Vaccination contre la COVID-19 : recommandations pour le printemps 2024

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Le présent avis vise à émettre des recommandations concernant l’administration d’une dose de vaccin monovalent XBB.1.5 contre la COVID-19 au printemps 2024.

Faits saillants

Les complications graves de la COVID-19 sont beaucoup plus fréquentes chez les personnes plus âgées, notamment les personnes de 80 ans et plus. Chez ces dernières, environ une personne infectée sur trente doit être hospitalisée. La fréquence des hospitalisations et des décès chez les personnes de 60 à 79 ans est plus faible et concentrée chez les personnes vivant avec une maladie chronique.
Les vaccins contre la COVID-19 offrent une bonne protection contre une maladie grave, mais dans la majorité des études une diminution progressive de cette protection est observée sur une période de six mois suivant la vaccination.
Le profil d’innocuité des doses de rappel de vaccins contre la COVID-19 est très favorable.
Il est attendu qu’une dose de rappel au printemps 2024 puisse prévenir un nombre appréciable d’épisodes de COVID-19 graves chez les personnes les plus à risque. La contribution précise d’une telle vaccination reste difficile à évaluer étant donné le peu d’études d’efficacité spécifiques au vaccin monovalent XBB.1.5 et la possibilité que des variants de plus en plus éloignés de la souche vaccinale circulent au cours de l’année 2024.
À la lumière des informations disponibles, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) croit pertinent d’offrir une dose de vaccin monovalent XBB.1.5 aux groupes suivants pour la vaccination du printemps 2024 :
- Personnes résidant en Centres d'hébergement de soins de longue durée (CHSLD), en Résidences pour personnes aînées (RPA) ou vivant dans d’autres milieux collectifs comportant une proportion élevée de personnes aînées et vulnérables;
- Personnes âgées de 80 ans et plus;
- Personnes âgées de six mois et plus immunodéprimées ou dialysées;
Personnes âgées de 60 à 79 ans : bien que les bénéfices attendus soient plus limités, une dose de vaccin pourrait leur être offerte, notamment si elles n’ont jamais eu d’infection au SRAS-CoV-2 confirmée, si elles vivent avec une maladie chronique ou si elles vivent dans une région éloignée et isolée.
La situation de la COVID-19 est en constante évolution. Le CIQ continuera à suivre l’épidémiologie de cette maladie et les connaissances scientifiques les plus récentes sur la vaccination contre la COVID-19. Au besoin, les recommandations vaccinales seront révisées.