Infection respiratoire

COVID-19 : Mesures de prévention et de protection pour les entreprises de services funéraires

Mise en garde institutionnelle

Les présentes recommandations intérimaires ont été rédigées pour soutenir les entreprises de services funéraires (ESF) en ce qui a trait aux mesures de prévention et de protection lors de la prise en charge de dépouilles de cas de COVID-19. Des mesures sont également proposées pour assurer la sécurité des travailleurs et de la clientèle des ESF lors des activités funéraires.

Elles sont fondées sur l’information disponible au moment où elles ont été élaborées et pourraient devoir être révisées selon l’évolution des connaissances scientifiques liées à l’actuelle pandémie.

Contexte

Le contexte entourant la COVID-19 a évolué au Québec au cours de la dernière année. La couverture vaccinale étendue, le taux élevé de personnes ayant contracté le SRAS-CoV-2 ainsi que l’homologa…

SRAS-CoV-2 : Mesures de prévention et contrôle des infections pour les centres d’hébergement et de soins de longue durée

Ce document présente les mesures de prévention et contrôle des infections (PCI) recommandées en lien avec la présence du SRAS-CoV-2 dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Certains autres milieux de vie comportent des unités de soins qui s’apparentent à des soins de longue durée (ex. : RPA, RI, RTF). Il convient alors pour ces unités d’appliquer ces recommandations. Pour les autres secteurs de ces milieux, se référer aux recommandations pour la communauté. Les recommandations de ce document sont basées sur les connaissances actuelles de la COVID-19 et actualisées en fonction des positions émises par de nombreuses organisations, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et d’autres organismes. Certaines recommandations découlent d’un consensus des experts du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ). Une telle démarche s'inscrit dans un…

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Recommandations de mesures minimales à maintenir dans les milieux de travail, hors milieux de soins : mesures de prévention de la COVID-19

Les recommandations contenues dans ce document s'appliquent à partir du 14 mai 2022.

Contexte

  • La mitigation est une stratégie d’intervention reconnue où les actions de santé publique visent à réduire le nombre de cas, sans éliminer la transmission (Baker et al., BMJ 2020).
  • Cette stratégie vise à protéger le système de santé et les populations vulnérables en limitant les hospitalisations liées à la COVID-19 et la transmission dans la communauté.
  • Même lorsque l’immunité collective est élevée contre les formes graves de la maladie, l’infection demeure possible de sorte que certaines mesures doivent toujours être maintenues et intégrées en milieux de travail comme de saines pratiques préventives. Ces mesures doivent continuer d’être promues même lors de la levée des principales mesures communautaires (par exemple, port du masque dans les lieux publics).
  • Il est possib…
Groupe de travail SAT-COVID-19

Le variant Omicron du SRAS-CoV-2

Le variant du SRAS-CoV-2 désigné Omicron (lignée parentale B.1.1.529) a rapidement remplacé le variant Delta (lignée parentale B.1.617.2) au titre de variant dominant à l’échelle mondiale en décembre 2021. Il a été responsable de la 5e vague de cas de la COVID-19 au Québec. Sur la base de la présente revue de la littérature sur les caractéristiques épidémiologiques d’Omicron (excluant les données sur la sous-lignée BA.2) mesurées entre novembre 2021 et février 2022, il est possible de tirer les constats suivants :

  • Transmission : le variant Omicron était plus contagieux que le variant Delta selon les résultats de plusieurs indicateurs de transmissibilité. Plus spécifiquement : i) le taux de reproduction effectif (Rt) était 3,0 à 4,2 fois supérieur avec un temps de doublement qui variait de 2,0 à 3,3 jours; ii) le temps de génération était plus court (1,5 à 3,2 jours contre 2,5 à 4,0 jours);…

Sous-lignée BA.2 du variant Omicron du SRAS-CoV-2

La présente revue rapide de la littérature vise à faire l’état des connaissances disponibles concernant les caractéristiques épidémiologiques de la sous-lignée BA.2 d’Omicron. En date du 11 avril 2022, il est possible de tirer les constats suivants :

  • Transmissibilité. BA.2 possède un avantage de transmissibilité intrinsèque par rapport à la sous-lignée BA.1 : i) le taux de reproduction effectif (Rt) était de 1,3 à 1,4 fois supérieur; ii) le temps de génération était 15 % plus court (selon une seule étude, Ito et coll.)(1); iii) le taux d’attaque secondaire parmi les contacts domiciliaires était environ 1,3 fois plus élevé, indépendamment du statut vaccinal; iv) l’intervalle sériel (délai moyen entre l’apparition des symptômes chez un cas primaire et l’apparition des symptômes chez un cas secondaire) était légèrement plus court (différence d’envi…

Utilisation du vaccin à protéines recombinantes contre la COVID-19 Covifenz de Medicago

  • Le Covifenz est un vaccin contre la COVID-19 à protéines recombinantes avec adjuvant de la compagnie Medicago.
  • Un essai clinique randomisé a conclu à une bonne efficacité d’une série primaire de deux doses du vaccin Covifenz contre les variants Delta et Gamma. Nous ne disposons pas de données sur son efficacité contre le variant Omicron, ni lorsqu’il est donné aux personnes de 65 ans et plus ou lorsqu’il est donné en dose de rappel (troisième dose).
  • Le Covifenz est basé sur une technologie classique, ce qui pourrait favoriser l’acceptabilité d’une vaccination pour des personnes ayant une véritable crainte des vaccins basés sur des technologies plus récentes comme l’ARN messager (ARNm).
  • L’expérience accumulée avec les vaccins à ARNm est plus grande qu’avec les vaccins à protéines recombinantes contre la COVID-19 (Nuvaxovid et Covifenz) et leur efficacité apparaît légèrement plus élevée. Pour cette raison, il est préférable d’utiliser les vaccins à…
Comité sur l'immunisation du Québec

Acceptabilité de la vaccination contre la COVID 19 au Québec : analyse des données collectées de décembre 2020 à septembre 2021

Faits saillants

Contexte

  • Au Québec, la campagne de vaccination contre la COVID-19 s’est déployée progressivement à partir de la fin de l’année 2020. Avant d’offrir le vaccin à la population générale, il a été offert en priorité à des groupes plus à risque de développer des complications graves de la maladie ou de contracter l’infection en raison de leur travail ou de leurs conditions de vie.
  • Au moment de débuter la campagne, des enjeux d’acceptabilité étaient envisagés, notamment en raison du développement rapide des vaccins et de l’utilisation de nouvelles technologies (ARN messager).
  • Cette étude, dont les données ont été collectées dans les premiers mois de la campagne de vaccination, visait à évaluer les enjeux d’acceptabilité entourant la vaccination contre la COVID‑19 et la stratégie de priorisation de la vaccination auprès de différents groupes de la population.

Méthodes

  • Cette étude comportait 3 vol…

Infodémie et vaccination contre la COVID-19 au Québec – Aperçu des conversations en ligne de décembre 2020 à juillet 2021

Depuis décembre 2020, la vaccination contre la COVID-19 est offerte au Québec, comme ailleurs dans le monde. Bien avant que les premiers vaccins contre la COVID-19 soient développés, différents sondages indiquaient une grande variabilité dans les intentions de recevoir ou non un éventuel vaccin contre la COVID-19. Depuis l’homologation des premiers vaccins à la fin de l’année 2020, d’autres études ont été publiées afin de décrire les raisons de l’hésitation vaccinale et du refus de se faire vacciner contre la COVID-19. Ces données ont mis en évidence des motifs récurrents pour retarder ou refuser la vaccination, tels que des doutes quant à la sécurité et l’efficacité des vaccins et leurs effets secondaires potentiels, ainsi que la méfiance à l'égard des autorités sanitaires et gouvernementales dans la population générale, y compris parmi les travailleurs de la santé.

Outre ces raisons, l’une des principales causes évoquées pour expliquer la montée de l’hésitation à…

Définitions pour la vigie sanitaire des variants du SRAS-CoV-2 et classification des lignées détectées au Québec

Le présent document vise à harmoniser les définitions des variants du SRAS-CoV-2 et la terminologie employée pour leur classification au Québec, au regard de celles de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les catégories « variant d’intérêt » ou « variant of interest (VOI) » ou « variant under investigation (VUI) » (spécifique à Public Health England [PHE]), et « variant préoccupant » ou « variant of concern (VOC) » sont utilisées entre autres par l’ASPC, les CDC et l’OMS afin de catégoriser leurs niveaux de risque appréhendés ou documentés. Au Québec, les termes variant d’intérêt, variant préoccupant et sous-lignée sous vigie rehaussée ont été adoptés par le Comité d’experts sur la vigie génomique (CEVG) du SRAS-CoV-2.

D’autre part, la situation épidémiologique des variants évoluant dans le temps…

Comité d’experts en vigie génomique du SRAS-CoV-2

SRAS-CoV-2 : Mesures de prévention et contrôle des infections pour les milieux de réadaptation, ainsi que tous les autres milieux de soins ou de vie en déficience physique, déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme

Ce document présente les mesures de prévention et contrôle des infections (PCI) recommandées en lien avec la présence du SRAS-CoV-2 dans les milieux de réadaptation (déficience physique, santé physique et mentale), ainsi que dans les autres milieux de soins ou de vie en réadaptation physique, déficience intellectuelle et trouble du spectre de l'autisme. Elles sont basées sur les connaissances actuelles de la COVID-19 et actualisées en fonction des documents produits par de nombreuses organisations, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et d’autres organismes. Certaines recommandations découlent d’un consensus des experts du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ). Une telle démarche s'inscrit dans un processus de gestion de risque visant à optimiser l'utilisation des ressources disponibles, et ce, tout en assurant la sécurité de la population.

Les st…

Comité sur les infections nosocomiales du Québec