Promotion de la vaccination : résultats pré-implantation

Chantal Sauvageau, Ève Dubé, Richard Bradet, Diane Audet, Nicole Boulianne, Maryse Guay
 

Contexte :
Décrire les pratiques des CLSC avant la diffusion du plan d’action pour la promotion de la vaccination et de ses cinq stratégies prioritaires.

Méthode :
Étude descriptive auprès des CLSC du Québec (N=146). Questionnaire en ligne comportant trois sections : vaccination des 0-2 ans, vaccination scolaire (4e année primaire) et formation offerte aux vaccinatrices. Les questionnaires confidentiels étaient complétés par la personne qui connaissait le mieux les modes d’organisation de la vaccination des 0-2 ans et scolaire.

Résultats :
134 CLSC ont complété le questionnaire (92%) et 132 ont affirmé fonctionner sur rendez-vous. Les 0-2ans : Dans 85% des CLSC, une visite à domicile était effectuée par l’infirmière à tous les parents des nouveau-nés. Presque tous les CLSC (99%) avaient une procédure systématique pour informer les parents de la vaccination prévue à 2 mois. Pour 91% des CLSC, cette information était donnée en personne, lors de la rencontre postnatale. Dans 60% des CLSC, le parent devait toujours ou souvent prendre lui-même rendez-vous en téléphonant au CLSC, mais dans 39%, l’infirmière ou la secrétaire téléphonait pour donner le rendez-vous. Lors d’un rendez-vous manqué, la moitié des CLSC effectuaient une relance le jour même ou le lendemain, par téléphone dans 96% des cas. Il n’y avait pas de plage horaire ajoutée lorsque le délai dépassait 7 jours dans 42% des CLSC et le manque de personnel en était la cause la plus fréquente (41%). Scolaire : La quasi-totalité des CLSC (98%) avait une procédure de rappel lorsqu’un élève de 4e année n’avait pas retourné son formulaire de consentement signé. Un appel téléphonique était fait aux parents dans 73% des CLSC. Formation : Une formation systématique était offerte à toutes les nouvelles vaccinatrices dans 93% des CLSC pour les 0-2 ans et 87% en milieu scolaire. La grande majorité des répondantes (94%) trouveraient utile une éventuelle formation en ligne portant sur le PIQ offerte aux nouvelles vaccinatrices.

Conclusion :
En 2011, les stratégies prioritaires retenues au plan d’action pour la promotion de la vaccination au Québec sont déjà implantées dans plusieurs CSSS (mission CLSC), mais les procédures précises variaient beaucoup en intensité selon les CSSS.