Surveillance

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2018 et projections 2019

Ce portait portrait s’inscrit dans le cadre du Programme national de santé publique. Il fait état de la situation épidémiologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, de l’infection gonococcique, de la syphilis, de la lymphogranulomatose vénérienne, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Principaux constats

Chlamydia trachomatis

  • L’infection à Chlamydia trachomatis est la plus fréquente des infections transmissibles sexuellement à déclaration obligatoire et touche particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. L’incidence des cas déclarés augmente de manière presque constante depuis plusieurs années. Pour la première fois depuis 2005, le taux projeté chez les femmes pour l’année 2019 est inférieur à celui de l’année précédente.

Infections gonococciques

  • Le taux d’incidence de cas déclarés d’infectio…

Proposition d’un plan de surveillance intégrée des virus transmis par les moustiques au Québec, 2020-2025

Plus d’une centaine d’arbovirus ayant le potentiel d’infecter les humains a été identifiée à l’échelle internationale. Les autorités de santé publique doivent donc cibler les arbovirus causant des infections les plus à risque de complications afin de déterminer lesquels devraient faire l’objet d’une surveillance. Au Québec, tout comme ailleurs en Amérique du Nord, les infections cliniques les plus fréquentes et les plus à risque de complication sont associées au virus du Nil occidental (VNO), suivies de celles liées aux virus du sérogroupe Californie. La province effectue également un « monitorage entomologique » les principales espèces de moustiques qui véhiculent des arbovirus exotiques tels que les virus du Chikungunya, du Zika et de la Dengue.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a mandaté l’Institut national de santé publique du Québec afin « d’élaborer un Plan de surveillance intégrée des arbovirus 2020-2025 » dont la mise en œ…

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2018

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2018

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Depuis 1988, le Laboratoire de santé publique du Québec, en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux, maintient un programme de surveillance des infections gonococciques. L’analyse des données du programme permet d'établir un portrait de l’antibiorésistance chez les souches isolées au Québec avec une emphase sur les résultats obtenus au cours de l'année 2018, particulièrement en ce qui a trait aux données de sensibilité réduite aux céphalosporines de troisième génération (C3G) et de résistance à l’azithromycine. Les détails méthodologiques sont disponibles dans les rapports de surveillance antérieurs déposés sur le site web du LSPQ.

Résultats

Évolution des hospitalisations attribuables aux chutes dans la population âgée de 65 ans et plus au Québec, de 1991 à 2016

Chez les aînés, les chutes sont fréquentes et représentent la principale cause d’hospitalisations reliées aux traumatismes non intentionnels au Québec. Cette étude détaille l’évolution temporelle des hospitalisations attribuables aux chutes dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période allant de 1991 à 2016 selon le sexe, l’âge et le type de lésions traumatiques subies. Les variations de la durée moyenne d’un séjour hospitalier et de la mortalité intrahospitalière sont également examinées.

Portrait général

  • Le nombre annuel d’hospitalisations attribuables aux chutes a presque triplé dans la population québécoise âgée de 65 ans et plus au cours de la période étudiée, passant de 6 893 en 1991 à 19 087 en 2016.
  • Le taux d’hospitalisations attribuables aux chutes a augmenté en moyenne de 0,7 % par année chez les femmes âgées de 65 ans et plus, et de 1,0 % par année chez les hommes…

Maladies évitables par la vaccination à déclaration obligatoire au Québec : rapport de surveillance 2018

Ce document dresse un portrait de la situation épidémiologique des maladies évitables par la vaccination (MEV) au Québec en 2018. Il inclut seulement les maladies à déclaration obligatoire (MADO).

Méthodologie

L’analyse repose sur une source de données principale, soit le fichier commun dépersonnalisé du registre central des MADO (registre des MADO). L’extraction a été faite le 1er avril 2019. Les nombres de cas de même que les taux bruts d’incidence ont été calculés à partir des variables disponibles.

Résultats

MEV contre lesquelles un vaccin est recommandé au programme québécois d’immunisation

  • Coqueluche. L’incidence de la coqueluche était à la baisse en 2018 avec 589 cas déclarés (taux de 6,9 par 100 000 personnes-années [p.-a]). Le dernier pic de coqueluche remonte à 2016. L’incidence la plus élevée en 2018 était chez les moins d’un an avec un taux de 44,6 par 100 000 p…

Portrait des cas de silicose d’origine professionnelle à partir du système de déclaration des maladies obligatoire, Québec, 2006-2017

La silicose est une maladie chronique respiratoire attribuable à l’inhalation de particules libres de silice cristalline. La silicose est une maladie à déclaration obligatoire (MADO) au Québec. Entre 2006 et 2017, 360 nouveaux cas de silicose ont été enregistrés dans le système provincial d’enregistrement, de surveillance et de vigie sanitaire des MADO attribuables à un agent chimique ou physique. Tous sont d’origine professionnelle.

L’analyse de ces données montre que :

  • Tous les cas de silicose sont survenus à la suite d’une exposition chronique à la silice.
  • Tous les cas sont survenus chez des hommes âgés de 35 à 96 ans (moyenne de 64,7 ans). La moitié (50 %) des cas sont âgés de moins de 65 ans.
  • 52 % des cas proviennent de trois régions sociosanitaires, soit l’Abitibi-Témiscamingue, Chaudière-Appalaches et l’Estrie.
  • La majorité (88 %) des travailleurs provient d’établissements apparte…

L'espérance de vie comme mesure synthétique de taux de mortalité — Un indicateur à éviter pour les sous-populations avec une condition médicale chronique

L’espérance de vie, calculée à partir de la table de mortalité actuarielle, de populations générales s’interprètent comme la durée moyenne de vie restante du groupe d’individus qui partage les caractéristiques de temps, lieu et personne de la cohorte fictive implicite à la table de mortalité – sous le postulat que les risques de décès actuels perduraient jusqu’à leur extinction.

Généralement les EV-TMA de sous-populations « malades » ne sont que des chiffres abstraits sans correspondance valide avec la durée moyenne de survie d’aucun groupe réel, et ce, même sous le postulat que les risques de décès actuels perdureraient dans le futur.

Les EV-TMA de sous-populations « malades » ne peuvent être interprétées comme des EV-TMA de populations générales que dans de rares circonstances.

Il est ainsi préférable de s’en tenir à des mesures de fréquence standard pour décrire l’état de santé de sous-populations « malades ». Bien que moins i…

Surveillance de l’utilisation des urgences au Québec par les patients ayant des troubles mentaux

Ce rapport de surveillance trace un premier portrait de l’utilisation des services d’urgence des personnes atteintes de troubles mentaux au Québec à partir du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ). L’urgence est le premier lieu où les personnes se retrouvent lorsqu’elles sont en état de crise ou évaluent les autres ressources comme inadéquates, et le dernier lieu lorsque les autres ressources ont été épuisées ou sont inaccessibles. L’urgence est aussi un lieu important de coordination des services de santé, permettant ainsi la mesure d’indicateurs clés comme l’accessibilité, la continuité et l’adéquation des soins à répondre aux besoins des patients.

Principaux constats

  • En 2014-2015, 12 % de la population québécoise a reçu un diagnostic de troubles mentaux, incluant les troubles liés aux substances psychoactives, ce qui représente plus de 865 000 personnes.

Avis sur le plan régional de surveillance de la Montérégie

Le projet de Plan régional de surveillance de la Montérégie (PRSM), élaboré par la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre, vise essentiellement deux objectifs : 1) bonifier la mesure de certains objets de surveillance et 2) améliorer la représentativité territoriale de sources de données prévues au Plan national de surveillance. 

Le PRSM s’appuie sur des travaux visant à déterminer si les sources de données disponibles étaient adéquates aux fins de surveillance de la région. Dans les cas où les sources disponibles étaient jugées insuffisantes, des sources complémentaires d’information furent identifiées afin de combler les besoins, notamment en ce qui a trait aux découpages territoriaux utilisés par les municipalités du territoire. En parallèle, un exercice de consultation a été mené afin de mieux cerner les besoins des parties prenantes en matière de surveillance. Notons que le PRSM ne propose pas de nouvea…

Comité d'éthique de santé publique

Les incidents et accidents transfusionnels signalés au système d’hémovigilance du Québec en 2017

Le présent rapport fait état des accidents survenus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017 et qui ont été signalés au Système d’hémovigilance du Québec. Il présente les nombres et les taux d’incidence des réactions transfusionnelles associées aux produits labiles et à certains produits stables. Il fait état également des résultats d’analyse des tendances des taux de réactions transfusionnelles au cours de la période 2000 à 2017. Les observations pertinentes sont illustrées sous couvert des divers tableaux et figures ci-joints.

À partir de 2016, le système d’hémovigilance du Québec a décidé de retirer l’hémosidérose et les réactions hypertensives isolées de la liste des réactions transfusionnelles à signaler. Ce type de réaction a représenté en moyenne, 4,0 % des réactions transfusionnelles d’imputabilité possible à certaines déclarées annuellement entre 2009 et 2015.

Un accident transfusionnel découle soit d’une erreur de…