VIH / Sida

Période fenêtre associée à la sérologie VIH

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), le Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS a soumis, en octobre 2013, l'avis « Analyses de laboratoire recommandées pour le dépistage de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) » au Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux. Dans cet avis, il est notamment recommandé de considérer que la période fenêtre peut s'étendre jusqu'à trois mois.

Depuis octobre 2013, la veille scientifique a permis d'identifier trois publications dans le domaine du dépistage et du diagnostic de l'infection par le VIH qui ont mené à une analyse afin de déterminer si les recommandations en lien avec la période fenêtre devraient être modifiées.

  1. Les Centers for Disease Control and Prevention ont publié, en juin 2014, une mise à jour des recommandations portant s…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection - Épidémiologie du VIH de 1995 à 2012 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2012

Les infections par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l'hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogue par injection représentent un enjeu de santé publique important au Québec.

Les données les plus récentes du réseau SurvUDI (au 31 mars 2012) indiquent que la cocaïne demeure la drogue injectée par la plus grande proportion des participants, suivie par les médicaments opioïdes, l'héroïne et le crack/freebase. L'injection de Dilaudid a augmenté de façon importante au cours des dernières années, de même que la consommation de crack/freebase non injecté. L'injection de médicaments opioïdes est maintenant fréquente, surtout chez les jeunes de 24 ans et moins, et pourrait présenter des enjeux particuliers pour le risque de VIH et de VHC. L'injection de crack, en augmentation à Montréal, est associée à certains comportements à risque élevé.

Après une diminution observée entre 1995 et 2002, le taux d'incidence du V…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport annuel 2013

L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait l'objet d'une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l'état de santé de la population depuis avril 2002 au Québec. Ce rapport décrit les principales caractéristiques des cas rapportés en 2013, ainsi que la tendance des nouveaux diagnostics depuis 2004.

Faits saillants

Le nombre annuel de tests de détection des anticorps contre le VIH a augmenté jusqu'en 2010. Il a diminué de 5,6 % entre 2010 et 2013.

La proportion de tests confirmés positifs se maintient à moins de 1 % depuis le début du programme. Elle était de 0,38 % en 2013.

Au total, 656 cas d'infection par le VIH sont rapportés pour l'année 2013. Ce nombre comprend 358 nouveaux diagnostics, 278 anciens diagnostics et 20 cas non classés dans l'une ou l'autre de ces catégories.

La charge virale et le taux de cellules CD4 (taux de CD4) ajo…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2012 à mars 2013

Le partage du matériel d'injection et d'inhalation est un facteur de risque important pour la transmission des infections au VIH, au VHC et au VHB chez les personnes qui s'injectent des drogues. Au Québec, le programme d'accès au matériel d'injection pour les personnes UDI fait partie du Programme national de santé publique et le Service de lutte aux ITSS du MSSS en assure le suivi provincial. A chaque année, les régions sociosanitaires qui disposent de centres d'accès au matériel d'injection (CAMI) compilent des statistiques sur le matériel distribué dans le cadre des activités de prévention et transmettent l'information à l'INSPQ. Ces données sont compilées pour produire un portrait national de la situation. Le rapport 2012-2013 indique que les directions régionales de santé publique des agences de santé et de services sociaux ont approvisionné leurs CAMI avec plus de 2 200 000 seringues. Près des trois quart de la distribution de matériel a fait l'objet d'une analyse plus poussée…

Consensus d'experts : charge virale et risque de transmission du VIH

Un avis plus récent, basé sur de nouvelles études, vient d'être publié. Veuillez dorénavant vous référer au contenu de la position du ministère de la Santé et des Services sociaux L'effet du traitement des personnes vivant avec le VIH sur le risque de transmission sexuelle de l'infection en cliquant sur le lien suivant: http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-002173/

Sous-comité Charge virale et risque de transmission du VIH

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : cas cumulatifs 2002-2012

L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait l'objet d'une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l'état de santé de la population depuis avril 2002 au Québec. Le présent rapport décrit les principales caractéristiques des cas confirmés en 2012 et dont la collecte épidémiologique a été complétée, ainsi que la tendance des nouveaux diagnostics dans la période 2003-2012 (années complètes du programme).

Résultats saillants

Le nombre des tests de détection des anticorps contre le VIH à la hausse jusqu'en 2010 varie relativement peu depuis. La proportion confirmée positive se maintient à moins de 1 % depuis le début du programme. En 2012, elle est de 0,37 %.

Le nombre de cas en 2012 est de 625; il comprend 319 nouveaux diagnostics, 286 anciens et 20 cas non classés dans l'une ou l'autre de ces catégories. Il inclut aussi 111 cas rapportés sans numéro d'assuranc…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2011 à mars 2012

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI), mis en place au Québec à la fin des années 1980, sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile (seringues stériles, contenants de chauffage/dissolution et filtres (Stéricup), ampoules d'eau et tampons). Ils peuvent aussi y remettre leurs seringues usagées et obtenir des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. Les statistiques compilées par les responsables des CAMI permettent d'établir un portrait des interventions réalisées sur une période de 12 mois et de suivre l'évolution de la situation au fil des ans grâce à des indicateurs standardisés. Le présent rapport fournit une analyse des statistiques pour la période d'avril 2011 à mars 2012.

Depuis l'année 2009, la mise à jour de la liste des CAMI se fait directement dans le « Répertoire des ressources en santé et de services socia…

Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec : mise à jour des données au 30 juin 2012

Le programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec est basé sur la déclaration de l'infection par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et sur le recueil de renseignements épidémiologiques sur la personne infectée auprès du professionnel de la santé qui a prescrit le test de dépistage du VIH confirmé positif.

Le numéro d'assurance maladie (NAM) est utilisé pour éliminer les doublons. Afin d'augmenter la capacité du programme à documenter les cas dépistés, les cas sans NAM sont enregistrés depuis avril 2012.

Résultats saillants

La proportion des tests confirmés positifs au VIH se maintient à moins de 1 % depuis le début du programme en avril 2002.

On enregistre 317 cas au premier semestre 2012, dont 164 nouveaux diagnostics. Ces cas portent à 7 235 le nombre cumulatif de cas depuis avril 2002 (dont 48 rapportés sans NAM).

Le nombr…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection – Épidémiologie du VIH de 1995 à 2010 – Épidémiologie du VHC de 2003 à 2010

Les infections par le VIH et par le virus de l'hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogue par injection représentent un enjeu de santé publique important au Québec.

Les données les plus récentes du réseau SurvUDI indiquent que la cocaïne demeure la drogue injectée par la plus grande proportion des participants (sauf à Ottawa où les opioïdes médicamenteux rattrapent la cocaïne), suivie par le Dilaudid, l'héroïne, la morphine, l'oxycodone et le crack/freebase. L'injection de certains opioïdes (Dilaudid, oxycodone) a augmenté de façon importante, de même que la consommation de crack/freebase non injecté.

Après une diminution observée entre 1995 et 2002, le taux d'incidence du VIH est maintenant relativement stable, mais demeure élevé. Le taux d'incidence du VHC, quant à lui, continue à osciller à des niveaux très élevés (entre 20 et 30 séroconversions par 100 personnes-année).

La proportion de participants qui déclarent avoir utilis…

Statistiques sur les services relatifs aux programmes de prévention du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites B et C auprès des personnes utilisatrices de drogues par injection au Québec : avril 2010 à mars 2011

Les centres d'accès au matériel d'injection (CAMI), mis en place au Québec à la fin des années 1980, sont des lieux où les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) peuvent se rendre pour obtenir du matériel d'injection stérile (seringues stériles, contenants de chauffage/dissolution et filtres (Stéricup), ampoules d'eau et tampons). Ils peuvent aussi y remettre leurs seringues usagées et obtenir des conseils de prévention ainsi que d'autres services psychosociaux. Les statistiques compilées par les responsables des CAMI permettent d'établir un portrait des interventions réalisées sur une période de 12 mois et de suivre l'évolution de la situation au fil des ans grâce à des indicateurs standardisés. Le présent rapport fournit une analyse des statistiques pour la période d'avril 2010 à mars 2011.

Depuis l’année 2009, la mise à jour de la liste des CAMI se fait directement dans le Répertoire des ressources en santé et de ser…