VIH / Sida

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection - Épidémiologie du VIH de 1995 à 2016 - Épidémiologie du VHC de 2003 à 2016

Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique chez les personnes UDI implanté au Québec et à Ottawa depuis 1995. Son objectif est la surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les personnes UDI ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Ce rapport s’adresse à tous ceux qui, dans les différentes régions du Québec, sont impliqués dans la lutte contre les ITSS auprès des personnes qui utilisent des drogues par injection. Ces données seront utiles pour ceux qui œuvrent en santé publique dans le domaine de la réduction des méfaits chez les personnes qui utilisent des drogues par injection ainsi qu’à leurs partenaires communautaires et institutionnels.

Plusieurs changements ont été observés au cours des années, et les analyses effectuées ont souvent permis d’adapter les interventions auprès des personnes UDI.

Pour être recrutés, les participants doivent avoir fait usage de drogues par injection dans les six derniers mois…

Matériel d’injection et d’inhalation pour prévenir la transmission du VIH et des hépatites B et C chez les personnes qui utilisent des drogues par injection au Québec : avril 2015 à mars 2016

La distribution de matériel d’injection stérile pour prévenir la transmission du VIH et des hépatites B et C chez les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI) est une stratégie de santé publique reconnue efficace. Elle fait partie de l’offre de services de santé publique décrite dans le Programme national de santé publique 2015-2025 (MSSS, 2015) et appuyée par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ, 1998) et l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ, 1998).

Ce rapport présente les quantités de matériel d’injection et d’inhalation qui sont remises par les directions de santé publique (DSP) aux centres d’accès au matériel d’injection (CAMI). Les CAMI participant à ce programme de prévention sont des organismes communautaires (OC), des pharmacies, des CLSC, des centres hospitaliers (CH), des cliniques, des groupes de médecine familiale, ainsi que des centres de réadaptation en dépendance.

L’accès au matériel d’injection stérile contri…

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport annuel 2016

Contexte

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002.

Ce rapport décrit principalement les caractéristiques des nouveaux diagnostics enregistrés en 2016, ainsi que la tendance du nombre annuel de nouveaux diagnostics de la maladie.

Faits saillants

Au total, 622 cas d’infection par le VIH sont rapportés pour l’année 2016. Ce nombre comprend 294 nouveaux diagnostics, 322 anciens diagnostics1 et 6 cas non classés dans l’une ou l’autre de ces catégories. Toutes ces personnes sont infectées par le VIH.

Plus de quatre-vingts pour cent (83,0 %) des nouveaux diagnostics sont enregistrés chez des hommes.

La majorité (59,5 %) des nouveaux diagnostics sont enregistrés à Montréal. Les régions de la Montérégie et de la Capitale-Nationale suiven…

Recommandations du SERTIH concernant l’évaluation et le suivi des soignants infectés par le VIH

Ce document fait état des recommandations québécoises concernant l'évaluation et le suivi des soignants infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il servira de référence aux experts des comités d’évaluation du Service d’évaluation des risques de transmission d’infections hématogènes (SERTIH). Ces recommandations établies par le Comité scientifique SERTIH-VIH permettent d’encadrer la pratique d’actes à risque de transmission (ART) chez des soignants infectés par le VIH.

Les principales recommandations du Comité scientifique SERTIH-VIH sont les suivantes :

  • En considérant les recommandations en vigueur dans certains pays et les mesures préventives demandées au soignant infecté par le VIH qui désire pratiquer des ART, le Comité scientifique SERTIH-VIH recommande de permettre la pratique d’ART uniquement lorsque l’ARN du VIH du soignant est sous le seuil de restriction du SERTIH, établi à 50 copies/mL. La méthode utilisée pour l’ana…
Comité scientifique SERTIH-VIH

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec - Rapport annuel 2015

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002.

Ce rapport décrit les principales caractéristiques des cas enregistrés en 2015, ainsi que la tendance du nombre annuel de nouveaux diagnostics de la maladie.

Malgré ses limites, le programme permet de dresser un portrait de l’infection par le VIH au Québec et d’identifier des tendances.

Le VIH se transmet encore activement au Québec et une proportion relativement élevée de cas est diagnostiquée à un stade avancé de la maladie et ne bénéficie pas d’un traitement précoce.

Les hommes et particulièrement les HARSAH sont les plus touchés.

Chez les femmes, la catégorie d’exposition dominante est constituée d’immigrantes de pays où le virus est endémique.

Un risque relativement élevé persiste pour les personnes qui partagent du…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogues par injection – Épidémiologie du VIH de 1995 à 2014 – Épidémiologie du VHC de 2003 à 2014

Les infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogue par injection (UDI) représentent un enjeu de santé publique important au Québec.

Le réseau SurvUDI, implanté depuis 1995, effectue une surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les personnes UDI au Québec et à Ottawa, ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Ce rapport concerne les données obtenues de 1995 à 2014.

Les données les plus récentes du réseau SurvUDI (au 31 mars 2014) indiquent que :

  • La cocaïne demeure la drogue injectée par la plus grande proportion des participants, suivie par les médicaments opioïdes, l’héroïne et le crack/freebase.
  • L’injection de cocaïne ou de crack a diminué au cours des dernières années, alors que l’injection de Dilaudidâ a augmenté de façon importante.
  • L’injection de médicaments opioïdes est maintenant fréquente, su…

La distribution de matériel d’injection stérile pour prévenir la transmission du VIH et des hépatites B et C au Québec : avril 2013 à mars 2014

La prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang chez les personnes qui utilisent des drogues par injection est une préoccupation de santé publique. Afin de limiter la transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et des virus des hépatites B et C, l’accès au matériel d’injection stérile est une stratégie dont l’efficacité est démontrée. Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ainsi que l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et l’Ordre des pharmaciens du Québec appuient cette initiative. Ce rapport présente les statistiques concernant la distribution du matériel d’injection stérile dans les centres d’accès au matériel d’injection (CAMI) qui sont des organismes communautaires (OC), des établissements du réseau de la santé et des services sociaux (CLSC, centres hospitaliers, cliniques, groupe de médecine familiale (GMF) et centres de réadaptation en dépendance) ainsi que des pharmacies.

Pour la période d’avril…

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport annuel 2014

Contexte

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002.

Ce rapport décrit les principales caractéristiques des cas enregistrés en 2014, ainsi que la tendance du nombre annuel de nouveaux diagnostics depuis 2005.

Faits saillants

On compte 522 cas d’infection par le VIH rapportés pour l’année 2014. Ce nombre comprend 278 nouveaux diagnostics, 228 anciens diagnostics et 16 diagnostics non classés dans l’une ou l’autre de ces catégories.

Les cas sont concentrés à Montréal. À elle seule, cette région qui abrite un quart de la population du Québec compte pour 61,3 % des cas; les régions de la Montérégie et de la Capitale-Nationale suivent avec respectivement 10,5 % et 8,6 % des cas. Les autres régions comptaient…

Matériel d'injection : réduire les risques chez les injecteurs de médicaments opioïdes

Le risque de transmission d'infection au virus d'immunodéficience humaine et au virus de l'hépatite C associé à l'usage de drogues par injection est encore bien présent. La distribution de matériel stérile d'injection pour prévenir la transmission de ces infections est une mesure efficace recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé. Avec l'émergence d'une consommation de médicaments opioïdes par injection au cours des dernières années, il est justifié de réévaluer le matériel mis à la disposition des personnes utilisatrices de drogues par injection.

Le but de cet avis est de recommander le matériel d'injection le plus indiqué à distribuer afin de réduire les risques infectieux chez les personnes utilisatrices de drogues par injection tout en tenant compte des risques toxicologiques. Pour ce faire, une revue de la littérature, des analyses en laboratoire ainsi que la participation d'experts de divers domaines au sein d'un comité-conseil ont été privilégiées.

Groupe de travail sur la révision du matériel d’injection destiné aux personnes UDI

Analyses de laboratoire recommandées pour le dépistage de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)

Dans le cadre de la mise à jour du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (GQDITSS), le Service de lutte contre les ITSS du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a mandaté l’Institut national de santé publique du Québec afin de réviser la littérature et formuler des recommandations concernant les analyses de laboratoire à effectuer dans un contexte de dépistage de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

  • Le Comité du programme provincial de diagnostic de laboratoire de l'infection par VIH recommande, pour le dépistage du VIH au Québec, la recherche des anticorps anti-VIH-1 et 2 de même que la recherche de l’antigène p24 (Ag p24).
  • La majorité des laboratoires utilisent des épreuves de quatrième génération, qui combinent la détection des anticorps anti-VIH-1 et 2 et de l’Ag p24. Les trousses de troisième génération ne détectent que les anticorps anti-VIH-1 et 2.…