaires.
  • L’architecture du choix : la manière dont les produits sont commercialisés agit sur les choix alimentaires, par exemple en créant des achats impulsifs ou une conscience plus élevée de la valeur ou de la qualité d’un aliment.
  • Le contexte moral : la promotion du plaisir, de la modération, de la santé ou le souci des animaux et de l’environnement orientent les choix, et ce, tant à l’échelle des individus qu’à celle des systèmes alimentaires.
  • Les attitudes : lorsqu’une attitude favorable à la santé préexiste, l’information nutritionnelle constitue un facteur important des choix alimentaires.
  • Les barrières à l’accès : le revenu et le prix des aliments peuvent se combiner et affecter l’accès aux divers produits disponibles sur le marché. La recherche de sources alternatives d’aliments (p. ex. les banques alimentaires) et la présence de contraintes budgétaires risquent de limiter les choix alimentaires.

Les choix alimentaires se font largement sous l’effet d’une variété de déterminants sociaux et culturels. Par exemple, les stratégies commerciales qui modifient l’architecture du choix peuvent orienter le comportement. En revanche, ce type de stratégie fonctionne souvent à l’insu des personnes. Pour les auteurs, un changement plus durable en matière d’alimentation impliquerait de soutenir la possibilité de faire des choix délibérés, et ce, en tenant explicitement compte des conséquences qu’ont ces choix sur la santé et l’environnement.

Enriquez, J. P., et J. C. Archila-Godinez (11 janvier 2021). « Social and cultural influences on food choices: A review », Critical Reviews in Food Science and Nutrition, p. 1‑7.

Environnement bâti

La perception de l’environnement alimentaire est-elle associée à la prévalence d’embonpoint et d’obésité chez les bénéficiaires de programmes de coupons?

Contexte

La perception qu’ont les individus de l’environnement alimentaire de leur quartier, en termes d’accessibilité géographique aux commerces alimentaires et à une offre d’aliments variés, peut avoir une incidence sur leurs choix et leurs comportements alimentaires. Pour des personnes à très faibles revenus, ayant recours à un programme d’aide alimentaire tel que les coupons, leurs perceptions quant à l’environnement alimentaire pourraient en partie expliquer la faible qualité de leur alimentation et les problématiques de surpoids.

Objectif

Les auteurs évaluent l’association entre la perception de l’environnement alimentaire et la prévalence d’embonpoint et d’obésité au sein de populations bénéficiaires du programme de coupons alimentaires SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) distribués aux États-Unis. L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon de convenance de 1743 participants adultes à faibles revenus parmi six états du Mid-Ouest américains.

Ce qu’on y apprend

Les auteurs dégagent deux grands constats :

  • Les bénéficiaires qui perçoivent qu’ils ont accès à une large sélection de fruits et de légumes sont 22 % moins susceptibles d’être obèses;
  • Les bénéficiaires qui estiment que la distance qui les sépare de leur épicerie habituelle est supérieure à huit kilomètres sont de 1 à 36 fois plus susceptibles d’être en surpoids ou obèses que ceux qui parcourent de plus courtes distances pour faire leurs courses.

Ces résultats rappellent que les programmes de coupons alimentaires doivent inclure non seulement de l’éducation nutritionnelle pour augmenter les connaissances individuelles sur la saine alimentation et favoriser les comportements sains, mais aussi une amélioration de l’accès physique à des fruits et des légumes au sein de l’environnement qui entoure les populations à faibles revenus. Des solutions de transport dédiées aux bénéficiaires sont essentielles pour relever les défis liés à l’accès physique allant de l’amélioration de l’infrastructure physique pour favoriser une vie active à des systèmes pour améliorer la communication quant aux options disponibles, notamment les services de covoiturage, les taxis à prix réduit et les services de livraison de produits alimentaires.

Katare, B., Lynch, K. et D. Savaiano (2020). Perceived neighbourhood food environment and overweight and obesity among Supplemental Nutrition Assistance Program-Education (SNAP-Ed) participants in the Midwest US. Public Health Nutrition, 24(4), 729-737.


Rédacteurs

Amélie Bergeron
Gabrielle Durette
Annie Gauthier
Stéphanie Lessard
Julie Maltais-Giguère
Marie-Claude Paquette
Étienne Pigeon

Équipe Saine alimentation et mode de vie actif
Unité Habitudes de vie/Municipalités en santé
Direction du développement des individus et des communautés

Sous la supervision de

Éric Robitaille
Unité Habitudes de vie/Municipalités en santé
Direction du développement des individus et des communautés

Révision linguistique

Sophie Michel
Direction du développement des individus et des communautés

L’inclusion des articles présentés dans ce bulletin de veille ne signifie pas leur endossement par l’Institut. Le jugement professionnel demeure essentiel pour évaluer la valeur de ces articles pour votre pratique. Cette veille a été réalisée grâce à la participation financière du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS).