L'intimidation envers les personnes aînées

Note : Le contenu de ce document est tiré et adapté de : Beaulieu, M., Leboeuf, R. et Pelletier, C. (2018). « Encadré 2 − Intimidation envers les personnes aînées », dans Laforest, J., Maurice, P. et Bouchard, L. M. (Éd.), Rapport québécois sur la violence et la santé. Québec : Institut national de santé publique du Québec. Il a été mis à jour en 2023.

Faits saillants

  • L’intimidation vécue par les personnes aînées demeure un problème peu connu et peu documenté. L’information disponible porte principalement sur l’intimidation vécue entre personnes aînées.
  • Aucune étude ne permet d’évaluer l’ampleur de l’intimidation ou de la cyberintimidation vécue par les personnes aînées.
  • Quoique l’intimidation et la maltraitance soient des problèmes qui peuvent survenir de façon distincte, elles ne sont pas mutuellement exclusives. Selon la compréhension actuelle de la maltraitance et de l’intimidation, seuls les gestes ou les absences d’actions appropriées posés en dehors d’une relation de confiance seraient des gestes d’intimidation.
  • Les programmes de prévention ou d’intervention les plus diffusés sont des activités de sensibilisation qui visent notamment à informer la population et à proposer des pistes d’action, particulièrement en milieux de vie collectifs.

L’intimidation envers les personnes aînées est une problématique peu documentée, tant au Québec qu’à l’international. En s’appuyant sur les résultats préliminaires des travaux de recherche menés au Québec, ainsi que sur une recension des écrits internationaux publiés depuis 2009, cette page web présente un bref état des connaissances sur l’intimidation envers les personnes aînées.

Qu’est-ce qui caractérise l’intimidation vécue par les personnes aînées?

Bien qu’il existe de nombreuses définitions de l’intimidation, aucune n’est spécifique aux personnes aînées. Dans son Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation 2020-2025, le Québec a retenu la définition de la Loi sur l’instruction publique et l’a élargie à l’ensemble des milieux de vie. Cependant, en s’appuyant sur l’état des connaissances de l’intimidation et de la maltraitance envers les personnes aînées, la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées propose la définition suivante :

« Il y a intimidation quand un geste ou une absence de geste ou d’action à caractère singulier ou répétitif et généralement délibéré, se produit de façon directe ou indirecte dans un rapport de force, de pouvoir ou de contrôle entre individus, et que cela [a pour effet] de nuire ou de faire du mal à une ou à plusieurs personnes aînées »1.

Cette définition englobe à la fois l’intimidation en tant que problématique et tous les comportements d’intimidation pouvant être associés à d’autres problèmes, en l’occurrence à la maltraitance envers les personnes aînées.

L’intimidation envers les personnes aînées peut se produire entre différents types d’acteurs (ex. : entre pairs, entre personnes soignante et soignée, entre personnes inconnues l’une de l’autre), que la relation soit basée ou non sur de la confiance. Elle peut être répétitive ou avoir lieu une seule fois, mais dans tous les cas les gestes posés ont pour effet de nuire ou de faire du mal, et entraînent des conséquences pour la personne qui en est la cible. Pensons par exemple à une personne qui se fait ridiculiser chaque jour ou à une autre qui reçoit une seule fois la menace d’arrêt de services.

L’intimidation envers les personnes aînées s’inscrit principalement dans un rapport de force (ex. : force physique ou force du nombre), de pouvoir (ex. : une préposée est en situation de pouvoir sur les personnes dont elle prend soin) ou de contrôle (ex. : un résident prend le contrôle de la télécommande pour imposer son choix d’émission dans le salon collectif) entre des personnes où l’une ou plusieurs d’entre elles tentent d’avoir le dessus sur une ou plusieurs autres. La notion de rapport de force, de pouvoir et de contrôle est donc importante pour déterminer si certains gestes posés sont ou non des gestes d’intimidation, et cette notion contribue à distinguer l’intimidation de la maltraitance envers les personnes aînées2.

Clarification conceptuelle entre la maltraitance et l’intimidation

Dans le Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2022-2027, la maltraitance envers les personnes aînées est définie comme suit :

« Il y a maltraitance quand une attitude, une parole, un geste ou un défaut d’action appropriée, singulier ou répétitif, se produit dans une relation avec une personne, une collectivité ou une organisation où il devrait y avoir de la confiance, et que cela cause, intentionnellement ou non, du tort ou de la détresse chez une personne adulte »3. Quoique l’intimidation et la maltraitance envers les personnes aînées puissent avoir des facteurs de risque communs et des conséquences similaires, certains éléments permettent de les distinguer. Dans le cas de la maltraitance, la relation entre les personnes est basée sur de la confiance (ex. : famille, amis, voisins, dispensateurs de services). Dans le cas de l’intimidation, la relation entre les personnes n’est pas nécessairement basée sur de la confiance, par exemple lorsque l’intimidation se produit entre résidents d’un milieu de vie collectif. Un élément très important à retenir est que l’intimidation se produit dans un rapport de force, de pouvoir ou de contrôle.

Dans le cas de l’intimidation, les gestes posés sont généralement intentionnels, mais la notion d’intention peut toutefois ne pas s’appliquer, ou du moins être difficile à apprécier, dans les cas où la personne qui pose des gestes d’intimidation présente des atteintes cognitives2. De plus, la littérature disponible a démontré que, chez les personnes aînées, le rapport de force, de pouvoir ou de contrôle n’est pas toujours clairement apparent. L’intimidation peut donc survenir entre deux personnes aînées qui ont en apparence le même pouvoir ou le même degré de contrôle (ex. : entre deux personnes siégeant au comité d’administration d’un organisme communautaire, entre deux équipes en compétition pour la première place d’un tournoi de quilles, entre voisins et voisines dans une résidence privée pour personnes aînées autonomes).

Même si la maltraitance et l’intimidation sont des problèmes distincts, ils ne sont pas mutuellement exclusifs4. Une même situation peut être considérée à la fois comme de la maltraitance et de l’intimidation, notamment lorsqu’elle se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance2. À titre d’exemple, un fils qui menace de ne plus rendre visite à sa mère afin qu’elle consente à lui prêter de l’argent constitue une situation de maltraitance dont certaines manifestations peuvent être associées à de l’intimidation. En effet, le fils maltraite psychologiquement et financièrement sa mère, et ce, en commettant un geste d’intimidation, soit la menace.

En somme, selon les définitions actuelles de la maltraitance et de l’intimidation, seuls les gestes ou les absences d’actions appropriées posés en dehors d’une relation de confiance seraient des gestes d’intimidation. Les autres cas de figure peuvent être considérés comme étant de la maltraitance, où l’intimidation devient un moyen de maltraiter. Les éléments propres ou essentiels à la maltraitance et à l’intimidation sont résumés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 - Éléments propres ou essentiels à la maltraitance et à l’intimidation
Maltraitance Intimidation
  • La relation entre les personnes est basée sur de la confiance (ex. : famille, amis, voisins, dispensateurs de services).
  • La maltraitance peut être intentionnelle ou non intentionnelle.
  • La relation entre les personnes peut être basée sur de la confiance ou non (personnes inconnues).
  • L’intimidation est généralement intentionnelle.
  • L’intimidation peut être le fait de gestes directs (ex. : pousser) ou indirects (ex. : répandre des rumeurs).
  • L’intimidation se produit dans un rapport de force, de pouvoir ou de contrôle.

L’intimidation envers les personnes aînées, comme pour les autres groupes d’âge, peut être verbale5-8, physique5,8,9 ou sociale/relationnelle, c’est-à-dire caractérisée par des comportements antisociaux4-6,10. Elle peut être directe (ex. : pousser) ou indirecte (ex. : répandre des rumeurs). L’intimidation peut également être de nature matérielle (ex. : vandaliser, s’approprier le bien d’autrui)1,8 et se manifester par l’intrusion dans l’espace personnel8. Lorsqu’elle est perpétrée au moyen des technologies de l’information et des communications, on parle alors de cyberintimidation11. À l’heure actuelle, aucune étude ne permet d’évaluer l’ampleur de l’intimidation ni de la cyberintimidation vécue par les personnes aînées. L’intimidation envers les personnes aînées peut dépasser le cadre de la relation dyadique personne auteure – personne victime2. Elle peut se produire entre des groupes de personnes4, et il peut y avoir présence de témoins6.

Facteurs pouvant être associés à l’intimidation

Mise en garde – Un facteur pouvant être associé à l’intimidation est une caractéristique des personnes, de leurs relations ou de leur environnement pour laquelle une association statistique avec l’intimidation est démontrée. Il ne s’agit cependant pas d’une relation de cause à effet.

L’intimidation peut se produire dans tous les milieux fréquentés par les personnes aînées. Cependant, les milieux où l’intimidation a été le plus documentée sont les milieux de vie collectifs (d’habitation, de soins ou de services), tels les centres d’hébergement de soins de longue durée12,13. Les situations les plus documentées à ce jour sont celles qui se produisent entre personnes aînées4–6,8–10,14,15. Dans la littérature disponible, une attention particulière a été accordée aux principales caractéristiques des personnes susceptibles d’être auteurs ou victimes d’intimidation.

Facteurs individuels§

Personnes victimes
  • Être une personne introvertie14
  • Faire partie d’une minorité visible14
  • Avoir des incapacités physiques5
  • Présenter certains traits de personnalité passive (ex. : être une personne timide, avoir de la difficulté à se défendre soi-même, être une personne silencieuse, être une personne soumise, être une personne dépendante)5
  • Présenter certains traits de personnalité provocatrice (ex. : avoir des comportements dérangeants ou irritants envers les autres)14
  • Avoir des atteintes cognitives5,8,15,16
  • Être gai, lesbienne, bisexuel(le) ou trans17
Personnes auteures
  • Avoir une faible estime de soi14
  • Avoir un ou plusieurs traits de personnalité parmi les suivants : se positionner au-dessus des autres, être une personne contrôlante ou rechercher l’attention5
  • Éprouver un besoin de se retrouver dans une position de force ou de pouvoir sur autrui, profitant du fait que la victime se sente menacée pour en retirer des bénéfices14
  • Avoir des pertes cognitives5,8,14,18
  • Avoir des aptitudes cognitives suffisantes pour poser des gestes d’intimidation18
  • Être un homme8

§ Les facteurs pouvant être associés à l’intimidation ne sont pas présentés par ordre d’importance.

Le fait d’avoir des atteintes cognitives peut accroître la probabilité d’être une personne auteure ou victime d’intimidation. Cependant, certains auteurs et auteures considèrent que la notion d’intention est essentielle pour définir l’intimidation. Un geste de violence posé par des personnes ayant des atteintes cognitives n’est donc pas considéré comme de l’intimidation par certains auteurs et auteures puisque l’intention est absente ou difficile à mesurer18.

En plus de ces facteurs individuels, certains facteurs sociaux (ex. : la couverture médiatique14), politiques (ex. : la mise en place du Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation 2020-2025) et culturels (ex. : l’âgisme12) peuvent influencer à la fois l’incidence et la reconnaissance de l’intimidation, mais également les actions menées pour la prévenir et la contrer.

Conséquences potentielles

L’intimidation vécue par les personnes aînées peut entraîner des conséquences psychologiques (ex. : colère, anxiété, crainte, diminution de l’estime de soi, tristesse, symptômes dépressifs, idéations suicidaires)Bonifas 2011 cité dans 4, Bonifas et Frankel 2012 cité dans 4,6,19, sociales (ex. : s’isoler, se venger)Bonifas 2011 cité dans 4 et physiques (ex. : troubles du sommeil, divers maux physiques, pertes de capacités fonctionnelles)Bonifas et Frankel 2012 cité dans 4,6,19,20.

L’intimidation peut également avoir des conséquences pour les personnes qui en sont témoins6, en plus d’avoir des répercussions sur les milieux de vie de façon générale4. Voici quelques exemples tirés des milieux de vie collectifs, tels que les centres d’hébergement de soins de longue durée : sentiment de peur ou d’insécurité qui émergent chez plusieurs autres résidents, diminution de la participation aux activités sociales, faible sentiment de satisfaction envers le milieu de vie, accroissement des situations d’intimidationFrankel 2014 cité dans 4.

Prévention de l’intimidation vécue par les personnes aînées

Au Québec, aucun programme ni activité de prévention ou d’intervention dans les cas d’intimidation envers les personnes aînées n’ont été validés à la suite d’une évaluation. Depuis 2015, certains projets visant à contrer l’intimidation chez les personnes aînées ont été financés dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation 2015-2018. Ces efforts se poursuivent dans le Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation 2020-2025, en ajoutant, notamment, des mesures concernant la cyberintimidation envers les personnes aînées. Les types de programmes de prévention ou d’intervention les plus diffusés sont des activités de sensibilisation qui visent notamment à informer la population et à proposer des pistes d’action (ex. : contacter certaines ressources d’aide en cas de situation d’intimidation). Ces activités sont particulièrement déployées en milieux de vie collectifs (ex. : habitations à loyer modique, résidence pour personnes aînées, centre de loisirs).

À l’international, un nombre croissant de pistes de prévention et d’intervention sont documentées. À titre d’exemple, en centres d’hébergement de soins de longue durée, l’accent est mis sur l’importance d’évaluer les situations d’intimidation présentes dans le milieu21, de former le personnel et les personnes résidentes à repérer les situations d’intimidation21, Teresi et al. 2018 cité dans 22, de former le personnel à mieux gérer ces situations et réduire leurs conséquences (ex. : les chutes)Teresi et al. 2018 cité dans 22, de favoriser le renforcement des interactions positives entre les personnes résidant dans le milieu et d’engager l’ensemble de ces personnes dans la mise en place d’activités positives afin de créer un environnement empreint d’empathie21.

Si certains programmes s’adressent plus spécifiquement aux personnes aînées, il importe de mentionner que l’intimidation peut s’inscrire dans une culture organisationnelle et que des mesures, s’adressant directement aux cadres et aux membres du personnel, doivent être prises à cet égard23. À titre d’exemple, le développement de politiques internes (protocole de signalement, guide de pratiques, etc.) et des changements dans les pratiques professionnelles (soins centrés sur la personne qui prennent en compte ses besoins et ses caractéristiques, approche interdisciplinaire pour gérer les conflits, etc.) sont des pistes de prévention envisagées22. De surcroît, tout programme d’intervention en matière de lutte contre l’intimidation dans un milieu de vie collectif devrait comporter un volet spécifique pour chacun des trois principaux acteurs, soit la personne auteure, la personne victime et l’organisation24.

Références

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  3. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (2022). Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2022-2027, Ministère de la Santé et des Services sociaux.
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