Arthropodes : distribution géographique et risques en voyage

Distribution géographique

Plusieurs arthropodes ont une localisation géographique restreinte alors que pour d’autres, les zones à risque sont beaucoup plus vastes. Dans certains cas, les territoires à risque de ces maladies sont en pleine expansion due principalement aux changements climatiques et aux déplacements transfrontaliers des humains. Par exemple, au cours des dernières années, on note une expansion importante des zones à risque de la dengue, entre autres dans le sud des États-Unis et dans le sud de l’Europe (en France et en Italie). 

Les tableaux 2 et 3 ci-dessous présentent la distribution géographique des vecteurs (toutes espèces confondues). Il se peut que la répartition de certaines espèces ne soit pas homogène dans un continent.

Tableau 2 – Moustiques et zones à risque

Vecteurs Zones à risque

Anophèles

Afrique
Amérique centrale
Amérique du Sud
Asie
Océanie

Aedes

Mondial (dans les régions au climat tropical et subtropical)

Culex

Mondial

Mansonia

Afrique
Amérique centrale Amérique du Sud
Asie du Sud-Est Océanie

Tableau 3 – Arthropodes autres que les moustiques et zones à risque

Vecteurs Zones à risque

Cératopogonidés (moucherons)

Mondial

Glossines (mouches Tsé-tsé)

Afrique subsaharienne

Mouches

Mondial

Phlébotomes

Afrique
Amérique centrale
Amérique du Sud
Asie centrale
Asie du Sud
Bassin méditerranéen
Moyen-Orient

Poux de corps

Mondial

Punaises de lit (Cimex spp.)

Mondial

Réduves (triatomes)

Amérique centrale
Amérique du Sud

Simulies

Amérique du Sud
Afrique subsaharienne
Moyen-Orient

Tabanidés (taons ou mouches à chevreuil)

Afrique centrale
Afrique de l’Ouest
Hémisphère nord

Tiques dures

Afrique
Asie
Hémisphère nord (dans les régions au climat tempéré)
Moyen-Orient

Tiques molles

Amérique du Nord
Afrique
Moyen-Orient

Risques en voyage

Les risques à la santé sont très variables selon la maladie. Si de nombreux cas de dengue ou de paludisme sont diagnostiqués chaque année chez les voyageurs et voyageuses, les cas de trypanosomiase africaine, de filariose ou d’encéphalite japonaise sont beaucoup plus rares.

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